La journée aurait pu être belle…

Les gendarmes mobiles déboulent de bonne heure et en masse côté pont sur le Tescou et chargent direct : face à eux des bagnoles de civils puis un tripode puis 2 boeufs avec de belles cornes puis un tracteur et enfin une barricade humaine avec 5 copains et copines enterrés jusqu’à hauteur des seins. Ils la contournent pour entrer sur le site du chantier et c’est alors escarmouches et lacrymos. Puis cela se calme un peu, on les repousse et le point de fixation se fait au niveau des enterrés. Les médias passent, les pompiers passent et le temps aussi et le temps, c’est des arbres sauvés…Les machines sont alentours mais ralenties de toute part par des blocages mobiles.

En début d’aprèm, certains enterrés doivent sortir de terre pour raison médicale mais on arrive à remplacer ceux qui sortent !

Puis vers 16h, alors que l’orage gronde sur nos têtes depuis près de 2 heures, et que l’on pense les machines rentrées au bercail, les derniers journalistes s’en vont et c’est le déchainement de violence : les GMs chargent en passant SUR les copains enterrés, plusieurs blessé-e-s. Puis nous sommes repoussés le long du Tescou et, horreur !, les machines rappliquent pour bosser qques heures.

Il faut tenir bon alors que cela négocie en haut lieu. Demain, soyons aussi nombreux, inventifs et combatifs qu’aujourd’hui. Pour ceux qui ne savent pas encore quoi faire, passez à Barrat tôt (5h30, 6h) on vous placera ! Et pour les autres téléphonez aux déboiseurs et aux décideurs (Cf. articles précédents).

Résistance et sabotage !

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