A propos du camp de bure
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Catégorie : Global
Thèmes : Contre-sommets
Cela je l’ai déjà exprimé dans des textes disponibles sur le site de « Non Fides », comme « A propos de l’appel au camp de Valognes », « Brèves notes sur Valognes et après », « Brèves notes sur le Chefresnes », etc. J’y rajoute ici le texte « Autonomie, violence et politique », qui critique de façon intéressante les appels au camp de Malville, en 1977. La situation a certes changé depuis lors, mais en pire ! A l’époque, face à l’ancien militantisme, bien marqué par le léninisme et en cours de décomposition, était en train d’apparaître la figure du nouveau néomilitantisme d’aujourd’hui, qui combinait déjà, mine de rien, les pires travers du passé et ceux du présent. Ces derniers dérivaient plutôt des idéologies « moléculaires » qui commençaient à être à la mode, façon Deleuze, que de l’idéologie marxiste-léniniste d’antan. A la différence que, à l’époque, les oppositions révolutionnaires au nucléaire civil et militaire avaient, bien que minoritaires, le vent en poupe en Europe de l’Ouest. Ce qui n’est plus le cas actuellement.
Lire la suite ici.
Pourquoi ce genre de merde passe sur indymedia nantes?
What the hell??
Ce texte qui explique où va Dréan (sur internet) et surtout où il ne va pas (« des rencontres aussi lamentables que le camp de Bure », quel devin, il aurait du présenter la météo à la télé !), est en réalité sous-titré ‘Lettre aux amis de « La Discordia »’, du nom d’une « bibliothèque autonome (et déficitaire) » ouverte il y a peu à Paris (http://www.non-fides.fr/?A-propos-du-camp-de-Bure).
On a donc le faux choix entre les amis qui seront à Bure, et les amis du nord-est parisien. Quant aux autres, tous les autres, compagnons ou complices qui ne s’organisent pas sur la base des amitiés politiques mais par affinités, il reste le vaste champ de la conflictualité sociale.
Ma parole, ce site n’est plus un simple défouloir mais de véritables chiottes dans lesquelles chacun y soulage sa diarrhée … Tourista prends du charbon si t’as du mal a te retenir.
Après, le petit sous-titre, jusqu’au nom de l’auteur, me semble quand même relativement secondaire … enfin, personnellement j’ai tendance à regarder le fond d’abord, et ma foi, je trouve que ça raconte des choses intéressantes …
Quant à cette phrase qui me laisse perplexe : « Quant aux autres, tous les autres, compagnons ou complices qui ne s’organisent pas sur la base des amitiés politiques mais par affinités, il reste le vaste champ de la conflictualité sociale. » J’ai rien compris, et je me sens aussi débile que quand j’essaie de lire Tiqqun et autres conneries réservées à des initiés, et qui essaient d’avoir l’air intelligents avec des grands mots que personne à part eux ne comprennent …
J’offre une prime de 1000 $ à qui réussit à comprendre le commentaire crypto-radical de « tourista », au-delà des tics de langages et de la prose anarcho-appeliste…
tourista ne semble pas vouloir laisser le droit à André Dréan d’exister ni d’émettre des critiques (sans nous dire pourquoi), et cela semble le gêner vraiment très fort (sans nous dire pourquoi non plus) qu’une « bibliothèque autonome (et déficitaire) » soit née à Paris (et qui se définit d’ailleurs comme une bibliothèque anarchiste).
tourista doit très certainement être atteint du syndrome dit de la tourista, mais dans ce cas là cher compagnon affinitaire, il est conseillé d’aller aux toilettes, tu te sentiras plus léger après… Puis c’est l’été, la conflictualité sociale t’attends !
L’anonymat c’est super, mais pas quand ça ne sert qu’à dire de la merde sur les gens sur internet, de la merde qu’on se garde bien de leur dire en face, évidemment…
De mon coté, je suis ravi de voir qu’il est encore possible de critiquer l’hégémonie idéologique du zadisme en France, merci donc à Dréan, et merci à Non-fides pour son corpus critique extrêmement serieux, et aussi à la Discordia, un lieu qui m’a beaucoup apporté depuis son ouverture, et c’est bien le premier ! Parce que yen a marre du faux-choix entre des soupes populaires/ »cinemas auto-organisés » et des caves clandestines où personne ne veut plus mettre les pieds tellement ça pue les vieux aigris et les jeunes disciples/main d’œuvre à genoux. Rien que d’y penser, c’est à peu prés aussi horrible, cher tourista, que de t’imaginer sur ta cuvette.
SPAGULAX
C’est ça la conflictualité sociale ?
http://cettesemaine.info/breves/spip.php?rubrique95
Un choix des quelques dépêches AFP qui ne mentionnent pas la mainmise de l’extreme-droite poujadiste et régionaliste dans les attaques de radars ?
Alors non merci la conflictualité sociale… Et vive la conflictualité révolutionnaire DANS la conflictualité sociale ! Et mort aux facho-compatibles !
Rappel :
Incendies de bornes ecotaxe et racket politique
Brèves du désordre, 9 novembre 2013
Si beaucoup de ces attaques de bornes/portiques ecotaxe ou de radars restent anonymes depuis le début (à l’exception des quatre premiers radars revendiqués par des autonomistes bretons), le mouvement de destruction commence à faire l’objet d’un racket politique de l’extrême-droite, comme ces bornes incendiées à Saint-Gilles signées CRAV ou, à Paris, ces ex-du Printemps Français qui ont commencé à saboter un portique dans le 16e arrondissement ( !) avec la banderole du groupe « Hollande-Démission ».
Si toutes les autres attaques restent encore anonymes, comme en Charente ou en Isère il y a peu, et peuvent donc appartenir à tous, ce n’est pas le cas de celles qui sont siglées. Malgré tout, quoi que chacun puisse penser des nombreux individus (en dehors bien sûr de tout réflexe para-policier de mettre des étiquettes là où règne le gris de l’anonymat) qui s’organisent de nuit pour causer des dizaines de milliers d’euros de dégâts à l’Etat, la question à se poser n’est à notre avis pas : « qui sont ces anonymes ? », mais pourrait plutôt être : « quelle contribution révolutionnaire puis-je apporter dans ou à côté de ce bordel ? » ; « comment rendre ce mouvement d’attaque de biens étatiques plus incontrôlable et plus vaste dans son contenu et ses cibles ? » ; « comment, par son silence et son inaction, ne pas laisser aux réactionnaires la diffusion de l’offensive et ne pas relégitimer la gauche dans sa défense d’un Etat transformé en « bien public » ? ».
Quand gronde la colère, même quand cela part de bases qui ne nous plaisent pas (mais peut-on dire qu’une colère pour qu’une usine de merde ne ferme pas a des bases plus intéressantes ?, ou que défendre l’école et la famille en matière d’expulsions de sans-papiers est moins réactionnaire ?), quand gronde la colère donc, c’est à chacun qu’il revient de pousser ses propres perspectives anti-autoritaires, plutôt que d’attendre la situation idéale ou de rester d’éternels spectateurs.
Les temps sont comme cela. La gôche et ses satellites porteurs d’illusions progressistes et émancipatrices sont mortes depuis un bail (on ne les regrette pas). L’ambiguïté est de mise partout. Dans la moindre des luttes larges (comme la ZAD et sa défense réac de la terre nourricière) ou dans la rue (comme à Trappes face au zèle policier, et sa défense réac de l’oppression religieuse), et jusque dans nombre de centres sociaux du mouvement. Cependant, l’expérience historique nous apprend que si la colère explose rarement sur des bases qui nous satisfont (la Commune de Paris était blindée de patriotisme franchouillard anti-allemand à ses débuts), mais plus souvent sur un prétexte -bienvenu ou malvenu- dans un contexte de mécontentement social, elle nous dit aussi que cette colère peut parfois s’étendre bien au-delà de son prétexte étroit initial, transformant alors parfois le mécontentement en soulèvement. A chacun de s’en donner les moyens et d’apporter ses contenus et ses perspectives enflammées.
http://cettesemaine.info/breves/spip.php?article648
Merci à l’intellectuel de service pour son texte, merci à son éditeur virtuel de le publier sur son site mao-compatible (grâce au barbarisme « mao-libertaire », pourquoi pas stalino-anarchiste pendant qu’on y est ? : http://non-fides.fr/?Quelques-mots-sans-importance-sur) et encore merci à la petite nouvelle bibli amie de Dréan qui a déjà réussi à faire rimer ville et vie en quatre débats (dont un publicisé sur Paris Luttes). Et puis aussi mort aux autres !
Pour des gens qui affirmaient il y a peu dans leur mea culpa autojustificatif « nous ne participons pas aux « débats » par commentaires interposés sur Indymedia Nantes », vous auriez mieux fait de vous tenir, pour une fois, à vos grandes déclarations d’intention.
Fides signifie aussi bien foi que confiance. Définitivement non fides…
hep, les parisiens, vous zêtes pas fichus de faire des commentaires sans que sa dégénère, qui plus est dans le scato ?
Les deux premiers posts étaient pourtant clairs : le premier trouvait le texte de Dréan abusif, et le second pointait l’expression « amis de la Discordia » présente sur Non-Fides et délibérément omise ici, comme étant chelou dans la bouche d’anti-autoritaires.
Vous connaissez le livre « A nos amis », j’imagine, qui théorise l’amitié politique, une manière de s’organiser qui s’oppose à celle en affinités ou par intérêts (cf. édito de Ruines n°1) généralement employé par les anars.
Qu’un intello de service suivi d’un site au « corpus critique extrêmement serieux » (tu t’entends quand tu parles ?) reprennent à leur compte ce concept d’amitié politique alors que ses promoteurs seront en nombre à Bure, voilà le rapprochement (sémantique pour commencer ?) qui était critiqué.
Sortez un peu de vos chapelles !
C’est marrant, le « nantais » semble très parisien lui aussi !
mieux vaut etre « mao-compatible » que facho-compatible avec une prose de mao-appelliste…
pour l' »anonyme » de 23h14…
> des dizaines de milliers d’euros de dégâts à l’Etat, la >question à se poser n’est à notre avis pas : « qui sont ces >anonymes ? », mais pourrait plutôt être : « quelle >contribution révolutionnaire puis-je apporter dans ou à >côté de ce bordel ? »
…et voilà que nos prêtres du « vaste champ de la conflictualité sociale » nous proposent des chouettes idées pour faire écrouler l’État avec des grosses factures :
http://cettesemaine.info/breves/spip.php?article1104&lang=fr
Franchement, Cette semaine là on o bien rigolé!
Pris la main dans le sac sur la question des radars et des fachos, les trolls fidesiens tentent de relancer le débat encore ailleurs, avec celle de l’auto-organisation dans les quartiers (les bouches d’incendie). Je vais finir par croire que votre réputation de mauvaise foi systématique et de critique critique de tout ce qui n’est pas vous comme seul critère est justifiée.
Une dernière fois :
– Dréan a-t-il oui ou non employé l’expression « aux amis de « La Discordia » » comme sous-titre de son texte sur Bure censé notamment critiquer les appellistes ? Plutôt que « aux compagnons de « La Discordia » » par exemple.
– Ce sous-titre malheureux (ou délibéré ?) a-t-il oui ou non été omis sur Indymedia Nantes ? Et si c’est une erreur, pourquoi Non Fides l’a laissé ? Pourquoi ce double langage de Dréan ?
– Le concept d’amitié politique est-il cohérent avec celui d’affinités ou d’intérêts réciproques des anars ?
Et oui, je traîne bien sur Nantes depuis des années et même sur la Zad contre l’aéroport, où on a déjà fort à faire avec les amis et leurs amis. D’où mon agacement à propos de l’introduction de cette proposition chez des compagnons. Je bouge ce soir sur Bure et vous laisse à vos commentaires de cour d’école parisiens. Restez dans vos lits idéologiques douillets.
Pour tes questions, le nantais-parisien, relis le commentaire « screugneugneu ».
Et puis relis aussi ce texte-ci, qui déjà à l’époque répondait bien à tes conneries « sociales » fourrés de « prétextes » (des prétextes pour les curés soi-disant anarchistes de garder le pouvoir au sein de leur minable petite boutique) :
http://www.non-fides.fr/?Ecotaxe-Fronde
Histoire de recentrer la discussion sur Bure, je voudrais préciser que : 1/ Je parle en connaissance de cause car je suis déjà passé à Bure, à Bonnet, à Bac-le-Duc, entre autres, à plusieurs reprises depuis quinze ans. Voir, en particulier, le tract diffusé à Bac-le-Duc, dans le « Bulletin » numéro 2 de la CCSN, à laquelle je participais. Au cours de cette période, il n’y a pas eu d’oppositions conséquentes au nucléaire dans la région. Le seul fait marquant, ou presque, a été le sabordage bienvenu de la conférence citoyenne, goutte d’eau dans le marécage local du citoyennisme. Ce qui a dominé, plus qu’ailleurs peut-être, ce sont les jeux habituels de partis, de lobbies et d’oppositions à genoux de maires, en particulier à Bonnet, toujours prêts à retourner leur veste. Prétendre le contraire, c’est faire passer des vessies réformistes pour des lanternes révolutionnaires. 2/ Ce que les oppositions conséquentes au nucléaire, y compris donc la CCSN, disent depuis longtemps, c’est que l’époque du nucléaire géré dans le cadre de l’Etat nation hexagonal est terminée. Il est géré, y compris ses poubelles donc, de façon nationale et supranationale. Par exemple, en partie, les ordures nucléaires générées ou traitées en France vont s’entasser, à concurrence de 25 % derrière l’Oural. Voir aussi « La Java atomique », texte rédigé par deux personnes, dont moi. 3/ Pourquoi alors ces mensonges, y compris par omissions, dans les textes d’appel à Bure ? De mon point de vue, pour justifier la tenue du camp et y attirer aussi des révoltés sincères, mais peu au fait de l’histoire du nucléaire, y compris localement. 4/ La multiplication d’oppositions effectives au nucléaire, par la plume ou par d’autres moyens, disons moins débonnaires, même réalisées en cercles restreints, est certes souhaitable. Mais, pour cela, il suffit que les premiers concernés y prennent part par eux-mêmes et pour eux-mêmes, sans inventer des prétextes et des justifications ineptes, du genre bloquer Bure, c’est bloquer l’ensemble de la filiaire nucléaire hexagonale ! Affirmer de telles choses, c’est nous rejouer la partition de l’action exemplaire censée mobiliser autrui, valorisée parce que valorisante pour ses auteurs. Partition « partitiste » par excellence. C’est cela que je n’accepte pas.