Résolument anti-autoritaire et anticapitaliste, cette mouvance rejetait toute dynamique d’avant-garde ou de dirigisme, ce à quoi elle opposait l’auto-organisation et l’action directe.
Cette critique ne leur a pas valu les grâces du mouvement nationaliste basque qui gravitait autour d’ETA. Celui-ci les a alors traités comme des concurrents, des parasites à anéantir.

Si les aspirations révolutionnaires de l’Autonomie ont subi le virage réformiste amorcé par la société, l’impitoyable offensive qu’a menée le MLNV à son encontre a eu des conséquences bien pire encore.