Le nouveau chantre de l’écologie profonde, Nicolas Casaux sera présent au festival « Bien l’bourgeon » le 19/05 afin de participer à une table ronde intitulée : Collapsologie et résilience écologique « Peut-on compter sur la collapsologie et la transition écologique pour éviter l’effondrement : responsabilités individuelles et/ou institutionnelles ? »

Ce n’est pas pour critiquer le sujet de cette discussion que j’écris, bien qu’il serait surement possible de le faire autour de la construction identitaire de la question de l’effondrement et de la place de certains gourous dans ce débat. Toutefois il me semble que le discours de N. Casaux sur le sujet me parait suffisamment détaillé et argumenté pour qu’il en fasse parti, mais plutôt sur le reste du discours qu’il tient lui et l’organisation dont il fait parti Deep Green Resistance.

Ce n’est pas nouveau, certaine branche de l’écologie ont des relents réactionnaires et fasciste. Sans tomber dans le discours anthroposophique à la Steiner, DGR, par son site le partage, promeut une écologie s’inspirant très fortement d’une idéalisation des sociétés primitives, comme but ultime de l’organisation sociale. Ils développent un discours anti-civilisationnel, sans jamais y détaillé d’éventuelles dominations pouvant exister dans les organisations primitives et ainsi créer un groupe homogène de tribu qui n’ont pas toujours les mêmes pratiques. S’en suit un discours eugéniste, contre la médecine moderne laissant des gênes défaillants dans la sacro-sainte nature.

À cela, se rajoute des articles assimilants les personnes trans à des personnes déviantes mentalement, ou des articles « féministe vraiment radicale » ventant les essences mâle et femelle en opposant « droit des trans » à « droit des femmes ».

Un article qui détaille plutôt bien le discours de l’organisation et le critique :
http://ecologielibertaire.blog.lemonde.fr/2019/01/24/deep-green-resistance-des-reactionnaires-sinfiltrant-dans-le-mouvement-ecologiste-francais/

Pour une écologie émancipatrice !