La liberté sexuelle est impossible dans le capitalisme
Category: Global
Themes: Genre/sexualités
Le « débat » sur le « droit » des gays et des lesbiennes de se marier légalement et de bénéficier, grâce à cette reconnaissance légale, des avantages financiers attribués aux couples hétérosexuels mariés -le bénéfice allant au dernier survivant étant parmi les plus chaudement contestés- est depuis longtemps une de ces questions que la classe dominante sort périodiquement de son chapeau, pour en faire un thème à sensation, notamment en période électorale. Dans cet article, nous voulons mettre en évidence l’hypocrisie de la classe dominante, de gauche, du centre et de droite, qui traite de la question soit d’un point de vue « humaniste » -la gauche et le centre- soit avec une approche moraliste/religieuse, à droite…
Lire la suite : http://fr.internationalism.org/icconline/2012/la_libert….html
Courant Communiste International
Texte alambiqué nous ramenant pour finir à l’idéologie profonde du CCI : toutes les luttes de libération, quelles qu’elle soient, sont récupérées par la bourgeoisie, et sont donc éminemment suspectes. C’est comme ça qu’on nie le colonialisme, le fascisme, le racisme, l’apartheid, au même titre que l’émancipation des femmes et des gays au nom de la lutte de classes.
Déjà, sur l’émancipation de LA femme, on avait compris :
La condition de la femme au XXIe siècle
http://nantes.indymedia.org/article/25961
La bonne question à poser, c’est : qu’est-ce qu’une lutte récupérée par la bourgeoisie (en fait, très souvent générée par une fraction bourgeoise contre une autre, comme dans le cas des luttes de libération nationale) peut bien apporter de positif à l’émancipation des exploités ?
On peut même renverser le questionnement : pour quoi les luttes « récupérées par la bourgeoisie » se battent-elles, si ce n’est pour que le capitalisme continue à exister, précisément parce qu’elles sont « récupérées par la bourgeoisie » ?…
Les exploités n’ont qu’une vie, et ils n’ont pas le temps d’attendre que la révolution soit terminée pour commencer à vivre.
Ils ne sont pas comme le CCI, pour qui la dénonciation sur le papier de l’exploitation actuelle est leur raison d’exister et remplit toute leur vie.
Notre calomniateur professionnel est le champion de l’esquive afin de ne pas répondre aux vraies questions posées.
Il n’a toujours pas répondu aux questions de VSGCI et fait une fixation sur le CCI par le biais de ses mensonges et autres calomnies habituelles. Avec “Lumpen”, le charlatan, c’est le vide politique !
La seule « vraie question » est : est-ce que les opprimés vont attendre la révolution et le feu vert du CCI pour résister à la pensée dominante ? Le reste, c’est de la propagande bon marché.
Toujours et encore l’esquive de la part de notre charlatan de la politique.
Il n’a pas lu le texte du CCI car celui-ci ne dit à aucun moment qu’il n’y a rien à faire au sein du système capitaliste, bien au contraire : la lutte des classes. Le texte considère que la pleine liberté sexuelle ne pourra se faire qu’en dehors des Etats et du Capital, ce qui est un fait que l’on constate tous les jours et ce qui vaut pour la liberté sexuelle vaut pour le reste. Cela s’appelle l’anticapitalisme prolétarien.
Une question à notre calomniateur et charlatan de la politique : pour lui c’est quoi l’anticapitalisme et quelles en sont les modalités de lutte ?
Tout est dans le titre :
« La liberté sexuelle est impossible dans le capitalisme ». On ne saurait être plus clair : c’est ce qui permet aux idéologues professionnels de dénigrer toute résistance, puisqu’on est encore pour longtemps dans le capitalisme, du moins jusqu’à ce que le CCI lui ait tordu le cou.
Idem pour toutes les luttes contre le colonialisme, le sexisme, l’apartheid, le nettoyage ethniques, dérisoires tant qu’on est dans le capitalisme…
Avec “Lumpen” pas de réponses argumentées mais du blabla et de la calomnie afin de botter en touche, comme d’habitude. En fait il s’en fout des sujets, de toute forme débat, ce qui compte pour lui c’est de dénigrer…
Avec “Prolo” les réponses sont toutes argumentées dans le sens de son idéologie. C’est pas dur, elles sont toutes répertoriées à l’avance dans son catéchisme.
Et on les connaît par cœur : surtout ne faites rien en attendant nos consignes. Les exploités peuvent attendre.