De qui ravage editions sert-il les interets?
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Quand on voit des brochures contre la politique, contre chomsky, contre l’unité des libertaires, pour l’anarcho-individualisme anti-social et maintenant le clou du clou, contre la FA!!!!
http://ravageeditions.noblogs.org/post/2013/03/01/pour-…ogie/
On se demande bien quel est le but de ces apolitiques extremistes nihilistes qui crachent sur tout les autres anarchistes et l’extreme gauche!
vigilance !
Peut-être que les membres de “Ravage” critiquent l’anarchisme officiel qui se situe à l’extrême gauche du capital, est parfaitement intégré au système et ne sert en rien la cause du prolétariat et l’idéal révolutionnaire et ce, en participant avec la gôche et les gauchistes à toutes les luttes parcellaires, sectorielles, catégorielles, aux luttes syndicales parfaitement stériles et autres manifestations godillots ?
C’est marrant, à un moment dans la brochure, la FA est décrite comme une orga “qui voit du complot partout où elle est critiquée”, comme quoi…
C’est quand meme incroyable de voir des gens supporter aussi peu la critique, je viens de lire la brochure et si je ne suis pas entierement d’accord sur tout, à un moment les gars/meufs, va falloir apprendre à se remettre en question et à repondre aux critiques plutot que d’imaginer des grands complots. De plus ravage editions ca existe pas depuis deux semaines et ils ont pas de problémes à faire des presentations publiques, et qu’on aime ou qu’on aime pas, plein de gens pourrons te confirmer que ces gens là sont clairs (beaucoup plus que la FA pour sur !) et qu’ils ne servent pas les interets de Total Fina ni du complot marsien.
Pour le CCI, il est évident que non seulement la FA, mais l’ensemble du mouvement anarchiste se situe « à l’extrême gauche du capital ». Il est donc inutile d’employer le terme d’« anarchisme officiel » puisque les seuls anarchistes non officiels fréquentables par le groupuscule sont une fraction de la CNT-AIT, qui, comble de l’ironie, ne se réclament pas vraiment de l’anarchisme, mais de l’anarcho-SYNDICALISME !
Comme quoi, quand on veut faire le procès de l’anarchisme, il vaut mieux laisser parler les anarchistes au lieu de le faire en leur nom.
Le texte de Ravage aurait pu être intéressant s’il ne s’était agi encore une fois des éternels donneurs de leçons pour qui tout le monde est nul sauf eux (« la FA et toutes les autres organisations de ce type (Organisation Communiste Libertaire, Alternative Libertaire, Coordination des Groupes Anarchistes etc.) »). Il ne s’agit pas en réalité pour eux d’« en finir avec la FA », mais d’en finir plus généralement avec ceux qui se réclament de l’anarchisme sans avoir reçu leur label estampillé « anarchistes sans parti ». Vaste programme !
Et que restera-t-il quand on en aura fini avec tous ces mauvais anars ? Non Fides et Coleman ? C’est un peu limité pour être pris au sérieux ! Si la critique de la FA est parfaitement juste concernant leur islamophobie mal avouée, leurs relations louches avec Riposte laïque, Onfray et autres pantins médiatiques, leur phobie de toute illégalité qui les amène à refuser la moindre solidarité avec des camarades dès qu’ils ont affaire à la justice, par contre on ne voit pas bien à quoi rime l’amalgame avec des organisations qui ont eu sur ces questions des attitudes diamétralement opposées à celles de la FA.
La FA avait déjà été dénoncée comme il se doit ici-même :
http://nantes.indymedia.org/article/18843
http://nantes.indymedia.org/article/18879
Mais si cette énième dénonciation n’est là que pour finir en guise de conclusion sur les éternelles fixettes sur Chomsky, Bricmont et compagnie, on nous permettra de ne pas choisir entre chapelles rivales et également anarchicides.
Anarchisme internationaliste : Nous utilisons ce terme pour faire la distinction entre les “anarchistes officiels”, qui ne sont quasiment pas différents du trotskisme dans leur soutien à toutes les causes typique des gauchistes (luttes de libération nationale, travail dans les syndicats, luttes stériles et parcellaires, etc.), et ces groupes qui, bien qu’ils s’identifient avec la tradition anarchiste et non celle marxiste, restent cependant du côté internationaliste de la frontière de classe.
Alternative libertaire est l’exemple type de l’anarchisme officiel se situant à l’extrême gauche du Capital, en idiot utile du système !
Le CCI est l’exemple type de l’avant-gardisme traditionnel se situant à l’extrême gauche des idiots utiles du capital et du pouvoir. Anarchisme internationaliste : ils utilisent ce terme pour faire la distinction entre les anarchistes et une partie de la CNT-AIT qui a oublié ses origines libertaires pour flirter avec l’avant-gardisme « internationaliste ». Le mot « internationaliste » accolé comme un bon point ne saurait nous faire oublier les différences fondamentales entre deux approches opposées de la révolution.
Cela dit, l’utilisation intéressée par les « internationalistes » des critiques de Ravage contre les « anarchistes officiels » peut se révéler une arme à double tranchant. N’oublions pas que les accusations contre la FA à propos par exemple de l’affaire de Tarnac et toute forme de lutte « illégale » peuvent tout aussi bien s’appliquer au CCI :
Sabotage des lignes SNCF : des actes stériles instrumentalisés par la bourgeoisie contre la classe ouvrière
« En six mois, les lignes ferroviaires de la SNCF ont été touchées à une douzaine de reprises par des actes de sabotage. Chaque fois s’en est suivie la même galère pour les passagers : des heures d’attente en gare ou en pleine voie, suite à la paralysie du trafic.
[…] Il n’y a donc aucun doute à avoir, qu’ils soient réellement coupables ou non des actes dont l’État français les accuse, ces “autonomes” n’ont été en réalité que des marionnettes dans les mains de la bourgeoisie. La vraie question est donc pourquoi ? Pourquoi les avoir laissé faire pendant des mois ? Et pourquoi les arrêter en grande pompe aujourd’hui en les traitant comme les pires des criminels ?
[…] Mais en se fourvoyant dans de tels actes stériles qui ne représentent pas plus qu’une piqûre de moustique sur une peau d’éléphant, ces éléments n’ont fait, surtout, que révéler leur propre impuissance. Il s’agit d’éléments déboussolés mus par une révolte avant tout individualiste et qui se livrent à des actions absurdes. Commettre de tels actes ne relève pas seulement de la naïveté mais aussi et surtout de la stupidité. En réalité, de telles actions n’ont aucune chance de réveiller la moindre conscience au sein de la classe ouvrière. Elles ne font que souligner le désespoir impuissant et l’isolement de leurs auteurs. En fait, s’imaginer que de tels actes, émanant par nature d’une infime minorité, pourraient participer de la lutte contre le système d’exploitation relève d’une bonne dose de mégalomanie. De tels actes de sabotage n’ont rien à voir avec les méthodes de lutte de la classe ouvrière. Ces méthodes désespérées sont complètement étrangères et totalement aux antipodes des luttes collectives et solidaires de cette dernière.
Ainsi, si nous dénonçons la répression de l’État bourgeois qui s’abat aujourd’hui sur ces déclassés surveillés et manipulés, nous rejetons aussi sans ambiguïté leurs hypothétiques actes de sabotage. […]
http://fr.internationalism.org/icconline/2008/sabotages….html
Toutes les fractions de la bourgeoisie sont également réactionnaires. Tous les soi-disant partis «ouvriers», «socialistes», «communistes» (les ex-«communistes» aujourd’hui), les organisations gauchistes (trotskistes, maoïstes et ex-maoïstes, anarchistes officiels), constituent la gauche de l’appareil politique du capital. Toutes les tactiques de «front populaire», «front anti-fasciste» ou «front unique», mêlant les intérêts du prolétariat à ceux d’une fraction de la bourgeoisie, ne servent qu’à contenir et détourner la lutte du prolétariat.
Avec la décadence du capitalisme, les syndicats se sont partout transformés en organes de l’ordre capitaliste au sein du prolétariat. Les formes d’organisation syndicales, «officielles» ou «de base», ne servent qu’à encadrer la classe ouvrière et à saboter ses luttes.
Pour son combat, la classe ouvrière doit unifier ses luttes, en prenant elle-même en charge leur extension et leur organisation, par les assemblées générales souveraines et les comités de délégués, élus et révocables à tout instant par ces assemblées.
La classe ouvrière est la seule classe capable de mener à bien la révolution communiste. La lutte révolutionnaire conduit nécessairement la classe ouvrière à une confrontation avec l’Etat capitaliste. Pour détruire le capitalisme, la classe ouvrière devra renverser tous les Etats et établir la dictature du prolétariat à l’échelle mondiale : le pouvoir international des conseils ouvriers, regroupant l’ensemble du prolétariat.
La transformation communiste de la société par les conseils ouvriers ne signifie ni «autogestion», ni «nationalisation» de l’économie. Le communisme nécessite l’abolition consciente par la classe ouvrière des rapports sociaux capitalistes : le travail salarié, la production de marchandises, les frontières nationales. Il exige la création d’une communauté mondiale dont toute l’activité est orientée vers la pleine satisfaction des besoins humains.
La distinction entre internationalistes, qu’ils soient anarchistes ou marxistes, et gauchistes bourgeois n’a rien à voir avec les propos d’Acratia, lesquels ne nous éclairent aucunement sur la différence en question. Il n’y a pas que la CNT-AIT qui soit internationaliste – ou a-nationaliste – parmi les anarchistes, heureusement ! Mais plutôt que de s’attaquer à la question, ce qui obligerait Acratia à nous expliquer qu’il SOUTIENT un certain nombre d’États capitalistes contre d’autres, ce que les internationalistes ne font pas, il vaut mieux en rester à dénoncer le CCI qui n’a rien à voir ici – où est-il intervenu ? – et nous ressortir un lieu commun, la condamnation du terrorisme individuel par le marxisme, qui ne date pas d’hier.
Quant à l’idée avancée que « pour le CCI, il est évident que non seulement la FA, mais l’ensemble du mouvement anarchiste se situe “l’extrême-Gauche du capital” », elle est évidemment un mensonge patent ou une expression de l’ignorance de son auteur. Du reste, c’est facile à démontrer :
http://fr.internationalism.org/rint147/le_syndicalisme_….html
La question de l’internationalisme est d’ailleurs au centre de cet article.
La brochure de Ravages dont il est fait mention dans le texte avance un certain nombre de critiques de fond ; il est très curieux de constater qu’aucun commentateur ci-dessus n’a osé s’y confronter. Il semble que, parmi les difficultés du mouvement anarchiste, le fait de discuter politique ne soit pas la moindre…
Merci aux cécéistes de nous donner la liste exhaustive des contre-révolutionnaires et autres fourvoyeurs de la classe ouvrière. Comme je le disais plus haut, il ne reste plus que le CCI et la moitié de la CNT-AIT pour représenter le prolétariat, ce qui est peu. D’autant plus quand ce prolétariat ingrat n’a jamais daigné suivre la voie indiquée par son avant-garde éclairée.
Heureusement qu’il y a l’inévitable intermède comique : « il vaut mieux en rester à dénoncer le CCI qui n’a rien à voir ici – où est-il intervenu ? – » En effet, on se demande bien ce que le CCI vient faire dans cet article, à part profiter de l’occasion pour baver sur ses ennemis. 4 commentaires sur 9 pour parler à la place des anarchistes, c’est pas mal ! Mais où avais-je la tête ? C’est vrai que le Prolo et le Vieux ne sont pas au CCI ! :-)))))
Les « critiques de fond » ont bel et bien été abordées dans les commentaires, il aurait suffi de les lire pour s’en rendre compte. Simplement, les critiques de la FA s’appliquent tout aussi bien au CCI, et c’est ça que les anarchistes sans partis ni maîtres à penser retiendront.
Ho merci de sortir de votre confli inter-orga pour vous poser cette question essentielle !
Parlons anarchisme, autonomie, autogestion, émancipation, ré-appropriation, concretement. Ici. Maintetant. Sur Indy.
Vous respirez, sortez de vos habitudes et allez consulter la charte, les POU, les modé-prudences…
Et vous revenez, vous tou-e-s qui avez participé à ces commentaires, pour nous dire de manière étayée mais synthétique et concrete :
– en quoi l’article est hors charte
– et pour quoi vous avez furieusement de la chance que certains de vos commentaires ne soient pas masqués…
Hein ?
(marre de de vos sempiternelles guéguerres de mots)
Qui a parlé d’article hors charte et de conflit inter-orga ? Il y a visiblement ici un conflit entre deux conceptions de l’anarchisme : des orgas officielles sclérosées et intégrées au système et les perpétuels donneurs de leçons intolérants et autoritaires. On n’est pas obligé de choisir entre les uns et les autres, et je pense que la majorité des anarchistes se situe en dehors des deux.
Mais là-dessus se sont greffés des commentaires de gens qui n’ont rien à voir avec les anarchistes (et au contraire les dénigrent idéologiquement et politiquement), mais qui prétendent néanmoins jouer les arbitres dans ce débat et désigner les bons et les mauvais anars.
Est-ce que répondre aux uns et aux autres est incompatible avec Indymedia ?