Un cortège armé de courage et de feux d’artifices (destinés à contenir les charges policières) s’élance dans Nantes pour fêter les « Funérailles Nazionales » et dénoncer la complicité des flics avec le FN, le GUD, et autres groupuscules identitaires qui se baladaient quelques semaines auparavant dans la ville, armés de manches de pioches, savatant qui semblait être « gaucho », et saccageant ce qui semblait être leur repaire, sous l’œil bienveillant de la police locale, comme partout, milice du capital.
L’accueil des féroces de l’ordre (la BAC en particulier) fut à la hauteur de sa réputation répugnante. Embuscades, tirs de grenades offensives à hauteur de têtes (y compris sur des personnes qui couraient pour éviter les gazes), gazages massifs et flashball à volonté (qui brisèrent plusieurs os: poignets, côtes, tirs dans la tête). “Mutilez-les ! Terrorisez-les !” devaient être les mots d’ordres de la hiérarchie frustrée de ne jamais parvenir à éviter la casse lors des défilés Nantais. Les équipes médic dénombrèrent une centaine de blessé-e-s, les médias traditionnels en évoquèrent uniquement 11 du côté policier (plusieurs pour acouphènes) et quelques vitrines brisées.
Retour sur la manif du 25 février 2017.