Dans un premier temps, ils ont fait annuler une collecte en ligne de soutien. Maintenant, ils tentent de supprimer du contenu que nous diffusons sur les réseaux sociaux en les signalant et en essayant de pirater les comptes de nos administrateurs pour les bloquer et/ou les bannir de la plateforme.

Ces minables opérations de censure ne visent qu’à une chose : faire taire le soutien au peuple palestinien. Évidemment, nous savons que c’est le résultat d’une campagne de terrain à Toulouse et sur les réseaux sociaux de solidarité avec la Résistance palestinienne. En particulier dans le cadre du mois de mobilisation unitaire pour la libération de Georges Abdallah qui voit notre activité de solidarité se déployer dans les quatre coins de la ville et ailleurs.

Par ailleurs, la page principale du réseau Samidoun auquel nous appartenons a elle aussi était victime de restrictions recevant un message affirmant « les publications de votre page ne sont pas affichées dans le fil d’actualité. Cela pourrait être dû à des activités de votre page qui ne sont pas conformes aux politiques de Facebook. »

Ces attaques s’inscrivent dans une politique de Facebook de plus en plus hostile au soutien à la Palestine. En effet, une large campagne a été lancée depuis la Palestine contre la censure du contenu palestinien par Facebook. En utilisant le hashtag #FBblocksPalestine, cette campagne espère mettre en lumière « la menace posée par Facebook contre le contenu palestinien et le rendre public, ainsi que révéler la politique de double standard de la direction de Facebook face aux publications israéliennes et palestiniennes sur son site », a déclaré une responsable du centre social Sada à l’initiative de la mobilisation.
Cette campagne souligne que la suppression de contenus et de pages en soutien à la Palestine ont considérablement augmenté depuis plusieurs mois.

Déjà en septembre 2016, des responsables de Facebook avaient rencontré le ministre israélien de la Justice, Ayelet Shaked, et le ministre de la Sécurité publique, Gilad Erdan, afin d’améliorer la «coopération contre l’incitation à la terreur et aux meurtres», selon un communiqué publié à l’époque par le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Dans ce cadre, Facebook considère comme une incitation à la violence toute diffusion de messages de partis palestiniens, comme la vidéo du FPLP qu’ils nous ont censuré.

La meilleure des réponses est évidemment de toujours plus diffuser et relayer nos publications et plus largement les publications en soutien au peuple palestinien. Mais surtout de construire la solidarité avec la Palestine en dehors des réseaux sociaux, dans les rues et les quartiers de Toulouse comme ailleurs.