La contre-révolution en egypte et en tunisie
Catégorie : Global
Thèmes : Luttes salariales
Si les organisations ouvrières n’ont pu accomplir leur programme démocratique et social, ce n’est pas la faute des travailleurs et de la jeunesse qui ont combattu avec courage. La perspective de réformer le régime en instaurant une « république démocratique et sociale» ne correspond pas au cours des évènements révolutionnaires. La lutte des travailleurs s’opposait dès le début à la bourgeoisie et à son régime par ses revendications démocratiques et sociales. Mais en laissant les généraux et les bourgeois au pouvoir, sans programme de renversement du capitalisme dans le court terme, les organisations qui auraient du jouer ce rôle, les organisations ouvrières, ont laissé les mains libres aux contre-révolutionnaires. Après la période de début de la révolution dont ils étaient absents, les islamistes et les démocrates bourgeois ont eut assez de temps pour s’organiser et prendre en main une partie de la population. Quand les élections se sont déroulées les partis islamistes avaient le soutien de la petite bourgeoisie et de la bourgeoisie qui souhaitent le rétablissement de l’ordre et de pouvoir continuer leurs affaires normalement.
L’unité avec des démocrates bourgeois et des courants islamistes n’a pas servi la lutte des travailleurs et de la jeunesse. Les « Fronts » de toute l’opposition ont abouti à un programme de réformes et conciliateur avec le régime des militaires.
La révolution en Egypte et en Tunisie aurait pu renverser le capitalisme si un parti réellement communiste et bien implanté chez les travailleurs existait. La montée des islamistes est une conséquence de l’impasse dans laquelle les partis qui optaient pour des réformes ont mit la révolution.
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