Antisémitisme, racisme : les gilets jaunes sont-ils coupables ?
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : AntifascismeContrôle socialGilets jaunesRacismeRépressionResistances
Pourtant « Check News » du quotidien Libération a contacté le responsable du Bagelstein qui lui a affirmé que le graffiti avait été fait dans la nuit du vendredi au samedi 8 février, c’est-à-dire la veille de la manifestation des Gilets jaunes. Celui-ci a même précisé « La manifestation n’est absolument pas passée dans notre quartier, et ce tag de toute façon a été effectué bien avant que la manifestation ne commence ».
Depuis, on a aussi recensé des tags de croix gammées sur les portraits de Simone Weil.
Ces inscriptions immondes, destinées à faire revivre les pires moments du nazisme ? « juden » est un terme explicite et choisi ? montrent que le vieil antisémitisme de l’extrême droite n’a pas disparu. Se saisir des inscriptions antisémites pour jeter l’opprobre sur les Gilets jaunes et le mouvement de solidarité avec la Palestine, c’est d’abord diffamatoire et aussi révélateur de l’approfondissement de la criminalisation des mouvements sociaux populaires. Qualifier d’« antisémite » le mouvement social des Gilets Jaunes – cette soi-disant « foule haineuse » –, c’est aussi désigner les Juifs comme étant du côté des élites, des privilégiés, du pouvoir. C’est, là encore, valider l’un des plus répandus des clichés antisémites.
Placer les juifs au cœur de la division sociale, c’est le rôle historique de l’extrême droite qu’assument aujourd’hui sans complexe les soutiens de Macron. Tous ceux qui reprennent cet agenda à leur compte font rigoureusement preuve d’antisémitisme
Du ministère de l’Intérieur aux éditorialistes bien installés, tous se prêtent à l’exercice de l’instrumentalisation : ces manifestations haineuses sont mises au compte des Gilets jaunes pour déconsidérer et casser le mouvement social large qu’ils représentent. C’est aussi l’occasion pour eux de continuer à viser les populations racisées en évoquant leur prétendue haine atavique. Ils manifestent ainsi le plus grand mépris de classe et de race, et ne font que renforcer le terreau idéologique de l’extrême droite sur lequel s’appuie l’antisémitisme dans ce pays.
La véritable lutte contre l’antisémitisme passe par la recherche et la sanction des responsables des faits, elle doit vomir les pompiers pyromanes et faire toujours plus corps avec l’antiracisme politique. Le racisme sous toutes ses formes est notre ennemi commun, et c’est ensemble que nous devons construire les solutions émancipatrices.
Un commentaire qui reprenait le texte d’un article que nous avons refusé à été masqué.
Nous ne publions pas les articles du site mondialisme .org, parce que nous considérons qu’il ne correspond pas à la charte d’indymedia. (perso je suis pas encore completement convaincu, mais pour l’instant, c’est le concensus au sein du collectif de modération)
tout le monde a droit à la présomption d’innocence tant que sa culpabilité n’a pas été établie
ceci dit, une personne qui fricote ouvertement avec l’extrême droite sur tous les sujets peut-elle avoir la moindre compatibilité avec la charte d’indymedia ? C’est pas vrai seulement pour les gilets jaunes :
https://nantes.indymedia.org/articles/32335
http://www.zionism-israel.com/limites_de_l
http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=3357
http://archives-forum-sarko.probb.fr/t499-le-meurtre-d-ilan-halimi-et-le-malaiseoclibe
Après la tragédie du génocide juif, le sionisme, à l’origine doctrine idéologique un peu fumeuse, s’est affirmé comme un projet politique dont le but était d’installer « le peuple juif », c’est à dire tous les juifs du monde, revendiqués ou assignés comme tels, sur sa soi-disant terre biblique originaire. Malgré l’inconsistance de ces justifications, ce projet s’est réalisé et ce sont les Palestiniens qui en ont fait les frais. Aujourd’hui, leur reconnaître le droit à un Etat autonome et viable ne serait que justice. Mais Israël n’en veut pas, et pour le rendre irréalisable il accélère la colonisation des territoires palestiniens sans cacher son intention de les annexer en leur entier. Le sionisme est le fondement de cette politique mortifère. En dénoncer sa nocivité, c’est l’antisionisme. Etre antisioniste, c’est par exemple refuser que Jérusalem devienne la capitale exclusive d’Israël, c’est s’insurger contre les mesures que multiplient la coalition de droite et d’extrême droite au pouvoir en Israël pour imposer l’hégémonie juive dans ce pays (voir la brève ci contre). Pour autant, les dirigeants israéliens craignent que les opinions publiques aient du mal à les suivre, d’autant que les réactions antisionistes se multiplient et que la campagne BDS ne faiblit pas. Pour en endiguer les effets, les propagandistes de Tel-Aviv et leurs relais à Paris , en particulier le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), n’ont rien trouvé de mieux que de ressortir l’amalgame entre antisionisme et antisémitisme et traiter d’antisémites celles et ceux qui le dénoncent. L’essayiste Dominique Vidal, auteur du livre Antisionisme = antisémitisme ? Réponse à Emmanuel Macron en a souvent fait les frais. Pour les mêmes raisons, Pascal Boniface, géopolitologue à l’Institut de relations internationales et stratégiques a fait l’objet de diffamations, insultes et manœuvres en tout genre. Il vient d’en témoigner dans son livre Antisémite.
Au delà de l’indignation que cet amalgame suscite, il est consternant de le voir être partagé par la quasi totalité du monde politique et intellectuel occidental. Le message est clair : les Arabes, quels qu’ils soient et où qu’ils soient ne seront tolérés que tant qu’ils accepteront leur état de dominés.
Il est des groupes politiques qui sont comme des phares dans les tumultes du présent. Ils auraient presque quelque chose de rassurant dans leurs communiqués pavloviens, entendus et sans grande originalité. Ainsi comme à chaque acte antisémite, l’avant-garde de la caution des antisémites nous gratifie d’un texte pour nous dire qu’il faut circuler il y a rien à voir. Ah si pardon, ils oublient jamais après leur crachat de pointer du doigt le crif, les médias et les élites comme responsable ; on a beau être un phare on n’en oublie pas moins d’être drôle.
Ainsi tous les multiples « actes isolés » (tags, banderoles,manif devant le siège de la banque rothschild, etc) n’auraient aucune réalité ou alors quand elle est trop criante serait le fait d’une instrumentalisation pour porter préjudice au mouvement.
On pourrait faire un historique des prises de positions crapuleuses de l’ujfp mais elle se ressemblent toutes tellement… On pourrait même en écrire le canevas pour les décennies à venir. A moins qu’une bonne fois pour toutes nous les dégagions.
Aaaaaah, les « prises de positions crapuleuses de l’ujfp » ! On a enfin trouvé les coupables de l’antisémitisme en France !
Comme c’est confortable d’être toujours du côté du plus fort et donc du pouvoir et de ses valets médiatiques.
Les chiffres de l’antisémitisme dépendent forcément de la définition qu’on fait de l’antisémitisme, et on sait très bien quelle est la définition officielle, celle de l’Etat, de la classe politique, des médias aux ordres et leurs idiots utiles d’ultra gauche, dont le meilleur exemple est mondialisme.org.
S’en prendre à Israël, au CRIF, au sionisme, aux banques, aux intellectuels et élites merdiatiques, c’est forcément de l’antisémitisme. Evidemment ça fait gonfler les statistiques.
Si je dis Israël = nazi, je suis antisémite. Si je dis islamistes = nazis, c’est pas du racisme, c’est juste une position politique. Ce n’est plus aux accusateurs de démontrer l’antisémitisme des accusés, c’est aux accusés de démontrer qu’ils ne sont pas antisémites.
C’est un des plus grands scandales de notre société macronistes et on n’a pas fini d’en parler.
« On pourrait faire un historique des prises de positions crapuleuses de l’ujfp mais elle se ressemblent toutes tellement… »
ha bon cites en une ou deux .
on demande pas à un spam automatique ses motivations profondes
Un journal en ligne le JNS (Jewish News Syndicate) publie le 16 décembre 2018 un article signé par Yossi Lempkowicz intitulé « manifestations d’antisémitisme dans le contexte des manifestations des gilets jaunes en France ».
Cet article à diffusion virale aux États-Unis, nous a été transmis par un jeune chercheur d’une université californienne, pour vérifier sa véracité. Il raconte une histoire digne des meilleurs conteurs : un pic d’antisémitisme en France menace les juifs avec et depuis les manifestations des gilets jaunes.
N’hésitant pas à inventer des situations jamais vues ou entendues, lors des dernières semaines, il serait plutôt matière à sourire s’il ne faisait en réalité partie d’une campagne de lobbying acharnée pour imposer une définition de l’antisémitisme suivie d’exemples qui incluent l’antisionisme : c’est la définition de l’IHRA (International Holocaust Remembrance Alliance) augmentée de ses exemples. Nous n’entrerons pas ici dans les détails de cette affaire, mais il faut savoir que l’IHRA qui elle-même avait été victime de ce lobbying avait cependant voté une définition qui n’incluait pas d’exemples. Les exemples imposés par le lobbying ont été ajoutés à la définition votée, et tout l’enjeu est aujourd’hui de faire voter en force, État par État, la définition augmentée de ces exemples mentionnant l’antisionisme comme antisémite. […]
http://www.ujfp.org/spip.php?article6850
En 2015, au lendemain de l’offensive meurtrière israélienne contre la population de Gaza massivement condamnée par l’opinion mondiale, le lobby israélien relance une offensive avortée dans les années 2000, visant à promouvoir une définition de l’antisémitisme intégrant la critique d’Israël. Sa cible : l’IHRA, un organisme intergouvernemental regroupant 31 États, au sein duquel le lobby pro-israélien dispose d’un relais. En mai 2016, l’IHRA a adopté sa « définition » de l’antisémitisme :
« L’antisémitisme est une certaine perception des juifs, qui peut s’exprimer par la haine envers les juifs. Les manifestations rhétoriques et physiques de l’antisémitisme sont dirigées contre des personnes juives ou non-juives et/ou leur propriété, contre les institutions de la communauté juive ou les lieux religieux. (traduction de l’Association France-Palestine solidarité (AFPS) »
Présentée comme « non contraignante sur le plan juridique », elle est parfaitement indigente, se bornant à préciser que l’antisémitisme « est une certaine perception des juifs, qui peut être exprimée comme de la haine envers les juifs ». Rien là pourtant d’innocent. Car le communiqué de presse de mai 2016 ajoute : « Pour guider l’IHRA dans son travail, les exemples suivants peuvent servir d’illustration. » Jamais adoptés par l’IHRA, lesdits exemples servent pour la plupart à assimiler la critique d’Israël à l’antisémitisme :
? « Les manifestations [d’antisémitisme] peuvent inclure le ciblage de l’État d’Israël », tout en précisant plus loin que « la critique d’Israël similaire à celle qui peut être faite à un autre pays ne peut pas être considérée comme antisémite ». Similaire, qu’est-ce que cela veut dire, quand les réalités sont spécifiques, ou pour des associations dédiées à la défense des droits du peuple palestinien ?
? « Accuser les citoyens juifs d’être plus loyaux à l’égard d’Israël (…) qu’aux intérêts de leur propre nation ». « Les » ou « des »… On n’aurait donc plus le droit de dire que le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) est devenu une annexe de l’ambassade d’Israël ?
? « Nier au peuple juif le droit à l’autodétermination, en prétendant par exemple que l’existence de l’État d’Israël est une entreprise raciste. » La nouvelle loi fondamentale d’Israël réserve le droit à l’autodétermination au seul « peuple juif ». On n’aura plus le droit de la combattre ?
? « Faire preuve d’un double standard en exigeant de sa part [de l’État d’Israël] un comportement qui n’est attendu ni requis d’aucun autre pays démocratique. » Les situations sont différentes, quel serait le critère ?
Un outil de propagande et d’intimidation
Bref, voilà une définition indigente, mais « non contraignante sur le plan juridique », toutefois associée à des exemples très contestables qui n’ont cependant pas été adoptés par l’IHRA… Vu de loin, tout cela n’a guère de sens et ne serait peut-être pas si grave ? Ce serait oublier que nous n’avons pas affaire à un outil de contrainte juridique, mais à un outil de propagande et d’intimidation. Ce qui importe, pour les inconditionnels de la politique israélienne, ce n’est pas d’avoir raison sur le plan juridique, c’est d’insuffler le doute et la crainte d’être traité d’antisémite, de provoquer des discussions à n’en plus finir, de bloquer toute initiative… et de ruiner la réputation de quiconque ne s’y plierait pas.
L’exemple du Royaume-Uni, qui a adopté la définition IHRA dès la fin de 2016, le prouve. Sur la base d’une simple déclaration gouvernementale, le lobby a fait pression pour que le maximum d’universités, de municipalités et de partis politiques adoptent aussi cette définition. Et les conséquences ne se sont pas fait attendre. Nombre de réunions publiques ont été annulées dans les universités, un professeur a fait l’objet d’une enquête sans aucun fondement, une personnalité travailliste a été exclue du parti…. L’association britannique Free Speech on Israel a sélectionné et documenté huit cas particulièrement caractéristiques sur l’année 2017.
La campagne la plus scandaleuse du lobby pro-israélien en Angleterre a été dirigée contre Jeremy Corbyn : face aux accusations infondées d’antisémitisme dont son leader a été la cible, la pression pour l’adoption de la « définition IHRA » et des exemples associés a été telle que le comité exécutif du Parti travailliste a finalement cédé.
À ce jour, huit États européens ont adopté la « définition IHRA » de l’antisémitisme : la Roumanie, l’Autriche, l’Allemagne, la Bulgarie, la Slovaquie, l’Italie, le Royaume-Uni, ainsi que, hors UE, la Macédoine. Les dégâts, déjà visibles au Royaume-Uni et en Allemagne, sont encore à venir dans nombre de ces pays. […]
Il n’a pas fallu attendre longtemps pour voir ce que signifient les « statistiques » sur l’antisémitisme
Pour avoir été traité de«sale sioniste de merde» et de «fasciste», choses qu’il peut difficilement réfuter, notre crapuleux « philosophe » médiatique se voit soutenu par tous les faux-culs au nom de la lutte contre l’antisémitisme.
Maintenant, on sait que s’en prendre à Finkielkraut et acolytes, quel que soit le sujet, sera taxé d’antisémitisme. Les médias français pire que la Pravda et Big Brother réunis !
Déjà, au moment de l’enterrement de Johnny Hallyday :
Hommage à Johnny par Alain Finkielkraut :
« Le petit peuple blanc est descendu dans la rue, les non-souchiens brillaient par leur absence »
https://www.vanityfair.fr/actualites/articles/alain-finkielkraut-arrive-a-faire-une-remarque-raciste-en-parlant-de-lhommage-a-johnny-hallyday/58651
Raciste, Finkielkraut ? Mais oui…
L’expulsion d’Alain Finkielkraut, samedi soir place de la République, a fait le buzz durant tout le weekend. Invité des télés et des radios, ou héros involontaire d’un incident de rue, Fink reste toujours un « bon client », choyé des médias. En l’occurrence, ceux-ci l’ont largement présenté comme une victime. Tout le monde n’a pas cette chance. C’est justement ce qui pose problème.
Certes, il est toujours déplaisant de voir une foule ou un groupe s’en prendre à un individu seul. Certes, il aurait mieux valu qu’Alain Finkielkraut eût pu continuer sa visite tranquillement, d’autant que la poignée d’imbéciles qui s’en sont pris au philosophe-académicien lui ont ainsi offert une occasion en or massif de se poser en victime ; ainsi qu’à ses thuriféraires celle de disqualifier Nuit Debout (notamment en faisant planer sur le mouvement dans son ensemble l’opprobre de l’antisémitisme !), alors même que l’intéressé se trouvait depuis plus d’une heure place de la République, parmi des milliers de gens totalement indifférents à sa présence…
« J’ai été expulsé d’une place où doit régner la démocratie et le pluralisme. Donc, cette démocratie, c’est du bobard, ce pluralisme, c’est un mensonge », s’est-il exclamé à chaud quelques instants plus tard. Autrement dit, la liberté d’expression qu’on assassine. Sauf que tous les lieux de débats ne sont pas équivalents. Tout dépend des circonstances… et des intervenants. Un marin ne doit pas craindre d’essuyer quelques embruns, ni un président ou un ministre d’affronter les risques d’une visite au salon de l’agriculture. La personnalité plus ou moins « clivante » du visiteur peut aussi entrainer des réactions plus ou moins amènes, selon les cas. Imagine-t-on Edwy Plenel ou Rony Braumann se pointer la bouche en cœur au dîner du CRIF sans craindre d’y être reçus par des noms d’oiseaux ?
Car, on a tendance à l’oublier (surtout depuis que son admission à l’académie française est venue rasseoir la respectabilité du personnage), la pensée d’Alain Finkielkraut est effectivement très clivante. C’est le moins que l’on puisse dire. Avec une belle constance, au fil des ans ! Depuis les sarcasmes à l’encontre des footballeurs français qualifiés, en 2005, de « black, black, black », jusqu’à son indéfectible amitié avec l’écrivain raciste Renaud Camus (auteur de la thèse sur « le grand remplacement »), en passant par le soutien sans réserve apporté au philosophe Robert Redeker – « il faut délivrer le » oui » à Redeker du » mais » qui l’entrave » – qui avait écrit, en 2006, que « haine et violence habitent le livre dans lequel tout musulman est éduqué »… Il n’y a qu’à se baisser : les « saloperies » (une des invectives qui, précisément, lui fut jetée au visage l’autre soir) se ramassent à la pelle.
On a aussi parfois du mal à bien saisir. Car la prose finkielkrautienne est souvent recouverte d’un vernis distingué. Avec plusieurs couches successives, au besoin. En 2002, l’écrivaine italienne Oriana Fallaci avait publié La rage et l’orgueil, un pamphlet (en réalité, un torrent de boue, de bile et de vomi) dans lequel il était notamment écrit que « Les musulmans se reproduisent comme des rats ». Quelques années plus tard, dans un débat télé, un intervenant viendra reprocher au philosophe d’avoir approuvé ces phrases ignobles. Finkielkraut se mettra à hurler littéralement : « j’ai condamné, j’ai condamné trois fois, dans Actualité Juive, dans Le Monde… vous mentez, vous mentez ! » [1]. Des hurlements destinés visiblement à empêcher son contradicteur de citer ce commentaire tortueux qu’il avait écrit, dans Le Point: « Oriana Fallaci a l’insigne mérite de ne pas se laisser intimider par le mensonge vertueux. Elle met les pieds dans le plat, elle s’efforce de regarder la réalité en face. Elle refuse le narcissisme pénitentiel qui rend l’Occident coupable de ce dont il est victime. (…) Mais, comme elle en a gros sur le cœur, elle va trop loin. Elle écrit avec des Pataugas. Elle cède à la généralisation » Fallaci n’avait donc péché que par « généralisation ». Il aurait été sans doute plus correct de dire que certains musulmans se reproduisent comme des rats, mais pas tous. Fallaci écrivait avec des Pataugas. Finkielkraut, lui écrit, avec des escarpins. Mais cela reste de la merde. Dans un bas de soie.
J’ai gardé le meilleur pour la fin. Une allocution prononcé en 2011, semble-t-il à l’étranger, passée relativement inaperçue. J’ai du remonter jusqu’à la page 40 de Google vidéos pour la retrouver :
« La France est confrontée, comme le reste de l’Europe occidentale à un immense problème qui est le problème de l’immigration. C’est un problème quantitatif : l’immigration est de plus en plus massive. Et c’est un problème civilisationnel, parce que les immigrés d’aujourd’hui, à la différence des immigrés d’hier, ne se sentent pas tenus pour une certaine partie d’entre eux, de respecter les normes, les règles, les valeurs, les traditions, les idéaux de la société qui les accueille. Mais la France ou du moins, toute une partie de l’élite française, réagit à cette situation de manière étrange, en faisant – et c’est pathétique – l’apologie du métissage ! C’est par le métissage qu’on va régler la question ! Donc, les valeurs, les façons d’être, les styles vont en quelque sorte se mélanger, et de ce mélange naitra une civilisation heureuse… Le métissage, comme clé, comme horizon du vivre-ensemble ! (…) L’élite contribue à ce phénomène, l’aggrave et l’accélère encore, en dissolvant tout ce qui reste d’identité dans ce concept étrange, omniprésent, mensonger, de… métissage ! Et je comprends, que dans un tel contexte, où le mensonge idéologique le dispute à la déculturation, la France soit aujourd’hui beaucoup moins attirante qu’elle a pu l’être autrefois ». [2]
[…]
https://blogs.mediapart.fr/guillaume-weill-raynal/blog/180416/raciste-finkielkraut-mais-oui