En d’autres termes, on a pu légitimement viser, derrière « les Droits de l’Homme », une conception partielle, partiale et raciale consistant à ne défendre, sous ce label, que « les droits de l’homme blanc »  [1] – ou encore ceux de la gente masculine. Mais tel n’est pas aujourd’hui, et depuis belle lurette, le coeur de cible de celles et ceux qui se posent comme des pourfendeurs du « droits-de-l’hommisme » : ce qui est visé désormais sous cette appellation est l’idée simple, mais fondamentale et précieuse, suivant laquelle le seul fait d’être humain donne à chacun et chacune, quelles que soient leurs appartenances nationales ou religieuses, quels que soient leur sexe, leur race ou leur classe, quelques droits fondamentaux, auxquels le Droit positif ne saurait déroger, fût-il produit par un Parlement régulièrement élu. C’est cette boussole éthique et politique élémentaire qui, de plus en plus, est tournée en dérision, voire ridiculisée. Par l’extrême droite depuis des décennies, par la droite depuis un certain Sarkozy, comme le rappellent les lignes qui suivent, écrites il y a près de vingt ans – et même, aujourd’hui, dans les colonnes de Valeurs actuelles, par… le président Macron : https://www.valeursactuelles.com/politique/secession-geste-politique-echec-de-notre-modele-ce-que-macron-dit-du-voile-valeurs-actuelles-112311

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http://lmsi.net/Qu-est-ce-qui-ne-va-pas-avec-le-droits-de-l-hommisme