Communiqué fédéral d’alternative libertaire : qui gagnera la guerre des gangs à la mafia ump ?
Catégorie : Global
Thèmes : ElectionsResistances
Par contre ce que nous montre ce pataquès c’est la véritable nature de la démocratie bourgeoise. Coups de pression, bourrages d’urnes, retournement de vestes et magouilles en tous genres ne sont pas des pratiques exceptionnelles mais sont, au contraire, les fruits d’un apprentissage sur le long terme. Cet apprentissage est celui qui s’opère à travers l’exercice du pouvoir à tous les échelons : ministères, mairies, conseils régionaux, généraux, etc. Exercice du pouvoir dans le cadre d’une “démocratie” où les pratiques clientélistes et les passe-droits sont monnaie courante, où les élus n’ont pas de compte à rendre après leur élection et où les attitudes de chefaillons sont valorisées.
Le congrès du parti socialiste en 2008 avait donné le même spectacle affligeant. Pour ces partis de gouvernement ces pratiques sont habituelles et normales, ce sont celles du “jeu” de la démocratie bourgeoise. Les enjeux ne sont pas minces : l’exercice du pouvoir offre en effet un nombre incalculable d’avantages personnels à ceux qui y accèdent.
Ces derniers ont beau jeu de stigmatiser les assemblées générales de grévistes à la SNCF ou dans les facs, de stigmatiser les mobilisations, les résistances qui s’expriment face à leurs politiques antisociales et racistes. Même imparfaites, celle-ci seront toujours mille fois plus démocratiques et vivantes que la sinistre “démocratie” bourgeoise.
Aujourd’hui, partout c’est par la construction de contre-pouvoirs, de mobilisations, d’assemblées générales dans nos lieux de travail, de vie et d’étude que nous posons les bases d’une démocratie véritable débarrassée des tares de la démocratie bourgeoise. Une démocratie vivante contrôlée par toutes et tous et au profit de tout le monde. Cette démocratie a un nom : l’autogestion.
« Aujourd’hui, partout c’est par la construction de contre-pouvoirs, de mobilisations, d’assemblées générales dans nos lieux de travail, de vie et d’étude que nous posons les bases d’une démocratie véritable débarrassée des tares de la démocratie bourgeoise. Une démocratie vivante contrôlée par toutes et tous et au profit de tout le monde. Cette démocratie a un nom : l’autogestion. »
Tout ce que dit cet article est juste, mais ce serait encore mieux que AL nous l’écrive en ne soutenant pas les bureaucraties syndicales du genre SUD, dont les pratiques dans les luttes ressemblent singulièrement à ce qui est condamné ici dans l’article…