Contre le « milieu » et ses pratiques de keuf
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Catégorie : Global
Salut, « le milieu », les « totos », les « militants » (ajoute l’étiquette de gaucho qui te plait)
Je vais « vouvoyer » dans ce texte parce que j’estime que ça concerne la grande majorité des gentes.
Spéciale dédicace à toutes celleux qui pensent que c’est juste « une bourde » que de lâcher un ancien blaze et le nouveau dans la seconde qui suit. (oups!)
C’est une lettre qui s’adresse à vous parce que vous me faîtes péter un plomb. Parmi les milliers de raisons que j’ai de rager, là je voudrais vous parler de votre rapport à ce qu’on pourrait appeler la « culture de la sécurité ». Jvais être franc, c’est un désastre. Avec des gen.te.s comme vous, pas besoin de keuf, vous faites déjà leur taf. Et qui est pote avec qui, et t’étais ou, et qui fait ces affiches/fly/tags, tu fais quoi quand t’es pas avec nous? Vous ragottez en permanence, vous débattez ouvertement de qui pourrait avoir fait telle action.
Genre comme ça, publiquement, pas de souci. Avec vous, tout se sait tellement vite, les RG ils doivent sacrément vous kiffer dis donc! Pas besoin d’enquête quand tes potes sont des poucaves. Quand des abruti.e.s insistent encore et encore pour avoir une info alors que t’as dit « non, c’est pas la peine », que t’as répondu de manière évasive… Le consentement vous en parlez que pour la forme ou quoi? Déjà dans un contexte de séduction (beurk) vous avez du mal mais alors l’étendre plus, ça vous dépasse.
Vous êtes pire que mon ex qui me faisait du chantage affectif, vous supportez pas que quelqu’un.e puisse avoir des secrets.
Vous étiez déçues dès qu’un GJ parlait aux keufs en GAV mais à vous c’est impensable qu’on n’ait rien à déclarer! De la même manière que vous répétez de ne pas faire confiance aux keufs, je vous le dis : on peut pas vous faire confiance.
Divulguer à qui veut l’entendre (ce n’est que du ragottage, voyons, ce n’est pas si grave!) quels sont les déplacements ou connaissances de untel, qui relationne avec qui, qui a quelles idées… voire même spéculer sur qui a fait quoi dès qu’il y a un peu de remous, ça vous semble ok? bah c’est de la merde. Moi ça me fait vriller sec. C’est comme si vous étaliez mes sous-vêtements dans une salle des fêtes. Que l’info soit vraie ou pas, c’est ultra malsain, ça alimente un certain imaginaire autour de quelqu’un.e, ça donne des indices à tous les keufs autour. (qu’ils soient en uniforme ou pas).
Le plus drôle (ou désespérant, selon) c’est que chaque fois que je traite l’un.e d’entre vous de keuf, y’a une charge qui se lance à mon assaut. Vraiment, c’est un OUTRAGE (haha) que je vous fais. « Si on se méfie de tout le monde on va jamais s’en sortir », « on fait rien de grave », « t’es parano » sont autant de phrases que je déteste. Si vous êtes pas au courant de ce que je fais, c’est sans doute que j’ai pas envie que vous le sachiez. C’est aussi simple que ça.
C’est pas parce que votre vie est autant offensive qu’un moule à tarte que c’est le cas de tout le monde. Vos ragôts de merde ont un impact sur celleux qui n’attendent pas le grand soir pour agir : vous augmentez les chances qu’iels finissent en taule.
Le fond du message c’est ça : vous facilitez considérablement le travail des renseignements, vous créez des failles de sécurité abyssales dans la vie des autres. Ces failles elles sont pas justes abstraites, mais elles permettent par exemple de faire basculer une enquête qui patauge vers plus de certitudes, de répression, de condamnations. Ca me ferait péter un plomb de finir en zonz ou de voir des potes tomber parce que vous savez pas fermer vos gueules.
Jvais pas perdre mon temps à faire de la pédagogie ou à nuancer pendant des heures. Si t’arrives pas à accepter ce texte, c’est sûrement parce que ça tape trop juste dans ce que t’es.
ps: aux personnes qui s’ennuient à mort dans « le milieu » : c’est pas une fin en soi. ya d’autres trucs qui existent. plein.
si t’es perdu, que tu vois pas d’autres possibilités, y’a d’autres comparses qui gravitent ailleurs, d’autres manières d’agir pour se dépêtrer de ce monde de merde
Grosse colère apparemment, mais contre quoi (ou qui) exactement?
Le « milieu autonome », c’est quoi (ou qui) exactement? Les appellos peut être? Vas savoir… en tous cas là, je suis peut être pas assez fut’fut’, mais je ne comprends pas le message ni le but précis de ce texte!
Enfin, ça fait toujours du bien d’évacuer sa colère… Mais bon, tant qu’à faire, autant essayer de faire avancer le chmilblick et d’essayer de mieux se faire comprendre, pasque là, ça peut tout vouloir dire et rien en même temps (mais soyons le plus discretEs possible, on nous écoute…)!
Hum, pas pratique tout ça!
On a caché un commentaire et ses réponses, qui a part entretenir une petite guerre de milieu servait pas à grand chose dans une discussion autour du texte. En outre, l’utilisation de certains mots véhicule une culture si ce n’est masculiniste au moins du viol, ou en tout cas un rapport à la sexualité des plus questionnant.
Mmmh. On imagine assez bien le style « ouais là je reviens de tel endroit… c’était chaud… » – insérer air mystérieux – « ah bon? et ça va t’as vu des copains copines, elles/ils vont bien? » « non mais en fait je veux pas en parler ».
Soit. entendable. mais l’idéal serait probablement de ne pas parler tout court, en premier lieu. Concernant les blases : les prénoms s’approprient, c’est pas notre faute si tu changes tous les deux jours. Quant à l’utilisation de la notion de consentement dans ce texte… c’est assez douteux, non?