Les autorités ont donc déployés préventivement des forces de l’ordre aux abords des bahuts. A Clémenceau, « on s’est fait dégager notre blocus par les CRS armés de matraques et de LBD alors qu’il s’agissait d’un blocus pacifique et qu’il n’y avait eu aucune dégradation », écrit une élève.

Des parents de lycéens racontent : « situation très tendue jusque vers 10h. Plusieurs camions de police, la BAC et arrivée ensuite de 2 camions de CRS. Ils ont fini par obliger les jeunes à rentrer en menaçant de les charger et de taper sans discernement sur ceux qui resteraient dehors. À l’intérieur les portes coupe-feu étaient fermées. Les 1eres ont été filtrés et ont dû passer l’épreuve d’E3C qui était prévue ce jour. La proviseure, avec qui des élèves sont allés parler à dit que s’il y avait des problèmes avec la police c’était de leur faute […] Un élève a été violemment interpellé […] Voilà ce que je sais, que mon fils m’a dit au téléphone ce midi. »

« Ce matin tentative de blocus au lycée Clemenceau un jeune au moins embarqué par les forces de l’ordre et relâché sans mention sur son casier. Les épreuves ont été maintenues même si certains se soit assis sur les tables et d’autres ont été menacés de représailles s’ils ne rentraient pas dans le rang. »

Les examens se sont donc déroulés par la force, sous la contrainte, à l’ombre des matraques. Dans toute la France, des lycéens subissent la répression policière et des sanctions administratives pour étouffer leur lutte.

Quel genre de régime fait-il occuper les lycées et obéir la jeunesse par la police ?