Rouhani un bourreau à paris
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Catégorie : Global
Thèmes : Immigration/sans-papierEs/frontieresRépressionResistances
Il sera en France, reçu à l’Elysée le 16 novembre prochain.
On sait que le résident français de l’Elysée lui préfère un expert de la hache et de la décapitation, meilleur acheteur devant Allah… Le premier ministre lui a même rendu une visite en fanfare récemment, annonçant de là bas 5 milliards de beaux contrats signés ou à venir.Le résident est aussi plus proche d’un autre « cher ami Charlie », futur Calife de son état, résident turc, spécialiste de la lutte anti terroriste et de la division nationale.On passera sur les propriétaires de clubs de foot…
Bien sûr, cela ne l’empêchera pas de prospecter côté Iran, au cas où la Russie laisserait quelques miettes en matière de nucléaire. Gageons aussi qu’une démonstration de rafale en privé pourrait bien être proposée au dessert.Mais ces gros contrats étant prématurés, selon les dires d’un Fabius, l’ordre du jour de la visite sera aussi « diplomatique ». On va causer sur le dos des oppositions démocratiques en Syrie, en tentant d’éviter le Poutine en commentaire. Si on pouvait pousser du côté de l’accord Merkel Erdogan
http://www.kedistan.net/2015/10/15/erdogan-se-fait-rembourser-son-billet/
sur les réfugiés syriens et demander un peu de souplesse chiite pour les projets de l’Otan côté frontière turque, afin de trouver des terrains pour y planter des tentes…
Mais les PME françaises ne seront pas oubliées, puisque le retour à la normale progressif devrait réouvrir les échanges « de biens indispensables » aux yeux de nos chercheurs en croissance.
Bref, il va falloir en peu de temps faire des risettes au bourreau, en évitant les plaisanteries sur les droits de l’homme.
Non, vous ne rêvez pas, depuis janvier, la France devient le passage obligé des saigneurs de ce monde… Tous Charlie. Saigneurs de leurs Peuples, ça va de soi.
Comment ça pas sérieuse ma chronique ? Pas documentée et tout et tout… Pleine de parti pris… Je serai manipulé par le Mossad que ça m’étonnerait qu’à moitié. Faire de l’anti Poutine et du Rouhani bashing serait tendance… Alors, juste pour l’argumentaire, un petit tour dans le paradis iranien.
Celui des femmes par exemple.
Je sais que c’est parfaitement islamophobe que de rappeler que le mariage forcé des fillettes à neuf ans n’est pas une « tradition » acceptable, surtout quand c’est le tuteur qui a le droit de cuissage.
Je sais que si je parle du renforcement récent de « la police du vêtement » à Téhéran, je vais m’entendre causer de l’interdiction « inadmissible » du port du voile pour les sorties scolaires en banlieue ici.
Je sais que si je récite la liste des femmes pendues, emprisonnées, on va me dire « facile », là tu fais appel à la compassion.
Comment peut-on ici, face à une théocratie et au pouvoir des Mollahs refuser de regarder comment une symbolique politique au nom de principes religieux organise l’oppression et la mise au silence d’une moitié de population féminine pour mieux en intimider un autre quart qui manifesterait une volonté de rompre avec le régime ?
Je parle du chiffon qui fait polémique « nationale », et devient le début là-bas d’un chemin vers la prison, pour celles qui n’ont pas les moyens de l’exil lorsqu’elles veulent au grand jour parler d’émancipation.
Pour terminer, si cela toutefois peut être possible, je ne citerai qu’un chiffre : Plus de 700 exécutions ont été signalées depuis le début de cette année, dont au moins une quarantaine en public. Toutes ne sont pas des assassinats d’opposants certes, mais comment qualifier l’exécution de jeunes mineurs au moment des faits, condamnés pour usage de drogue et mauvaises mœurs ? Celle de femmes condamnées pour « guerre contre dieu », celles de jeunes « récalcitrants », de poètes impertinents… Pour les exemples précis, je vous laisse rechercher sur le web. Les appels ne manquent pas, on trouve facilement malheureusement.
Kedistan a relayé l’appel pour sauver le cinéaste Keywan Karimi, parmi tant d’autres ces derniers temps.
http://www.kedistan.net/2015/10/17/keywan-karimi-cineaste-iranien-condamne-au-fouet/
Toutes les minorités sont aussi concernées, et la minorité kurde n’est pas là non plus en reste.
Un rassemblement est organisé à Paris, lors de la venue de Rouhani le 16 novembre, au Trocadéro. Il est très ouvert et multiple, et soutenu aussi par des « droits de l’hommistes de circonstance » dont les partis soutiennent ailleurs d’autres bourreaux zélés. A vous de voir.
Kedistan ne se fait pas l’écho de campagnes opportunistes, mais relaie simplement le travail inlassable de dénonciation opérée par les opposants en exil ici qui ne veulent pas non plus être les jouets de monarchistes nostalgiques du Shah ou de pseudos socialistes ou des « républicains » encore partisans d’une guerre contre l’Iran et qui se contrefoutent hollandément des Peuples.
Et c’est une date anniversaire : Ce 25 octobre 2014, Rayhaneh Jabbari a été exécutée en Iran.
Reyhaneh Jabbari était une prisonnière iranienne qui avait déjà passé 7 ans dans les couloirs de la mort du Régime théocratique, patriarcal et fasciste d’Ali Khamenei et Hassan Rouhani. Elle avait été accusée et condamnée à mort pour l’assassinat présumé d’un médecin et ex-agent de la police politique à la retraite, du nom de Morteza Abdolali Sarbandi. Elle n’avait pourtant fait que se défendre, alors que celui-ci avait tenté de la violer après l’avoir violemment brutalisée au moment des faits. Aujourd’hui, elle a été exécutée par le régime des mollahs !
Kedistan est ouvert à toutes propositions (sans carte) pour une rubrique sur le combat des femmes iraniennes. Vous savez comment nous contacter.
http://www.kedistan.net/2015/10/25/rohani-un-bourreau-a-paris/
Certains se sont spécialisés dans la dénonciation des crimes contre l’humanité et des régimes qui les pratiquent, ce qui est une bonne chose en soi, mais uniquement si ça concerne tous les Etats, et pas seulement ceux de l’Axe du Mal.
Quand on fait ce genre d’article sans parler de l’Arabie Saoudite, du Yemen, des Etats du Golfe, d’Israël, de l’Egypte, de la Turquie…, c’est bien qu’on a une idée derrière la tête. Tiens, comme c’est curieux, ce sont justement les amis de l’Occident, contrairement à ceux qui font partie de l’Empire du mal.
On a appris à distinguer la solidarité de la fausse compassion pour des causes soigneusement sélectionnées dans un but de propagande. Les allusions dans cet article aux soutiens à Poutine, au Mossad, aux anti-islamophobes ne nous laissent guère de doutes sur les arrière-pensées politiciennes.
allez donc tester mon gars les tôles des régimes Iraniens et Syrien, après on en reparlera.
Une chose est sur quand des femmes Iraniennes se font agresser par des agents de la flicaille politiques comme Reyhaneh ou comme la jeune Kurde Iranienne Farinaz Khosravani décédée dans la ville de Mahabad âpres s’être jetée du quatrième étage d’un hôtel où elle bossait pour échapper à un violeur qui en plus travaillait pour la police politique, on ne voit pas beaucoup de « féministes » Franchouillardes bien installées dans leurs confort occidental pour les défendre et aller manifester devant l’ambassade de la « République Islamique d’Iran ».
http://www.asafeworldforwomen.org/global-news/mid-east/iran/4872-farinaz-khosravani.html
http://www.tamazgha.fr/Au-pays-des-mollahs-le-viol-est.html
https://communismeouvrier.wordpress.com/2015/05/08/colere-dans-les-rues-de-mahabad-kurdistan-diran/
Anne militante féministe ne vous en déplaise
Personne n’a défendu le régime iranien, que je sache. Par contre, toujours rien sur les régimes encore plus pourris qui sont les alliés de l’Occident.
Bizarre, non ?
« Personne n’a défendu le régime iranien, que je sache »
Ha bon parce que votre rhétorique ressemble étrangement à de très rebutants personnages qui sévissent dans les poubelles de l’extrême droite 2.0 et de certains de leurs « nouveaux » camarades staliniens et futurs doriotistes en devenir.
« Quand on fait ce genre d’article sans parler de l’Arabie Saoudite, du Yemen, des Etats du Golfe, d’Israël, de l’Egypte, de la Turquie…, c’est bien qu’on a une idée derrière la tête. Tiens, comme c’est curieux, ce sont justement les amis de l’Occident, contrairement à ceux qui font partie de l’Empire du mal ».
Kedistan est un site fait par des camarades Anarchistes et Antifasciste Kurdes et Turcs au cas ou vous ne le sauriez pas, alors ils savent donc très bien de quoi il parlent, parce que les réactionnaires fascisants et théocratiques d’Erdogan et de l’AKP massacreurs de nos camarades Kurdes en Turquie, toujours présentés par nos médias complaisants comme des « islamistes modérés » il les subissent et de plein fouet.
Ou est-il dit dans cet article que Kedistan ne disait rien sur les dictature des pétro monarchies du golfe qui n’ont rien à envier dans leur déni des droits des femmes à la dictature des Mollahs. Nulle part vous parlez donc à la place des autres une habitude décidément chez les gens de votre « mouvance »
» ne nous laissent guère de doutes sur les arrière-pensées politiciennes »
Les vôtres sont très claires par contre, c’est encore la ligne vive les dictatures « non alignées » au nom de « l’anti impérialisme » et tant pis si celles-ci torturent, emprisonnent, ou exécutent sur place, tous ceux et toutes celles qui osent contester leurs ordres pourris.
vous êtes bien représentatif « mon gars » de cette pauvre « gauche » Pavlovienne prétendument « anti impérialiste » occidentale, bourgeoise et bien installée dans le confort de ces certitudes comme le disent ironiquement si bien certains de camarades et opposants Syriens qui se prennent dans la gueule à la fois les barils explosifs de Bachar, les fous furieux de Daesh, les « conseillers militaires » des Pasdarans IranienS, les milices « anti empire » du Hezbollah et depuis peu les milices des « conseillers militaires » et les sukoi de Poutine.
Ha oui c’est vrai avec des gens comme vous il faudrait discuter avec Bachar et les Mollahs le tout supervisé par le fasciste « Eurasiste » Poutine pour « Ramener la paix en Syrie » par contre soutenir ne serait-ce qu’un ceux qui se battent la bas à la fois contre Bachar et ses sous traitants de Daesh ça jamais, tenez vous bien ma bonne dame voyons ce serait la faire le jeu de l’impérialisme et de l’empire.
Les milliers de morts en Irak,en Syrie, dans le Kurdistan et dans le reste du proche orient depuis des années dus aux conflits d’intérêts sordides entre les pétro dictatures du golfe, les ingérences impérialiste Russo occidentales, apprécierons la « finesse » de vos « raisonnements » et de vos analyses.
Le meilleur moyen d’avoir toujours raison, c’est de parler tout seul. L’exercice est bien rodé, ça s’appelle la langue de bois. Ce genre de texte manichéen confirme ce que je disais : les méchants sont d’un côté et les bons de l’autre, donc ça n’a aucun intérêt.
Arabie saoudite: 139e exécution depuis janvier
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/10/28/97001-20151028FILWWW00134-arabie-saoudite-139e-execution-depuis-janvier.php
Et ça c’est du manicheisme « Mon Gars »
http://www.iran-echo.com/echo_pdf/les%20morts%20silencieuses%20dans%20les%20prisons.pdf
La mort tragique de syndicaliste iranien emprisonné Shahrokh Zamani Les « morts silencieuses » dans les prisons de la République Islamique d’Iran Chaque fois que la mort suspecte d’un prisonnier est annoncée en Iran la question de la sécurité physique des emprisonnés remonte à la surface. On en parle un certain temps, mais elle est aussitôt oubliée. Et cela dure depuis trente-cinq ans.
En plus de la terreur exercée aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, les exécutions de dizaines milliers de personnes pour des motifs politique, ethnique, ou religieux durant ces années de despotisme du régime islamique, beaucoup de prisonniers ont trouvé la mort dans les prisons iranienne dans des conditions très suspectes. Nous en publions ci-dessous une liste non exhaustive, en raison de la censure et par manque d’informations. Il s’agit des « morts silencieuses ».
Cette liste est le fruit des recherches du « Centre de Défense des Droits de l’Homme » effectué par Madiar Sami-néjad sur la période de 1983 à août 2014. Parmi ces victimes, on a pu constater des traces de la torture sur leurs corps.
Pour obtenir ces information, le chercheur a eu accès aux archives de médias, à des témoignages de familles, à des déclarations d’avocats et parfois là des documents du pouvoir judiciaire du régime.
Selon les militants de droits de l’Homme, les responsables du régime ne publient rien concernant les morts de prisonniers, et ne donnent aucune explication sur la cause de ces morts. Dans ce rapport, on peut lire : Les noms de 42 prisonniers politiques qui ont trouvé la mort à la suite de torture avérée comme : Sattar BEHESHTI, Afshin OSSANLOU, Mansour RADPOUR, Hoda SABER, Mohsen DORAGHCHI, Ahmad Néjati KARGAR, Mohammad KAMRANI, Ramine AGHAZADEH et Mme Zahra KAZEMI.
Les noms de 43 prisonniersmorts dans des conditions suspectes avec la date de leur mort dont :
– Mohammad KAMRANIFAR, âgé de 18 ans qui a succombé à la prison Kahrizak suite à des tortures sauvages ;
– Mahrami MAHRAMI, le plus âgé de ces victimes, qui a trouvé la mort en prison de Yazd, après 10 ans de prison. Il était de la confession Bahaï ;
– Saïd EMAMI, l’un des hauts fonctionnaires du Ministère de l’Information, et qui avait été cité comme l’un des responsables des assassinats en série des intellectuels en 1997-98. Après la dénonciation de ces assassinats, il avait été arrêté. Mais, un peu plus tard Mohammad Niyazi, le « procureur des force armées, a annoncé sa mort dans la prison d’EVIN, suite à la consommation de « produits hygiéniques ». Plus tard un film sur l’aveu de sa femme qui avait subi la torture et une agression sexuelle a été diffusé sur les réseaux sociaux.
On trouve parmi les prisonniers décédés en prison, un certain nombre de gens qui avaient été arrêtés uniquement à la suite d’une manifestation, ou parce qu’ils figuraient sur des photos de protestations, ou pour avoir publié sur un blog internet ou encore écrit des lettre aux dirigeants du régime. Dans certains cas, les responsables des prisons ont donné comme raison de la mort, le « suicide » ou la mort « naturelle ».
– Ali Akbar SIRDJANI https://en.wikipedia.org/wiki/Ali-Akbar_Sa’idi_Sirjani , écrivain et chercheur qui avait écrit et publié plusieurs lettres critiques à l’ayatollah Khomenei. En novembre 1994 les responsables de la sécurité ont annoncé sa mort en prison pour le motif d’ «arrêt cardiaque ».
– Mohammad RADJABI-SANI, arrêté à la suite d’un affrontement sur la voie publique. Après son incarcération à la prison de Ghezel-Hessar (Karadj), la prison a annoncé sa mort à la suite d’une « attaque cérébrale ».
– Zahra KAZEMI, https://fr.wikipedia.org/wiki/Zahra_Kazemi journaliste-photographe canadienne d’origine iranienne, 54 ans qui était allée en Iran pour faire un reportage lors des contestations estudiantines en 2003. Elle a été arrêtée devant la prison d’Evin au nord de la capitale en compagnie des familles de prisonniers politiques. Elle a succombé en raison de mauvais traitements. Le responsable de sa mort, un certain juge Saïd Mortazavi, a eu même de la promotion.
– Akbar MOHAMMADI, https://fr.wikipedia.org/wiki/Akbar_Mohammadi, étudiant de 27 ans, qui avait été arrêté lors des manifestations étudiante de 1999. Il avait été condamné à la peine capitale, mais la condamnation avait été cassée. En 2006, après avoir subi 7 ans de prison, les geôliers ont déclaré sans aucune explication qu’il était décédé de « mort naturelle » !!!
– Zahra BANI-YAGHOUB, https://en.wikipedia.org/wiki/Zahra_Bani_Yaghoub, 27 ans, médecin et étudiante de la faculté des sciences médicales de Téhéran a été arrêtée en compagnie d’un jeune par la Brigade des mœurs et avait été conduite à la prison de cet organisme à Hamadan. Sa mort a été annoncée 48 heures plus tard sans aucun détail.
– Ebrahim LOTFOLLAHI, 27 ans, étudiant en droit et originaire du Kurdistan a été arrêté lors des examens le 27 décembre 2007 à Sanandadj par les agents des renseignements. 19 jours plus tard, sa famille était à son enterrement au cimetière de la ville !
– Omid Reza SAYAFI, bloggeur de 28 ans, a été condamné à deux ans et demi d’emprisonnement par la 15éme section du tribunal révolutionnaire de Téhéran pour « propagande contre régime », et « insulte envers les ayatollahs Khomeiny et Khamenei ». Le 18 mars 2009, sa mort à la prison d’Evin a été annoncée.
– Akbar MOHAMMADI a été arrêté lors des mobilisations étudiantes de l’été 1999 et condamné à 15 ans de peine. En prison, il a entamé une grève de la faim pour protester contre le manque des soins médicaux. Il est décédé étrangement le 30 juillet 2006. Ses amis ont rapporté qu’ils avaient entendu ses cris sous la torture.
– Valiollah FEYZ-MAHDAVI, condamné à mort en raison de ces « liens » avec les
« Moudjahidine du peuple » avait entamé une grève de la faim pour atteinte à ses droits. Il a été déclaré mort en septembre 2006 sans qu’on ne donne aucune explication.
– Abdorreza DJABARI, également « lié » à la même organisation, avait été blessé lors de son arrestation. Après avoir été traîné pendant 7 ans dans les différentes prisons, de Dizel-Abad (Kermanshah) à Evin en passant par la prison Redjayi-Shahr, il a été déclaré mort dans cette dernière prison en novembre 2009.
– Amir-Hossein HESHMAT- SARAN https://en.wikipedia.org/wiki/Amir_Hossein_Heshmat_Saran, secrétaire général du « Front d’union nationale » a été arrêté en 2003 et condamné à 8 ans de prison. En mars 2009 il est tombé dans le coma à la suite de mauvais traitements des geôliers. Il a été transféré menotté à l’hôpital Rédjayi (Karadj). Il est décédé 48 heures plus tard, le 7 mars 2009.
– Omid Reza MIR-SAYAFI https://en.wikipedia.org/wiki/Omid_Reza_Mir_Sayafi , blogueur de 28 ans arrêté enmars 2009, pour ses activités dans le domaine artistique et musical. Les agents du régime l’ont accusé d’avoir insulté Khomeiny et Khamenei. Sa mort a été annoncée fin mars 2009. Les activistes des droits de l’Homme en Iran ont signalé « les pressions psychologique » et le manque des soins médicaux » comme causes de sa mort. Son nom avait été cité aussi dans un rapport des Reporters sans frontières. Son frère avait déclaré avoir vu les traces de torture sur son corps, lors de son enterrement.
– Amir Djavadi FAR, 25 ans, étudiant en management à l’Université Libre de Ghazvin, arrêté le 9 juillet 2009 lors des évènements ayant suivi l’élection, a trouvé la mort à la suite de la torture subie. La direction de la prison a dit qu’il était mort d’une méningite.
– Mohammad KAMRANI, étudiant, arrêté lors des manifestations de 2000,a trouvé la mort à la suite des tortures subies. Comme d’habitude, le régime a annoncé qu’il est mort de « mort naturelle » alors qu’il n’avait que 18 ans !!!
– Mohsen ROUHOLAMINI http://www.theguardian.com/world/2009/jul/26/iran-political-prisoners-mohsen-rouholamini, a été arrêté le 9 juillet 2009 par les agents « civils » des renseignements, et conduit au centre de détention de la police près de la place Enghelab. Le lendemain, il a été transféré à la terrible prison de Kahrizak (au sud de Téhéran) en compagnie d’autres prisonniers. Hossein AlaÏ, un ancien commandant des « Pasdarans » (Gardiens de la révolution » a cité le père de victime : « Mon fils a été sauvagement mutilé lors de l’arrestation. Quand j’ai vu son cadavre, j’ai constaté qu’ils lui ont fracturé sa bouche. »
Le père de Mohsen, un des conseiller de Mohsen RezaÏ (candidat à l’élection présidentielle) a déclaré : « A l’aide des responsables du gouvernement Islamique, j’ai pu étudier le dossier de mon fils. Le lieu de sa mort était rendu illisible. Il semble qu’après blessure, il n’ait pas reçu les soins adéquats et qu’en raison de forte fièvre, il a attrapé la méningite. Il avait été transféré à l’hôpital incognito, et le lendemain son cadavre avait été transféré à la morgue ».
– Ramin AGHAZADEH-GHAHREMANI, faisait partie des jeunes arrêtés à la suite des contestations des résultats des élections de 2009.
Alors que les signes de maltraitances et de torture étaient visibles sur son corps, il a été libéré 15 jours plus tard. Mais il est mort 2 jours après sa « libération » à la suite d’une embolie pulmonaire.
– Hoda SABER http://www.bbc.com/news/world-middle-east-13741374, militant du « mouvement des religieux nationalistes », journaliste et prisonnier politique, avait entamé une grève de la faim en signe de protestation contre la mort plus que suspecte de Mme Halé Sahabi en prison. Il a reçu de nombreux coups en présence d’une soixantaine de prisonniers. Il est décédé à l’hôpital en raison d’une hémorragie interne.
– Mohsen DOKMECHI, a succombé en prison en avril 2011. Il souffrait d’un cancer qui n’a pas été soigné en prison. Madame Maryam Alangui, son épouse, a déclaré à la BBC que son mari avait besoin de chimiothérapie et qu’il n’en a pas eu.
– Hashem RAMEZANI et Kaveh AZIZPOUR, deux prisonniers kurdes ont trouvé la mort après leur arrestation. Aucune information n’a été donnée aux familles concernées.
– Hassan NAHID, ingénieur des télécommunications, avait été arrêté sous l’accusation d’avoir divulgué des documents classifiés comme secrets. Il est mort en prison, faute de traitement médical.
– Selon Amnesty Internationale, en mars 2010, et à la suite d’accrochages entre des prisonniers et des gardiens de la prison Ghezelhessar (Karaj), 14 prisonniers ont trouvé la mort.
– En aout 2010, Nasser KHANI-ZADEH, prisonnier politique kurde est mort dans la prison d’Urmia. Il avait été condamné à 18 mois de prison !
– En juin 2012, la prison de Rajaee Shahr (Karaj) a été encore la scène d’agressions violentes envers des prisonniers. Mansour RADPOUR (condamné à 8 ans de prison), est décédé à la suite de maladies dues à son emprisonnement.
– En juin 2012, La prison de Rajae Sharh (Karaj), a annoncé la mort de Seyed Mohammad sans donner aucune autre explication.
Mehdi Zalieh NAGHSHBANDIAN, prisonnier kurde ayant passé plus de 20 ans dans les prisons de la République Islamique.
– En avril 2013, Alireza KARAMI KHEYRABADI, condamné à perpétuité, est mort selon la direction de la prison des suites d’une méningite. Apparemment, cette maladie est très courante dans les prisons iraniennes !
– En juin 2013, Afshin OSSANLOU, ouvrier et frère de l’ancien syndicaliste Mansour Ossanlou (réfugié à l’étranger), est mort soi-disant à la suite de l’infarctus, toujours à la prison de Rédjayi Shahr. Auparavant Il avait été opéré dans le passé à la suite des tortures et mauvais traitement.
– En aout 2013, Payam ESLAMI, prisonnier de droit commun s’est pendu à la prison de Gohardasht Rajaee Shahr (Karaj) après avoir supporté des « traitement punitifs ».
– En aout 2013, Saïd KAMALI, qui faisait les travaux de maintenance, est mort d’électrocution à la prison de Zahedan (province du Baloutchistan).
– En mars 2014, Le prisonnier baloutche Ali NAROUYI est décédé à la prison d’Urmia. Il avait des signes de torture sur le corps.
– En aout 2014, Mostafa NOSRATI, prisonnier politique, a trouvé la mort à la prison de Bandar-Abbas (sud de l’Iran), à la suite d’une fracture de la hanche et d’une hémorragie interne.
– En aout 2014, à la suite d’un incendie à la prison de Shar-e-Kord (près d’Ispahan) , au moins 13 prisonniers ont trouvé la mort.
– En septembre 2014, le corps sans vie de Bahram TASVIRI-KHIABANIa été découvert dans sa cellule à la prison Gohardasht Rajae Shahr ( Karaj). Prisonnier de droit commun, il avait auparavant témoigné sur la torture et le viol dans cette prison (Une vidéo existe).
– En novembre 2014, Amin POUR-MOHSEN, prisonnier de droit commun, est mort dans des conditions suspectes et inexpliquées à la prison de Shiraz (Sud de l’Iran).
– En mai 2015, un jeune prisonnier, Abdolvahed GOMSHADZEHI, est mort à la prison de Zahedan en raison de manque de soins.
– En juin 2015, Anvar LADJAVARDI qui purgeait les derniers jours de sa peine a trouvé la mort. Le directeur prison a parlé d’un arrêt cardiaque.
– En septembre 2015, Shahrokh ZAMANI, leader socialiste, et syndicaliste, est mort à la prison de Gohardasht Rajaee Shahr (Karaj). Il avait eu un entretien avec sa famille à la veille de sa mort et avait passé la nuit avec ses amis. Le lendemain, il avait été vu avec un visage tuméfié au retour de sa « pause en plein air ». La prison, a annoncé qu’il aurait été victime d’une « crise cardiaque » soudaine ! La demande d’autopsie, initialement refusée, aurait été finalement effectuée sous la pression de sa famille.
Le droit des femmes selon Rouhani
-Dernière liste des prisonnières politiques Iraniennes détenues dans la seule prison d’Evin à Téhéran? .?
La liste suivante comprend les prisonnières politiques, actuellement arbitrairement enfermées dans la Section des femmes de la prison d’Evin, à Téhéran. Ces prisonnières ont été condamnées au total à plus de 190 ans d’emprisonnement.
Selon les derniers rapports parvenus, il y a actuellement 22 femmes détenues dans cette Section, dont 15 d’entre elles sont des militantes politiques et civiles, 6 d’entre elles sont issues de minorités religieuses, et l’une est emprisonnée pour des accusations « d’Espionnage » supposées.
Ces prisonnières politiques ne sont pas les seules en Iran, elles sont des centaines d’autres sont enfermées arbitrairement dans d’autres tôles sinistres du régime.
Prisonnières politiques et militantes de droits civils:1. Bahareh Hedayat, condamnée à 9 ans et 6 mois de prison ;2. Narges Mohammadi, condamnée à 6 ans de prison ;3. Hakimeh Chokri, condamnée à 3 ans et 6 mois de prison ;4. Neda Mostaghimi, condamnée à 3 ans de prison ;5. Sajedeh Arabsorkhi, condamnée à une année de prison ;6. Maryam Shafipur, condamnée à 2 ans et 6 mois de prison ;7. Atena Farghdani, dessinatrice, condamnée à 12 ans et 9 mois de prison ;8. Atena Daemi, condamnée à 14 ans de prison ;9. Roya Saberinejad Nobakht, condamnée à 7 ans de prison ;10. Farideh Sangli, condamnée à 3 ans de prison ;11. Mariam Akbari Monfared, condamnée à 15 ans de prison ; 12. Sedighe Moradi, condamnée à 10 ans de prison ;13. Reyhane Haj Ebrahim Dabbagh, condamnée à 15 ans de prison ;14. Behnaz Zakeri, condamnée à 10 ans de prison ;15. Zahra Zehtabchi, condamnée à 12 ans de prison.
Condamnée pour être des adepte de la foi Bahaï (une des minorités religieuses parmi les plus persécutées en Iran) 16. Mahvash Shahriari, condamnée à 20 ans de prison ;17. Elham Farahani, condamnée à 4 ans de prison ; 18. Fariba Kamalabadi, condamnée à 20 ans de prison ; 19. Nasim Bagheri, condamnée à 4 ans de prisons ; 20. Faran Hesami, condamnée à 4 ans de prison.Condamnée pour s’être convertie au Christianisme21. Maryam Naghash Zargaran, condamnée à 4 ans de prison.
Condamnée pour « Espionnage »22.Elham Barmaki, condamnée à 5 ans de prison.
Le prochain commentaire qui fera le reproche de ne pas parler de tel ou tel régime dictatorial en même temps que celui-ci sera retiré. Les procès d’intension à deux balles, c’est une technique qui ne marche pas sur indymedia nantes. Les commentaires sont là pour apporter des informations complémentaires, pas pour décridibiliser l’autre au jeu du « qui a la pire »…
Merci.
(ps: on ne le souhaite pas mais le jour où les gens qui interviennent là du bout des doigts devront se construire politiquement dans de telles conditions d’oppression, on verra si absolument tou-te-s celleux qui seront en résistance à leurs côtés seront aussi pur-e-s et parfait-e-s qu’ils l’exigent…)