Intervention de nurit peled à la session finale du tribunal russell sur la palestine
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Je voudrais dédier ces mots à notre bien-aimé Stéphane Hessel à qui je fus présentée par l’intermédiaire de mes enfants Elik et Guy qui l’admiraient profondément et qui ont été inspirés par lui pour leur propre lutte contre l’occupation de la Palestine.
Je voudrais aussi dédier ces mots à la mémoire d’un jeune homme qui a l’âge de mes enfants, le martyr Mo’ayad Nazeeh Ghazawna (35 ans) qui est mort hier à l’hôpital de Ramallah. Mo’ayad a été grièvement blessé il y a 3 semaines par un tir de gaz lacrymogène utilisé par les forces d’occupation israéliennes. Et les dédier aussi à tous les enfants des mères palestiniennes qui ont été tués, mutilés, torturés, qui ont été kidnappés dans leurs lits chaque nuit et jetés dans des cellules solitaires, coupés de leurs parents et de leurs familles, interrogés dans les conditions les plus cruelles, traumatisés à vie, pour avoir juste jeté des pierres ou traversé une route réservée aux Juifs, ou être revenu de l’école vers leur village en traversant la « barrière de sécurité » à travers un trou. Ces enfants et leurs parents ne peuvent jamais être entendus dans aucune cour ou aucun tribunal dans le monde. Leur parole n’a aucune validité dans le système judiciaire occidental. La sentence contre eux est toujours déjà formulée. Ce sont des criminels par le seul fait qu’ils sont palestiniens. Et ce seul fait autorise leurs oppresseurs à les traiter comme des êtres à qui on peut refuser tout statut social ou légal et dont la vie impunément n’a pas d’importance.
Ces enfants et leurs parents protestent chaque vendredi contre le Mur de l’Apartheid et les colonies à Nabi Saleh, Qaddum, Masaara, Nilin, Bilin et Bet Umar, pour nommer quelques villages, dont les maisons sont démolies avec des excuses qui proviennent de ce que le sociologue Stanley Cohen appelle le « kitsch sioniste ». Ces enfants et leurs parents ont reçu, peut-être pour la première fois, une véritable écoute avec le Tribunal Russell sur la Palestine.
Les Palestiniens ne sont pas autorisés à quitter leurs maisons, même pour aller dans un village voisin ou pour rendre visite à leur famille. Ils nous ont laissé voyager seuls jusqu’à Bruxelles. Mais nous, qui sommes si privilégiés, nous devons être leurs représentants. Nous ne pouvons pas nous permettre, comme le répétait toujours Stéphane, d’être exaspérés parce que l’exaspération est un refus de l’espoir et nous, qui pouvons parler et qui avons le privilège d’être entendus, nous devons créer l’espoir pour ceux qui n’en ont pas.
Les gens qui ont survécu à Auschwitz disent souvent qu’un des faits les plus exaspérants, c’est que personne n’ait connu leur souffrance ou vu leur misère. Le monde n’a jamais été intéressé par la souffrance humaine, surtout quand elle survient dans sa périphérie et cette souffrance a toujours été classée sous le vocable « politique ». C’est à peine si quelqu’un étudie aujourd’hui ou enseigne sur la souffrance palestinienne et les conséquences dévastatrices de l’agression israélienne pour les enfants et leurs familles. Alors savoir qu’il existe une institution experte, respectable, qui a de l’influence, qui est consciente de leur misère et qui se bat pour leurs vies, leur dignité et leur liberté, est une motivation pour tous ceux qui résistent au mal israélien, Palestiniens comme Israéliens, pour continuer à se battre et à vivre. Et je comprends que cela a été un des buts principaux du Tribunal Russell. L’autre but est de trouver suffisamment de preuves pour incriminer Israël et ses complices occidentaux en des termes qu’ils ne peuvent pas ignorer.
Israël a réussi à faire sa propre publicité pour apparaître comme une démocratie, mais le tribunal a établi que c’est un Etat d’apartheid selon la loi internationale, un régime d’oppression qui prive la moitié de la population dominée de droits aussi élémentaires que l’accès à l’eau en été. Giorgio Agamben a récemment dit : « l’Etat d’Israël est un bon exemple qui montre comment, quand l’état d’exception se prolonge, toutes les institutions démocratiques s’écroulent. C’est ce qui est arrivé à la République de Weimar ».
Israël est parvenu à un sommet inimaginable du Mal. Et d’ailleurs beaucoup de gens dans le monde ont peine à imaginer qu’il en soit ainsi.
Qui aurait pu imaginer des voyous juifs, portant des bottes noires et des casques, avec des armes à feu et des bâtons, lâchant leurs chiens contre des enfants et des personnes âgées, laissant mourir de soif dans le désert ceux qui cherchent asile, laissant mourir de faim des grévistes de la faim ou punissant ces prisonniers et leur famille en les envoyant dans des cellules d’isolement ? Qui aurait pu imaginer des docteurs juifs emmenant une femme blessée hors de l’hôpital et la laissant mourir de soif sur une route déserte, qui aurait pu penser que des soldats juifs cassent le cou d’une jeune fille avec un foulard rose parce qu’elle protestait contre l’oppression ? Qui aurait pu imaginer une éducation de jeunes filles juives consistant à battre et à harceler des femmes et des enfants ou une jeune femme soldat juive recevant une décoration pour avoir assassiné un garçon palestinien qui allait chercher son gâteau d’anniversaire ?
La seule conclusion possible, c’est que le mal israélien n’a rien à voir avec le judaïsme et que ce qui se manifeste avec le comportement israélien, ce n’est pas la judéité. C’est du racisme colonialiste, nationaliste et chauvin et cela doit être traité ainsi.
Stéphane Hessel était parfaitement clair sur tout cela, et un autre camarade militant Michel Warschawski l’a ainsi décrit : « Stéphane Hessel n’était pas seulement la conscience du XXe siècle mais la conscience juive en tout ce qu’elle a de meilleur ».
Le Tribunal Russell a démontré et, il faut l’espérer, continuera de démontrer cette conviction de Stéphane que la pire attitude en face de l’injustice est l’indifférence. Ou le déni. L’indignation et l’engagement sont les seules réponses possibles face au Mal. Et pour cela, je veux remercier chaleureusement tous ceux qui font le travail. Il est très important pour nous, par-dessus tout, de savoir qu’il y a des gens ici qui ne lâcheront pas jusqu’à ce que le mur s’écroule et que la justice s’impose.
Nurit Peled-Elhanan
Bruxelles le 17 mars 2013
Le conseil municipal de Jérusalem a lancé en décembre dernier la construction d’une voie à grande circulation qui coupera en deux le village palestinien de Beit Safafa, afin de desservir les colonies voisines. Cette route, qui s’inscrit dans un projet plus vaste, illustre l’évolution de l’aménagement de Jérusalem où, à l’Est, ce conflit au sujet d’une route est bien plus qu’une simple lutte entre une municipalité et des résidents. Sous couvert de la construction d’une route « moderne » reposent les fondations d’une occupation israélienne toujours plus enracinée. L’histoire de cette route est une illustration des moyens mis en oeuvre pour l’enracinement de l’occupation.
Alors que les autorités israéliennes considèrent Beit Safafa comme une banlieue du ’Grand Jérusalem’, ses habitants palestiniens voient leur commune comme un village : : ce n’est qu’après 1967 que l’ancien village de Beit Safafa fut absorbé par l’agrandissement de Jérusalem. L’autoroute 50, dont la construction est déjà en plein développement, coupera le village en deux. Les villageois sont indignés et ont manifesté contre la municipalité ces dernières semaines.
Khalil Alian est à la tête du conseil municipal de Beit Safafa qui conduit les négociations avec la ville de Jérusalem. Il accueille ses invités dans sa maison de Beit Safafa avec une histoire. « Dans mon enfance, quand je ne faisais pas mes devoirs, mon grand-père me racontait des histoires. Je me souviens encore de celle du chat et de la souris : le chat chassait la souris qui se cachait dans son trou. Celle-ci entendait le chat miauler à l’extérieur et n’osait pas sortir. Les miaulements s’arrêtèrent quand la souris entendit les aboiements d’un chien et crut qu’elle était en sécurité. Alors qu’elle sortait, le chat l’attrapa. » « Mais comment se fait-il que tu sois encore là alors que le chien est en train d’aboyer ? » s’écria la souris. Le chat répondit avec un sourire : « Dans ce pays, si tu ne parles pas deux langues, tu ne manges pas. »
A Beit Safafa les gens parlent l’arabe mais pour chercher du travail, pour des démarches auprès des autorités ou pour se faire des amis dans les quartiers voisins, ils doivent connaître l’hébreu. Bien que Beit Safafa soit maintenant partie intégrante de Jérusalem, la Ligne Verte la traverse : de 1949 à 1967 le village était partagé entre Israël et la Jordanie, une ligne de chemin de fer le coupant en partie. Le village est maintenant réuni mais une nouvelle partition menace ses habitants avec les travaux pour l’achèvement de l’autoroute 50 qui prolonge la Route Bégin.
Les villageois s’inquiètent du bruit et des risques causés à l’environnement mais ils craignent plus encore pour leur communauté : car l’Autoroute 50 va gêner les mouvements de population dans l’enceinte du village. Les résidents ne pourront plus facilement se rendre aux écoles, à la mosquée ou visiter leur famille sans faire un long détour. Ils seront obligés de prendre leur voiture.
Les travaux pour cette route suivent un plan établi 23 ans plus tôt et constituent le lien final dans la toile tissée entre les colonies entourant Jérusalem et le réseau routier israélien. Au sud, l’autoroute 50 écoulera le trafic vers le groupement des colonies de Gush Etzion autour de Bethléem. Au nord il reliera la Route 443 qui rejoint Tel-Aviv en coupant à travers la Cisjordanie. Protégés par des murs et des barbelés, de larges portions de cet autoroute sont inaccessibles aux Palestiniens. La municipalité assure que les villageois ont donné leur accord pour la construction de cette route quand elle fut décidée en 1990, date à laquelle ils furent également dédommagés financièrement pour les inconvénients causés. Des (re)logements furent proposés. Ce qui ne suscita alors aucune protestation. Les villageois affirment qu’ils n’ont pas été correctement informés et consultés au cours de la planification des travaux. « Il y a 23 ans, cette décision faisait partie d’un plan d’ensemble pour le développement de la région qui prévoyait une route. Il n’était pas question d’une autoroute aussi importante », déclare l’avocat Kais Nasser qui, à cette heure , représente les villageois devant le tribunal compétent. « Quand on a prolongé l’autoroute dans les quartiers juifs, ils ont présenté aux résidents des plans détaillés et les ont modifiés chaque fois qu’on le leur a demandé. Les gens de Beit Safafa n’ont jamais été consultés et sont supposés accepter ce qu’il en résulte ».
En Septembre 2012, le représentant des villageois Khalil Alian fut informé par la municipalité quelques semaines avant le début des travaux. « Nous avons demandé à voir les plans et à avoir notre mot à dire. Il y a bien eu quelques réunions, mais en décembre ils ont tout simplement commencé les travaux. » affirme Alian. Le 12 décembre, les résidents ont mis en place une pétition par voie administrative contre la municipalité de Jérusalem contestant la légitimité du procédé. La Cour a rejeté leur plainte, déclarant qu’ils auraient dû la déposer en 1990. Les villageois ont fait appel de la décision et la procédure est toujours en cours. Pendant ce temps, les résidents ont lancé une série de manifestations et mènent une campagne virulente pour le respect de leurs droits. A leurs manifestations sur le site des travaux de construction, devant les bâtiments de la mairie et la Knesset, se sont joints à eux des Palestiniens, des Israéliens et des militants internationaux. Peu de medias israéliens ont rapporté l’information mais, alors que la résistance se prolonge, l’affaire commence à prendre de l’ampleur.
Pendant ce temps le chantier bat son plein malgré l’indignation publique. Les bulldozers travaillent à quelques mètres des quartiers résidentiels : tandis que la municipalité continue d’invoquer le plan de 1990, elle poursuit la distribution de permis de construire sur les terres jouxtant ce qui est en passe de devenir un axe routier de première grandeur. Ala Selman fut un des premiers à construire ici. Il voit son mode de vie menacé et il est un de ceux qui furent à l’origine de ce mouvement de contestation. Selman a cédé un bout de terrain pour y ériger une tente dédiée à la protestation. « Si vous voulez construire une route dans l’intérêt du peuple, faites-le donc. Mais ne nous passez pas dessus. » Exige-t-il.
Les exigences des villageois sont modestes : « Nous savons que nous ne pouvons arrêter la route, » dit un autre résident, qui joue un rôle très actif dans le mouvement. « Nous voulons limiter les dégâts pour notre village en obtenant une modification du plan, faisant en sorte que la route passe un peu plus bas et la faire couvrir, avec des passerelles qui uniraient les deux côtés. » Jusque là la municipalité s’oppose à cette proposition, estimant son coût trop élevé. Les protestataires doutent de la sincérité des administrateurs : « Cela ne coûterait pas en réalité plus cher. La raison pour laquelle ils ne veulent pas couvrir la route réside dans le fait qu’ils projettent plus tard de construire plus de routes de liaison à travers Beit Safafa. Ils vont petit à petit découper le village en tranches. » déclare Ala Selman.
Depuis ces dernières décennies, la communauté palestinienne de Beit Safafa s’est retrouvée de plus en plus isolée de par l’expansion rapide des populations juives avoisinantes et des colonies. Les villageois se retrouvent aujourd’hui étroitement intégrés à leur important voisinage judéo-israélien. L’accès au marché du travail israélien est à l’origine d’une relative prospérité pour le village : Beit Safafa accueille une classe moyenne palestinienne. Mais les liens sociaux vers les communautés palestiniennes des Territoires occupés et d’Israël se sont affaiblis.
L’adaptation économique et sociale a endormi la sensibilité politique de Beit Safafa. Après la première Intifada, le village n’a pas beaucoup fait les gros titres des journaux en terme d’opposition à l’occupation – contrairement à d’autres communautés palestiniennes de Jérusalem-Est. La vague de manifestations autour de la construction de cette route a remis Beit Safafa sur le devant de la scène politique – et les protestataires ont commencé à créer des liens avec d’autres mouvements plus à l’est. Ce sont les jeunes de Beit Safafa qui sont les plus virulents, s’organisant par l’intermédiaire de Facebook. Les aînés parmi les administrateurs du village sont déçus par les autorités – celles-là même auxquelles ils s’étaient adaptés : « Depuis 1949, les gens de Beit Safafa n’avaient jamais posé de problèmes pour le peuple ou pour le gouvernement d’Israël ou à leur gouvernement. Et qu’avons-nous reçu en retour ? Rien, » déclare Khalil Alian, qui est né et a grandi ici. La stratégie qui consiste à éviter la confrontation en échange de la paix et la tranquillité intérieure, dit-il, se retrouve compromise : « Israël n’a cessé de prendre de la terre à Beit Safafa pendant les dernières décennies : les quartiers de Talpiyot, Gilo, Katamonim sont bâtis sur la terre du village. Mais cette route est quelque chose de nouveau : elle commence à prendre sur le sol du village lui-même. »
Dernièrement, les manifestations ont retenu l’attention des instances politiques :au début de la semaine passée, les membres de la Knesset Ahmab Tibi (de Ra’am-Ta’al) et Micky Rozenthal (du Parti travailliste) sont venus voir la tente de protestation. « Nous agirons en faveur d’un changement du plan, car il porte un préjudice au village. Nous ne promettons rien mais nous allons essayer » a déclaré Rozenthal. Il est bien entendu que cette attention portée à un quartier palestinien relativement marginal doit être mise en perspective avec un contexte plus général.
La municipalité de Jérusalem a initié une série de mesures visant le développement des services publics dans les quartiers palestiniens, négligés depuis des décennies. Un plan quinquennal décidé par le maire Nir Barkat attribue un budget de 50 millions de shekels pour améliorer l’infrastructure de ce que les instances officielles nomment les quartiers ‘arabes’. Cette décision s’inscrit dans une intention politique plus vaste visant à l’intensification de l’emprise israélienne sur Jérusalem-Est. « Il nous faut renforcer la position de Jérusalem en tant que capitale unifiée, et nous devons montrer que nous nous préoccupons de chaque citoyen » a déclaré le ministre des transports Yisrael Katz en février 2012. Le maire Barakat, qui fut un riche homme d’affaires avant d’entrer dans ses fonctions, poursuit avec pragmatisme l’idéal israélien d’un ‘Grand Jérusalem’. Ses allures de technocrate sont simplement le résultat d’une équation basée sur l’espérance que l’évolution économique et des barrières sociales clairement définies permettront de contenir les aspirations politiques des résidents palestiniens.
Paradoxalement, alors qu’Israël étend son emprise vers Jérusalem-Est, la ségrégation s’amplifie toujours. Les relations israélo-palestiniennes dans la cité restent au mieux superficielles : depuis l’explosion de la seconde Intifada et la construction du Mur de Séparation, les contacts entre Israéliens et Palestiniens se sont spectaculairement réduits et se limitent aux relations de travail. L’adaptation est à sens unique : Il est peu probable que les voisins de Beit Safafa dans les colonies de Gilo se rendent dans le village ou qu’ils apprennent l’arabe. La fable de Khalil Alian, cependant, est valable pour la plupart des hommes (et quelques femmes) palestiniens résidents de la cité.
« Le gouvernement veut la ségrégation entre Arabes et Juifs. La route peut bien passer au milieu de notre communauté, nous n’y auront jamais un accès direct. La route n’est pas pour nous et nous en sommes conscients, » déclare Khalil Alian. « Et en plus de nous séparer des Juifs, le gouvernement nous divise de plus en plus de l’intérieur : les gens aujourd’hui diffèrent davantage en termes d’accès à la citoyenneté, au droit de vote et aux permis. »
L’autoroute n°5 s’inscrit dans un contexte. Comme l’avocat Nasser le fait remarquer, non seulement cette route n’est destinée à ne desservir que les colonies, mais « la municipalité aurait pu améliorer le flux du trafic sur les routes préexistantes et il n’aurait pas été nécessaire de couper Beit Safafa. Que la population arabe en soit la victime est entièrement délibéré. » Selon Moriah, la compagnie commissionnée pour la construction de l’autoroute, les plans sont adaptés à l’intensification du trafic – ou à l’évolution des colonies qu’elle dessert. L’autoroute, en tant que pièce d’un plus grand ensemble, illustre le changement du visage de l’occupation de Jérusalem. La gestion technocratique est devenue le modus operandi de la subordination à la colonisation. Sous couvert d’une autoroute ‘moderne’ se cachent les fondements d’une hégémonie toujours croissante exercée par les Israéliens. Cette hégémonie s’impose par des voies différentes. Dans ce cas, par la voie d’une autoroute.
http://www.ujfp.org/spip.php?article2654
Le passage d’Obama ne changera rien à la politique israélienne aussi le Bulletin Palestine en profite t-il pour proposer une sélection de 68 films, documentaires et fictions, dont 1/10 suffirait à convaincre qu’il y a une immense injustice à corriger.
DOCUMENTAIRES HISTORIQUES:
** Palestine, Histoire d’une terre. Premier grand documentaire sur la conquête sioniste de la Palestine, réalisé par Simone Bitton en 1992.
A voir en deux parties sur http://www.youtube.com/watch?v=xsqm1pkrPhA (1re partie) et http://www.youtube.com/watch?v=JweoGUBprkg (2e partie).
Occupation 101 (2006) – Un survol du conflit du 19eme siècle à la 2eme Intifada – http://www.youtube.com/watch?v=pV_T551jw88
Film complet: http://www.filmsforaction.org/watch/occupation_101_voic…ority
** Le Mur de fer (2006) – Histoire des colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés –
http://topdocumentaryfilms.com/the-iron-wall/ et http://www.youtube.com/watch?v=_MletJSqUmU
Film de Mohammed Alatar, disponible en VF à la Plateforme des ONG pour la Palestine à http://www.plateforme-palestine.org/spip.php?article2905
Palestine is still the issue (2003) – La Palestine reste la question – se focalise sur les violations des droits humains dans les territoires palestiniens occupés – par John Pilger – http://www.youtube.com/playlist?list=PL31875ADE22E8103D
Film complet : http://www.filmsforaction.org/watch/palestine_is_still_…_2002
In Search of Palestine – Edward Said’s Return Home (1998). Documentaire historique par le légendaire Edward Said – http://www.youtube.com/watch?v=ksTgAL-e9yo
** La terre parle arabe (2007) – Par Maryse Gargour – film historique se focalisant sur la préparation de la Nakba, avec interviews, documents… – Partie 1 http://www.youtube.com/watch?v=nY3v-yht_6g, autres morceaux de mauvaise qualité sur You Tube.
DVD sous-titré en Français existe mais difficilement disponible.
Disponible en streaming payant sur http://www.telecharger-film.eu/la-terre-parle-arabe
A Toulouse projection le 6/4/2013 à 20 heures
Elusive peace: Israel and the Arabs (2005) – Très bon documentaire de la BBC sur le « processus de paix” et ses échecs pendant la 2eme Intifada – http://www.youtube.com/watch?v=50ZktlbxsgY
Israel and Palestine – Years of Blood (2006) – Documentaire sur la 2eme Intifada, propagande sioniste focalisant sur le terrorisme palestinien – pt1: http://www.youtube.com/watch?v=AcwSvNyJmEc pt2: http://www.youtube.com/watch?v=4W_502tNwpI
Disponible en version française téléchargeable sur Imineo (Les années de sang Israël – Palestine)
How We Can Solve The Palestinian Israeli Problem? (2012) – donne une brève histoire depuis les origines du sionisme à l’expulsion des 750.000 Palestiniens pendant la Nakba et jusqu’à présent, avec des interviews éloquentes d’orateurs, d’universitaires et de journalistes –
http://www.youtube.com/watch?v=tynqlGmziy4
Les souvenantes (2004). Double parcours en Israël: vertical dans 50 ans de guerre et horizontal sur son objet, la terre. Quatre Israéliennes de quatre générations (73, 50, 30 et 18 ans) témoignent de leurs rapports à l’Autre palestinien et à l’état de guerre quasi continu depuis la création de l’Etat hébreu. Réalisé par Jacqueline Gesta. Extrait sur http://www.lecinemadejacquelinegesta.com/
La mère de Hamza (2008). Au cœur du conflit proche-oriental : les Palestiniens. Expulsés de leur terre en 1948, ils n’ont toujours ni Etat, ni indépendance. Pis, leur vie économique, sociale, culturelle, psychologique est dévastée (…) Repartir … de l’endroit où, ce printemps noir de 48, des communautés villageoises, chassées, purent arrêter leurs pas et devenir à vie des « réfugiés » (…). Réalisé par Jacqueline Gesta. Extrait sur http://www.lecinemadejacquelinegesta.com/
Route 181. À l’été 2002, pendant deux mois, Eyal Sivan et Michel Khleifi ont voyagé ensemble du Sud au Nord de leur pays. Pour accomplir ce voyage en terre natale, ils ont tracé leur parcours sur la ligne de partage fictive de 1947, « route 181 ». Un regard commun d’un Israélien et d’un Palestinien, un voyage déroutant au travers de Palestine-Israël.
Coffret de 4 DVDs, 30,80 euros sur http://www.momento-films.com/
Le journal d’une orange, aller simple. Les oranges de Jaffa sont connues en Europe depuis la fin du 19e siècle. D’exotiques elle sont devenues des quatre saisons. Mais elles n’en conservent pas moins une étrange beauté. La zone fruitière considérée a aussi une histoire et une date bascule : 1948…
Réalisation Jacqueline Gesta, Guy Davidi, Ala’ Abu Goush.
Extrait sur http://www.lecinemadejacquelinegesta.com/
** Jaffa, la mécanique de l’orange (2010) – Une histoire de l’orange palestinienne de Jaffa, de l’orientalisme à la conquête coloniale. « Le message d’une colonisation qui apporterait le progrès dans un monde de désolation se trouve tourné en ridicule. (…) Le film mérite d’être vu pour les questions qu’il suscite chez le téléspectateur. » (Le Monde). Film réalisé par Eyal Sivan. http://www.youtube.com/watch?v=fuDWrbkvAfg
DVD (18,20€) disponible à http://www.momento-films.com/
L’OCCUPATION:
Israel vs Israel (2011) – Le film montre 4 Israéliens qui luttent contre l’occupation des territoires palestiniens: Jonathan Pollak d’Anarchistes Contre le Mur, Yehuda Shaul de Breaking the Silence, Ronny Perlmann de Machsom Watch et Arik Ascherman de Rabbins pour les Droits Humains. http://youtu.be/T_vV7Ijlk8g
Nowhere to Go (2012) – documentaire de 30 min sur les Jahalin, Bédouins de Cisjordanie – qui risquent l’expulsion. http://www.youtube.com/watch?v=gOxwVlGn0R4
The Law in these parts (2012) – documentaire sur la loi militaire et le système judiciaire israélien dans les territoires occupés. Bien fait, il expose l’usage israélien de la torture dans la bouche des juges israéliens eux-mêmes, et il a été primé au Sundance Film Festival 2012 – http://vimeo.com/34886369
Projeté en VOSTF par Arte en février 2013 sous le « titre La loi des plus forts ». Demander la vidéo (600 Mo)
** 5 Broken Cameras (2012) – 5 caméras brisées. Documentaire d’Emad Bornat de Bil’in et comment il raconte les événements dans son village avec sa camera. Primé au Sundance film festival 2012 –
http://www.youtube.com/watch?v=XID_UuxiGxM
Diffusion en VOSTF en 2013 en France
Roadmap to Apartheid (2012) – ‘Le film définitif comparant et contrastant l’apartheid sud-africain et la politique israélienne en Palestine’. http://roadmaptoapartheid.org/
The Ultra Zionists (2011) – Le fameux documentariste Louis Théroux passe du temps dans la petite et très engagée sous-culture des colons juifs ultranationalistes –
http://documentarystorm.com/the-ultra-zionists/
Demander la video (200 Mo)
Renegate Jewish Settlers (2012) – Documentaire du magazine canadien VICE sur les colons israéliens et leur entrainement militaire en Cisjordanie – http://youtu.be/dq1LK2qMwLA
Budrus (2009) – L’histoire du mur d’apartheid qui découpe les villages palestiniens et du succès de la résistance populaire – http://www.youtube.com/watch?v=2hqYR7OkqL4DOCUMENTARY
Film entier:
http://www.filmsforaction.org/watch/budrus_it_takes_a_v…2010/
9 Days in Palestine (2007) – Documentaire par Frank Barat; un tour des territoires occupés avec l’Israeli Committee Against House Demolitions (ICAHD). – http://youtu.be/OrByr5t1HXk
Rachel: An American Conscience (2005) – Interviews avec la famille Corrie et des membres de l’International Solidarity Movement qui rappellent Rachel et son travail. Inclut des images de Rachel parlant devant la caméra des crimes perpétués contre le peuple palestinien. –
http://www.youtube.com/watch?v=IatIDytPeQ0
Jerusalem: East Side Story – Histoire de Jérusalem sous l’occupation, par Mohammed Alatar – http://www.eastsidestory.ps/
http://www.youtube.com/watch?v=URxn7xoPWjE
** Arna’s Children (2003) – Les enfants d’Arna. Film fait par Juliano Meir Khamis sur sa mère, Arna, une Juive qui débuta un théâtre d’enfants dans le camp de réfugiés de Jénine. Le film montre des jeunes qui participèrent au théâtre, puis ce qui leur advint pendant la 2eme Intifada. La réalisation du film conduisit Juliano à faire renaître le Freedom Theatre jusqu’à son assassinat en avril 2011. La compagnie théâtrale continue.
http://video.google.com/videoplay?docid=9004838847737803917
Vision en streaming de la version sous-titrée français : http://www.vodeo.tv/documentaire/les-enfants-d-arna
Achat du DVD en France en VOSTF: http://www.momento-films.com/ (13,90€)
** Bil’in Habibti (2006) – (Bil’in mon amour). La relation extraordinaire établie entre les villageois et un groupe de militants de la paix israéliens, par Shai Pollak –
http://www.youtube.com/watch?v=WynTOY04Ac8 et http://www.claudiusfilms.com/flv/bilin.flv
** Jenin Jenin (2002) – Document de Mohammed Bakri sur l’opération “bouclier défensif » contre le camp de réfugiés palestiniens de Jénine en 2002. Le film a été interdit en Israël et son réalisateur a été poursuivi en Israël – sans que rien n’ai pu donner des motifs à une condamnation –
http://www.youtube.com/watch?v=ZE2-KfY25Xw
The Heart of Jenin (2009) – Sur un père qui décide de donner les organes de son fils – tué par l’armée israélienne – à d’autres enfants, puis un an après il rend visite aux différentes familles, druzes, bédouines et colons juifs religieux. Par le réalisateur allemand Marcus Vetter.
Le documentaire entier ici: http://www.cultureunplugged.com/play/5234
Slingshot Hip Hop (2008) – Sur le hip-hop comme résistance en Palestine, avec DAM, PR de Gaza, Ramallah Underground, and bien d’autres. Par Jackie Saloum. Voir http://www.slingshothiphop.com/trailer/
Zahra (2009) – Sur une famille – celle de Bakri – dans un village de Galilée et sur la Nakba – dirigé par Mohamed Bakri.
My Neighbourhood (2012) – Sur une famille expulsée à Jérusalem, aidée par des manifestants israéliens – http://youtu.be/kU9kurX_ZgU
** Checkpoint (2003) – Documentaire primé du réalisateur israélien Yoav Shamir, filmé sur les checkpoints de Cisjordanie et de Gaza. Produit dans un style cinéma vérité.
http://www.youtube.com/watch?v=4mrXCQTG5pI
GAZA
Dispatches: Children of Gaza (2010) – Suit la vie de trois enfants palestiniens sur un an –
http://www.youtube.com/watch?v=L8TTFirNs8k
Tears of Gaza (2009) Sur l’opération Plomb Durci et ses suites, racontées par les histoires de trois enfants. Par Vibeke Løkkeberg. http://www.youtube.com/watch?v=Q-oSkD3D9uE
Film complet: http://www.youtube.com/watch?v=qBaZU4gZYDY
Dispatches: Unseen Gaza (2009) – Sur comment Israël a essayé de cacher le massacre à la presse internationale en empêchant les reporters d’entrer à Gaza – http://www.channel4.com/programmes/dispatches/4od#2926706
Death in Gaza (2004). Sur le meurtre du cinéaste britannique James Miller par l’IDF à Gaza- Film complet : http://www.youtube.com/watch?v=ohSO_MGNw1Q
Aussi disponible: http://www.filmsforaction.org/watch/death_in_gaza_2004/
Dispatches: Gaza, the killing zone (2003) – Rapport britannique sur la violence israélienne à Gaza contre les civils palestiniens, et aussi contre les volontaires de l’aide internationale et les journalistes étrangers – http://video.google.co.uk/videoplay?docid=5863204188744…26936
To shoot an elephant (2009) – Documents bruts sur le massacre de Gaza de 2009 – http://www.youtube.com/watch?v=JXHB2dnd42Q
Free Running Gaza (2011) – Court documentaire (30 min) d’Al Jazeera sur deux jeunes hommes qui pratiquent le parkour à Gaza. Par George Azar et Mariam Shahin.
http://www.aljazeera.com/programmes/artscape/2011/06/20….html
** Gaza Strophe, le jour d’après (2010). Le lendemain de la fin de l’opération de destruction « Plomb durci », Samir Abdallah, cinéaste d’origine égyptienne, entre dans la bande de Gaza, filme et témoigne. Un film fort au plus près de la population martyrisée de la bande de Gaza.
Version TV (52 min) basse résolution : http://www.youtube.com/watch?v=2j-kMUikkps
DVD de la version cinéma (90 min) : http://www.gaza-strophe.com/order.html
MILITANTISME/EDUCATION/RESISTANCE
Tribunal Russell sur la Palestine, session de New York (2013).
Documentaire de deux heures, avec les témoignages d’Ilan Pappe, Ben White, Phyllis Bennis, de la famille Corrie et de bien d’autres. http://www.youtube.com/watch?v=HLgzUuuq21g&feature=youtu.be
Rachel (2009) – Documentaire sur Rachel Corrie par Simone Bitton.
http://www.youtube.com/watch?v=R_BZZg7jZBs
Disponible sur Amazon –
LES SIONISTES, LES MEDIAS ET L’ENDOCTRINATION:
Ziojuana (2013) – Courte vidéo du journaliste et militant BDS Max Blumenthal qui suit des teenagers juifs américains lors d’un voyage de propagande gratuit ‘Birthright’ (droit par naissance ( ?!)) en Israël payé par des mécènes pro-israéliens, où on leur lave le cerveau, leur enseigne la propagande (Hasbara), et leur fait croire qu’en tant que juifs il est de leur devoir de devenir les futurs ambassadeurs d’Israël. http://www.youtube.com/watch?v=u3x2HEB7sDI
Dispatches: Inside Britain’s Israeli Lobby (2009)- Dispatches enquête sur un des lobbys politiques les plus puissants et les plus influents de Grande-Bretagne, qui opère pour soutenir les intérêts de l’État d’Israël. http://www.youtube.com/watch?v=Cs7P-4kIa7o
The Israeli Lobby (2006) – examine l’impact du lobby israélien sur la politique étrangère des USA.
http://www.youtube.com/watch?v=N294FMDok98
Disponible également sur : http://www.filmsforaction.org/watch/the_israeli_lobby/
** Defamation (2010) – « Tester l’antisémitisme aujourd’hui ? » Est-ce un danger réel et permanent qui requiert une vigilance éternelle ou une tactique utilisée par les sionistes de droite pour discréditer et faire taire les critiques? –
http://www.movie2k.to/Defamation-watch-movie-550404.html
Demander la vidéo (hallucinante) en VOSTF (600 Mo)
** Izkor, les esclaves de la mémoire (1991). Documentaire sur l’endoctrinement dans les écoles primaires d’Israël (secteur laïc) et par les commémorations d’Etat. Réalisé par Eyal Sivan.
En streaming payant sur http://www.vodeo.tv/documentaire/izkor-les-esclaves-de-…moire
En DVD (14€) sur http://www.momento-films.com/
The war you don’t see (2010) – Par John Pilger – Met en cause les médias pour le rôle qu’ils ont joué dans les conflits d’Irak, d’Afghanistan et d’Israël-Palestine) –
http://www.youtube.com/watch?v=9Ah20IAyYxg
Israel LTD (2009) – « Israel Experience » fournit à de jeunes juifs du monde entier des visites guidées de la Terre Sainte. Le film accompagne un groupe de jeunes Etasuniens dans leur voyage en bus au travers du fort et juste Israël –
http://www.youtube.com/watch?v=ACmcwhErce0
http://www.youtube.com/watch?v=R18mV7r1UfA
Peace, Propaganda & the Promised Land (2004) – Documentaire focalisant sur la distorsion des médias sur le conflit et comment elle conduit les Américains à une fausse perception. Avec Chomsky,
Ashrawi, Fisk etc. – http://www.youtube.com/watch?v=M6hCe6CBwko
DANS ISRAEL:
** The Gatekeepers (2012) – Basé sur de longues interviews avec les anciens dirigeants du service israélien de sécurité, le Shin Bet (Shabak), qui répudient la politique sécuritaire qu’ils ont menée. Ces hommes – tous des criminels – disent que les Palestiniens ont fait des actes de terrorisme pour des raisons politiques que les leaders israéliens refusent de considérer, que la méthode israélienne de s’attaquer aux symptômes est elle-même une forme de terrorisme, et qu’Israël devrait parler à Hamas – http://www.youtube.com/watch?v=Y_UByKo6dfk
Demander la vidéo en VOSTF (600 Mo)
The Taste of Freedom (2012) – contraste entre la réalité des territoires palestiniens et la vie fantasque de la scène rave en Israël – http://youtu.be/c3Ozfq8haPc
Israel’s Secret Weapon (2003) – documentaire de la BBC sur les armes nucléaires et chimiques en Israël, beaucoup d’infos sur Mordechai Vanunu. Montre des Gazaouis convulsés, apparemment par des gaz neurotoxiques. Souligne l’hypocrisie dans le traitement d’Israël et de l’Irak.
[http://www.youtube.com/watch?v=T6qerlVbH-Y]
Targetted Citizen (2010) – écrit, dirigé, produit et édité par la réalisatrice Rachel Leah Jones pour Adalah, enquête sur la discrimination contre les citoyens palestiniens d’Israël.
www.youtube.com/watch?v=EhXa_luFgZQ
Matzpen (2003) – « Matzpen » – l’organisation socialiste antisioniste israélienne, n’a jamais eu plus de quelques dizaines de membres actifs. Leur lutte contre le sionisme et contre l’occupation, ainsi que leurs contacts avec des militants palestiniens et de la gauche européenne, furent la cause de menaces, de diffamation et d’isolement politique et social – http://youtu.be/hfcFno2pqJg
Un Etat commun entre le Jourdain et la Méditerranée (2012). Une vingtaine de militants entre Méditerranée et Jourdain, répartis entre Palestiniens et d’origine coloniale, parlent d’un Etat commun et s’écoutent (durée : 2 heures). Interviews réalisés par Eyan Sival, disponibles avec le livre manifeste « Un Etat commun » co-écrit avec Eric Hazan.
OEUVRES DRAMATIQUES :
Lemon Tree (2008) – Les citronniers. Le film décrit les tentatives judiciaires [sans succès] d’une veuve palestinienne pour empêcher le Ministre israélien de la défense, près de chez elle, de détruire les citronniers de sa ferme familiale [réel, le ministre était Shaul Mofaz]. En même temps, elle développe une relation humaine [fiction] avec la femme du ministre.
http://www.youtube.com/watch?v=e_j1llK3Fco
Disponible par Amazon en VF (10€)
** Divine intervention (2002) – Intervention divine. Comédie noire sur la vie quotidienne sous l’occupation, dirigée par Elia Suleiman – http://www.youtube.com/watch?v=eFR8XcKg3k4
Rana’s Wedding (2002) – Le mariage de Rana. Le réalisateur palestinien Hany Abu-Assad (Paradise
Now) voit le conflit israélo-palestinien par les yeux d’une jeune femme qui, avec 10 heures seulement pour se marier, doit négocier son chemin autour de routes bloquées, de soldats, de lanceurs de pierres et de fonctionnaires surmenés… et avec le coeur d’un amant furtif –
http://www.youtube.com/watch?v=Kjb6lIwDMDk
The Time that Remains (2009) – Le temps qu’il reste. Sur la Nakba – dirigé par Elia Suleiman.
Disponible sur Amazon
Private (2004) – Sur une famille palestinienne lorsque l’armée israélienne s’empare de sa maison et confine la famille dans une pièce – http://www.youtube.com/watch?v=2kGsm5XWDZU
** The Salt of this Sea (2008) – Le sel de la mer. Fiction contemporaine sur le droit au retour, quand une palestinienne américaine (joué par la poétesse Suheir Hamad) vient trouver ses racines palestiniennes. Premier film palestinien dirigé par une femme. Voir https://www.facebook.com/SaltofthisSea .
Disponible en VOSTF sur Amazon
Laila’s birthday (2008) – (L’anniversaire de Leila) un drame inscrit dans l’arrière-plan des territoires palestiniens occupés) – http://www.youtube.com/watch?v=0hFLmBzGMjI
Disponible en VOSTF sur Amazon
** Paradise Now (2005) – Film primé Golden Globe sur l’état d’esprit de kamikazes palestiniens –
http://www.youtube.com/watch?v=Jyz15qG22Ec
The Promise (2011) – Fiction dramatique de Channel 4 sur une jeune Anglaise qui va en Israël et qui retrace le passé de son père au cours de la Palestine du mandat britannique – http://www.youtube.com/watch?v=6oR4jtQGIYc
Demander les 4 épisodes en VF (2,9 Go)
Al-Makhdun (1972) – (Les dupes). Adaptation filmée de « Hommes sous le soleil » de Ghassan Kanafani – par le cinéaste égyptien Tawfiq Saleh.
http://www.worldcat.org/title/dupes-al-makhduun/oclc/64…89016
Miral (2011) – Un drame centré sur une orpheline palestinienne qui grandit dans la suite de la guerre israélo-arabe et qui est entraînée elle-même dans le conflit. –
http://www.youtube.com/watch?v=HpBhW2xOn58
Sharqiya (2012). Un hameau bédouin « non reconnu » du Naqab/Néguev menacé de destruction par l’Etat juif. Ses habitants tentent de rester sur leurs terres. Film fidèle à la situation réelle, fait par un réalisateur israélien, Ami Livne. L’acteur principal, Adnan Abu Wadi, habite un hameau similaire à celui du film et qui est menacé réellement de destruction. Annonce : http://www.youtube.com/watch?v=0PaqTc_6rfQ
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BREVES
Pour être informéEs / participer aux actions de la campagne BDS ; BDS-France 31 a créé un groupe de contacts. Inscrivez-vous et participez avec nous ! Pour cela envoyez un mèl à boycottisrael-mp@gmail.com.
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A propos…
Campagnes civiles pour la protection du peuple palestinien http://www.protection-palestine.org/
Pour s’inscrire : bulletin-palestine-abonnement@yahoogroupes.fr
Pour tout contact Jean-Pierre Bouché – Bulletin-Palestine-proprietaire@yahoogroupes.fr
une liste indigeste de titres, c’est de la pub, pas l’ombre d’une analyse.Indymedia.nantes serait tombé aussi bas pour n’accepter que des copiés-collés ? L’UJFP n’a pas son propre site ? quant au machin du dessus refusé par indymedia.paris :
« Bulletin bien connu pour publier des liens vers des sites tels que celui de michel collon et même pire
Merci de bien relire la charte »
Certes c’est un copié-collé, sauf que pour le moment aucune modé-prudence n’empêche la publication de telles contributions. C’est en travaux et l’équipe de modération s’en occupe, sauf que c’est pas encore au point ni publié, donc à partir de la on ne s’appuie pas dessus.
Quant à la remarque à propos de la modération d’indymedia paris : justement ici c’est Indymedia nantes. La charte est commune entre les Indymedia mais sa mise en oeuvre n’est pas la même en fonction de l’équipe de modération. Donc oui tu ne trouvera pas les mêmes articles, les mêmes validations/refus en fonction des indymedia, voila tout.
Pour appuyer ce qui vient d’être dit, même si moi aussi cette liste de liens et de copié-collé me gène, il n’y a effectivement pas encore un texte pour s’appuyer de maniere transparente afin de le refuser.
Et surtout, si vous estimez que indy nantes est tombé bien bas, c’est que sans doute, vous ne contribuez pas à son « élévation » puisqu’il s’agit d’un site de libre publication… Après tout, indy n’est que ce que ses contributeur-ice-s en font !
merci de prendre du temps pour répondre, mais …
« Après tout, indy n’est que ce que ses contributeur-ice-s en font ! »
pas d’accord, puisque vous validez ou invalidez suivant l’adaptation que vous donnez à la charte générale. Ca veut dire que les indys peuvent être différents les uns des autres. Comme par hasard, ça concerne surtout les textes et commentaires sur le PO.
C’est vrai qu’il y a un moment que je ne participe qu’en publiant un commentaire de temps en temps, mais je n’en pense pas moins. Sur indy.nantes, on a les infos sur NDDL ;)
Les sionistes ne supportent pas les Justes. C’est bien pour ça qu’ils essaient de censurer ce qu’ils disent. Mais si le Tribunal Russell sur la Palestine n’a pas sa place sur Indymedia, on se demande bien qui y a sa place…
Pour enlever aux trolls leur seul argument et leur seul sujet de conversation, ce ne sera que des extraits d’un texte très intéressant, du moins pour ceux qui se sentent concernés par les crimes contre l’humanité.
Le Tribunal Russell demande à la Cour Pénale Internationale d’enquêter sur les crimes israéliens
Le Tribunal Russell sur la Palestine termine ses quatre années d’examen de la complicité des parties tierces dans les violations israéliennes du droit international.
Le Tribunal conclut qu’il donnera son soutien à toute initiative venant de la société civile et des organisations internationales visant à traduire Israël en justice devant la Cour Pénale internationale. Le Tribunal demande à la CPI qu’elle reconnaisse sa juridiction sur la Palestine et demande aussi la convocation d’une séance spéciale de l’Assemblée générale des Nations Unies au sujet de l’apartheid israélien.
Les autres recommandations clés faites par le Tribunal incluent :
Que le Comité spécial des Nations Unies contre l’Apartheid soit reconstitué ;
Qu’on lance d’autres enquêtes criminelles sur les entreprises internationales qui sont complices des violations israéliennes telles que l’investigation policière sur Riwal, le fournisseur néerlandais de matériel de construction.[1]
La mise sur pied d’un Comité international d’anciens prisonniers politiques afin de sensibiliser sur la question des prisonniers.
Encourager la société civile à utiliser les conclusions du Tribunal afin d’entreprendre des actions pour faire face à la complicité étatique, institutionnelle et des entreprises avec les crimes commis par Israël.
Pour une liste complète des recommandations, voir :
http://www.russelltribunalonpalestine.com/en/sessions/f…ssion
Suivent les interventions de : Roger Waters membre du groupe de musique Pink Floyd, qui a participé au Tribunal comme membre du jury
Angela Davis, militante pour les droits civils, et membre du jury
Pierre Galand, coordinateur général du Tribunal Russell sur la Palestine
Fadwa Barghouti a répété ce qu’a dit son mari, le député parlementaire Marwan Barghouti, écrivant depuis la prison où il purge une peine de cinq peines de réclusion à perpétuité pour des actes de résistance face à l’occupation
Les personnes ayant témoigné devant le Tribunal Russell incluent : l’Archevêque Desmond Tutu, le philosophe et historien de renommée internationale, Noam Chomsky, le nominé pour le Prix Nobel et directeur du Comité israélien contre la démolition de maisons, Jeff Halper, le directeur du Centre palestinien pour les droits humains, Raji Sourani, et Cindy Corrie, mère de la militante américaine pour la paix, Rachel Corrie qui fut tuée par un bulldozer de l’armée israélienne il y a 10 ans.
Pour d’autres renseignements, veuillez contacter:
Sonam Depris
press russelltribunalonpalestine com
Mob. +32472933910
Press corner: http://www.russelltribunalonpalestine.com/en/press-corner
Photos haute definition sont disponibles sur :http://www.flickr.com/photos/russell-tribunal-on-palestine/
Voir aussi :
http://electronicintifada.net/content/dutch-company-rai…/9076
http://www.bdsmovement.net/ and
http://boycottisrael.info/
http://www.russelltribunalonpalestine.com/en/sessions/f…se-fr
P.S. :
Pour éviter aux trolls la peine de le faire, je précise que naturellement tout ça est censuré par Indy Paris :
http://paris.indymedia.org/spip.php?article13176
http://paris.indymedia.org/spip.php?article13177
J’ai caché certains commentaires qui n’apportaient rien en complément d’information, mais étalaient une fois de plus les gué-guerres personnelles.
J’en ai un peu marre de vous rappeler encore et toujours qu’indymedia n’est pas un forum, on publie des compléments d’informations plutot que de traiter à qui veut l’entendre que tel commentateur est stal et tel est fasciste.
Et je rappelle une fois de plus que les commentaires à propos d’indymedia Paris n’ont pas leur place ici, mais sur la liste d’indy paris. C’est pas la première fois qu’on vous le dit, ce serai bien de le comprendre enfin et de le mettre en pratique.
« Et je rappelle une fois de plus que les commentaires à propos d’indymedia Paris n’ont pas leur place ici, mais sur la liste d’indy paris »
Merci, cher modo, mais que vient faire donc ici le com juste en dessus ? celui qui parle aussi des « trolls » ? qui cite « electronicintifada » refusé sur tous les bons sites antifas ?
Moi, ce que je vois surtout, c’est que les dérapages obsessionnels de comparaison avec Indy Paris et avec les « bons sites antifas » sont TOUS restés, ainsi que les pressions sur les modos pour qu’ils fassent « mieux » leur boulot, et que ce sont les RÉPONSES qui ont été cachées. J’aimerais bien qu’on m’explique ça une fois pour toutes : au nom de quel principe, je ne parle même pas de charte, des excités se permettent constamment de citer Indy Paris comme référence et qu’il soit interdit de répondre que de toute façon TOUT y est censuré, avec preuves à l’appui :
http://paris.indymedia.org/spip.php?page=rubrique-refus…que=1
Il n’y a nul besoin de faire référence à Indy Paris pour parler des crimes de l’Etat raciste, et ce n’est pas moi qui ai lancé cette manœuvre de diversion, mais il est inadmissible que certaines personnes aient le privilège de citer un site à leur convenance pour demander la censure et pourrir les commentaires sans qu’ils soient remis à leur place.
Les « bons » sites antifa, jusqu’à preuve du contraire, ce sont ceux qui dénoncent les fascistes et les crimes contre l’humanité, et non ceux qui les censurent ! Il est évident qu’on n’a pas les mêmes valeurs. « electronicintifada » fait partie des premiers et il est naturellement cité par le tribunal Russel et par l’UJFP ; par contre, les sites qui censurent le tribunal Russel se rangent délibérément dans les soutiens de l’occupation et du nettoyage ethnique, ce que tout le monde sait maintenant.
Les censeurs savent pertinemment ce qu’ils font : ce n’est pas pour rien qu’ils censurent ce qu’ils ne peuvent supporter. Outre les Justes Nurit Peled et Jeff Halper, tous ceux qui osent dénoncer courageusement les crimes contre l’humanité du sionisme sont persona non grata dans les « bons » sites soi-disant « antifa » : Roger Waters, Angela Davis, Pierre Galand, Fadwa Barghouti, l’Archevêque Desmond Tutu, Noam Chomsky, Raji Sourani ou Cindy Corrie…
Gardez vos « bon » sites, on gardera les nôtres.
Si le tribunal Russel a jugé qu’Israël était un Etat raciste d’apartheid, ce n’est pas pour rien, et on comprend que ses défenseurs soient prêts à tout pour empêcher qu’il s’exprime.
Comme les « bons » sites antifa censurent toute critique de l’Etat raciste, il faut bien qu’on aille chercher l’information chez les « mauvais ».
Ce que vous n’apprendrez jamais par les « bons » sites :
CARICATURISTE PALESTINIEN EMPRISONNÉ : OÙ EST CHARLIE-HEBDO ?
Des caricaturistes et dessinateurs de presse du monde entier se mobilisent en faveur de Mohammad Saba’aneh, un jeune artiste palestinien enlevé il y a un mois par l’armée israélienne alors qu’il rentrait chez lui en provenance de la Jordanie.
Placé sous le régime odieux de la détention administrative depuis le 16 février, Mohammad Saba’aneh n’a fait l’objet ni d’une mise en examen, ni d’un quelconque jugement, tandis que son frère a lui aussi été kidnappé par l’armée.
Mohammad est caricaturiste pour Al-Hayat al Djadida (« La vie nouvelle »), organe officiel de l’Autorité Palestinienne. Il collabore parallèlement avec l’Université Arabo-Américaine d’Amman (Jordanie), et a bénéficié il y a trois ans d’une invitation officielle du gouvernement pour participer à la convention générale des dessinateurs de presse en Floride.
Comme le dit Daryl Cagle, directeur de l’agence de distribution de dessins de presse Cagle Cartoons, les dessins de Mohammad ne plaisent sans doute pas au gouvernement israélien. Mais en emprisonnant ce jeune Palestinien, « la seule démocratie du Moyen-Orient » se tire une belle balle dans le pied, notamment outre-Atlantique où le réseau de Daryl Cagle touche plusieurs centaines de médias.
Voir les caricatures que ne supportent pas l’occupant et les « bons » sites antifa :
http://www.europalestine.com/spip.php?article8176
Dans le cadre de la Semaine contre l’Apartheid israélien
avec :
Hocine Ouazraf coordinateur du comité national d’appui belge du Tribunal Russell sur la Palestine
Michèle Sibony du bureau national de l’UJFP
Et le soutien du Collectif 69 de soutien au peuple Palestinien et de Génération Palestine
http://www.ujfp.org/spip.php?article2663