En cas de nouvelles expulsions sur la zad, appel à mobilisation et à reconstruction
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Local
Thèmes : Actions directesResistancesZad
Lieux : Notre-Dame-des-LandesZAD
Malgré ce déferlement de violence, une partie du mouvement a posé un geste d’apaisement en déposant des fiches nominatives en préfecture. Pourtant, le gouvernement n’a pas renoncé aux expulsions. Tous les habitats restent menacés. Le gouvernement ne vise-t-il dans le fond qu’à éradiquer la zad et l’espoir qu’elle soulève ?
Nous voulons toujours un territoire vivant, habité, partagé, solidaire, qui laisse la place à toutes celles et ceux qui veulent y vivre. Nous refuserons ensemble tout nouveau tri et expulsions des lieux de vie et espaces d’activité de la ZAD. La pression policière et les ultimatums intenables doivent cesser.
Nous appelons donc tous nos soutiens à rester extrêmement vigilants et prêt.e.s à se mobiliser sur le terrain pour ceux et celles qui pourrons nous rejoindre immédiatement. Nous encourageons également la poursuite des actions décentralisées qui sont menées par dizaines depuis le 9 avril. En cas de nouvelles destructions des lieux de vie nous appelons à une convergence massive sur la zad le dimanche qui suivrait. Ensemble, nous reconstruirons des habitats et cultiverons des jardins vivriers pour toutes les personnes expulsées. Ensemble, nous rebâtirons les lieux d’activité et de partage détruits.
En ces temps où le gouvernement essaie partout de briser les solidarités et les collectifs, nous adressons un fort message de soutien aux exilé.e.s, aux camarades étudiant.e.s, aux cheminot.e.s, aux postier.e.s en grève et à toutes celles et ceux qui résistent dans d’autres secteurs.
Des lieux de rdv et infos pratiques arriveront prochainement sur https://zad.nadir.org et https://acipa-ndl.fr/
Les faits.
– Vous avez rendu la route à l’État, pas au voisinage;
– Vous vous êtes dissocié.e.s de celles et ceux qui ne composent pas avec l’État – depuis, vous composez avec ce dernier, en détriment des premièr.e.s (une partie massive de votre ex – mouvement, commême);
– Vous avez utilisé et vous essayez d’utiliser encore (là maintenant) la fameuse « force d’appel » uniquement pour jouer le rapport de force avec l’État pour vos propres intêrets.
~ 270 blessé.e.s, des prisonnièr.e.s, ça fait du monde, et ça vous fait des responsabilitées à assumer.
Les hypothèses pour l’avenir.
– Soît vous résistez par conviction (non par interêt) et soit on « gagne » soit l’État vous expulse aussi, l’affaire sera reglée;
– Soît vous demandez à l’État sa protection. Car la, c’est chaud pour vous.
bisous
le dimanche qui suivra se sera trop tard…
alors venez des maintenant, ya besoin de vous pour soutenir et aider les expulsés a garder une place et reconstruire, aider les lieux harcelés tous les jours par les gm, renforcer les barricades, creuser les routes…faire tourner les cantines et les tours de guets !
a tres vite !
« Le 17 janvier, nous remportions une bataille décisive en arrachant l’abandon du projet d’aéroport. Nous avons fait plier l’État, lui a voulu se venger […]
Malgré ce déferlement de violence, une partie du mouvement a posé un geste d’apaisement en déposant des fiches nominatives en préfecture. Pourtant, le gouvernement n’a pas renoncé aux expulsions. Tous les habitats restent menacés. Le gouvernement ne vise-t-il dans le fond qu’à éradiquer la zad et l’espoir qu’elle soulève ? »
l’état qui se venge des zadistes parcequ’illes l’ont fait plier… pour des personnes se voulant stratèges votre lecture des enjeux en place sont plutôt ras des paquerettes on dirait. Mais l’égo tient le coup, ça pas de soucis!
Après le personnage de l' »état vengeur car trop deg d’avoir perdu » on a le droit aussi au personnage de la préfète : « elle est maligne, ellle est si, elle est ça » bref on l’a considère comme une interlocutrice à part entière, pas comme une représentante, simple hologramme de l’état, avec laquelle on s’imagine « négocier » c’est-à-dire avoir un rapport de force et être entendu.
même une telle couche dégoulinante d’héroico-militantisme a dû mal à cacher la stratégie de sauve-qui-peut des privilégiés en allant négocier avec l’état