« Les communs » ou le majoritarisme ?

L’existence est un rapport conflictuel dans la vie, dans le monde, dans l’existence en global comme sur l’ex zad de Notre-dame -des-landes.

Il y existe encore en ce début de 2020 plusieurs groupes, plusieurs positionnements politique et stratégique, plusieurs classes sociales, plusieurs genres, nationalités, ages, « races », « religions ou croyances », validité/état de santé, philosophies…  qui sont niés ou minimisés ou invisibilisés. Il y a des choses non assumées, non dites.
Il n’y a pas un collectif mais un groupe majoritaire et dominant. Ce groupe a été nommé, analysé par d’autres dans des brochures et des zines récents ou anciens.

La fausse communication soit disant commune, collective et décisionnelle y est permanente. L’illusion de consensus y est entretenue. Rien n’ y est jamais stable ou acquis. Les manipulations, les secrets et les trahisons y sont nombreuses et constantes.

Il n’y a pas de consensus !

Il n’y a pas de commun !

Le groupe majoritaire/dominant (qui serait plutôt l’agrégat de collectifs/groupe/bande dominants) ne veut pas d’autres discours, d’autres point de vue que le sien qui se vit comme le seul « collectif », le juste « commun ». La présence de voix dissonantes et d’individu-e-s autres ; leur fait grand problème depuis longtemps. Ainsi les embrouilles, coups de pression et autres saloperies sont à l’œuvre de longs temps. Numériquement, beaucoup d’opposant-e-s à la normalité administrative et étatique sont parti-e-s. Ou, comme on l’a constaté, beaucoup sont poussé-e-s au départ. N’assumant que peu des conflictualités ouvertes, militarisées et médiatisées comme : expulsions, procès, bannissements etc, ces groupes majoritaires ont des pratiques plus « feutrées » qui mènent la vie dure et contraignent au départ plus d’un-e. Ici, nous constaterons que les griefs de ces dominant-e-s en plus des divergences politiques se doublent des clivages classistes. Le groupe dominant après les avoir utilisé dans les luttes, veux  éliminer, atomiser les dissident-e-s qui sont aussi les plus « pauvres » de la zone et les plus issu-e-s des classes sociales les plus basses.

L’opposition au capitalisme ( annoncée ou de façade) semble se vivre, se penser et se reproduire sur des schémas de personnes ayant des forts réseaux, moyens et capitaux.

L’opposition à l’Etat, lorsqu’elle n’est pas récusée par stratégie sous divers arguments fallacieux et rhétoriques, se ferait en invitant la préfète à goûter la bière bio ou à visiter les lieux. D’autres loin des déclarations creuse et des doubles jeux, à cette même préfète, montrent leurs culs !

 

Conclusion provisoire :

la Zad est devenue en majorité une zone de normalité où des « gauchistes-autoritaires », bien né-e-s, agriculteur-rice-s/bucheron-ne-s jouent aux opposant-e-s en continuant de dégager ou d’acheter les dernier-e-s résistant-e-s révolutionnaires.