Victoire du bds en afrique du sud
Catégorie : Global
Thèmes : Resistances
L’Université de Johanesburg (l’UJ) a rompu ses liens avec l’Université israélienne Ben Gourion (l’UBG).
Il me semble que cette décision mérite un petit commentaire pour ceux qui ne
mesurent pas son importance, en particulier pour ceux qui n’étaient pas
présents lors de l’atelier de janvier 2011 que nous avons organisé où Samiah,
de PACBI, s’est exprimée à ce sujet:
D’abord, l’Université de Johanesburg (l’UJ) est la première université au
monde à rompre ses liens avec toute institution israélienne.
Mais aussi parce que ce résultat qui devrait servir d’exemple est celui d’un
long et patient processus entrepris par nos collègues sudafricains et
palestiniens. Ce processus est, lui aussi, une leçon pour tous les militants
BDS de par le monde (http://www.ujpetition.com/).
Une première motion avait été mise au vote en septembre 2010, accompagnée
de la mobilisation de nombreuses personalités sudafricaines et internationales.
Cette première motion, comme celle d’aujourd’hui, n’appelait qu’à rompre ses
relations avec l’Université Ben Gourion (l’UBG), mais comme c’était la seule
université israélienne en relation avec l’UJ, cela revenait à entrer dans BDS.
Alors que cette motion n’était pas passée, les discussions avaient néanmoins
permis aux mentalités d’évoluer et de passer une motion intermédiaire qui
exigeait que certaines conditions soient remplies par l’UBG pour que ces
relations perdurent, et que ces conditions seraient vérifiées pour remettre en
jeu la rupture des liens entre les deux universités.
Bien sûr, ces conditions avaient été choisies de telle sorte qu’elles soient
évidentes en regard des droits et des usages internationaux en terme de
relations universitaires, mais aussi de telle sorte que l’UBG, de façon
prévisible, ne s’y plie pas.
Une première condition, évidente, était de couper les relations de type
militaires. Mais la condition principale exigée était la suivante: les
relations bi-partites entre l’UJ et l’UBG devaient devenir des relations
tri-partites entre l’UJ, l’UBG et une université palestinienne. Attention, cela
ne veut pas dire qu’il suffisait de deux relations bi-partites, entre l’UJ et
l’UBG d’une part et entre l’UJ et une université palestinienne d’autre part,
mais une véritable relation tri-partite, y compris donc entre l’UBG et une
université palestinienne. La différence est subtile mais importante car PACBI
et le BNC refusent, bien entendu, qu’une relation bi-partite “humanitaire”
serve de cache sexe à une relation bi-partite scandaleusement illégale au
regard du droit international.
Je ne sais pas quels efforts, probablement faibles, ont été fournis par les
dirigeants de l’UBG pour trouver une université palestinienne qui puisse trahir
son engagement aux côtés du peuple palestinien, mais toujours est-il que, comme
prévu, un tel partenariat n’a pas pu être trouvé.
La condition n’étant pas respectée, la motion a été revotée 6 mois plus tard
(cette semaine, donc), toujours avec le soutien de nombreuses personalités
sudafricaines et internationales, et cette fois ci elle est passée.
l’UJ, en rompant ses relations avec l’UBG, pour la simple raison qu’aucune
université palestinienne refuse de collaborer avec l’UBG et réciproquement,
entre de fait dans BDS, et c’est la première université au monde à le faire.
C’est un exemple à suivre, et une tactique dont on pourrait s’inspirer, à bon
entendeur…
Dror Warschawski
Voir l’article complet :
http://www.bdsfrance.org/index.php?option=com_content&v…monde
il y a pourtant des accords entre l’Université Ben Gourion, l’Université palestinienne Al Qod et Paris XIII.
Les 2 universités, israélienne et palestinienne, travaillent donc ensemble sur certains sujets, au grand dam de certaines associations palestiniennes.
Le manque d’accord ne serait donc qu’un prétexte pour que l’université sud africaine rompe ses liens avec l’U. Ben Gourion. Il faut y voir plutôt une prise de position politique, contre la politique du gouvernement israélien.
Les recherches sur l’eau et les cultures dans le désert, sujets sur lesquels travaillaient les 2 U. vont en pâtir, enfin, surtout l’U. Sud africaine.
Comme d’hab, pour punir un gouvernement, on punit le peuple.
Qui aurait pu croire que les plus bornés auraient une lueur de compréhension ? « Il faut y voir plutôt une prise de position politique, contre la politique du gouvernement israélien. » Il en aura fallu du temps pour que certains comprennent qu’en effet le boycott a pour but de sanctionner un Etat raciste, occupant et colonisateur qui pratique le nettoyage ethnique !
« Les recherches sur l’eau et les cultures dans le désert… vont en pâtir » ! En effet, quand on voit comment les sionistes accaparent toute l’eau de la Palestine en en privant les habitants autochtones, on est inquiets pour eux. L’eau d’un pays entre les mains du seul occupant, c’est ça l’image la plus représentative d’un Etat qu’il faut boycotter.
Sur la privation d’eau des Palestiniens, voir :
http://www.enfantsdepalestine.org/ar,790
http://www.amnesty.org/en/library/asset/MDE15/027/2009/…a.pdf
« Comme d’hab, pour punir un gouvernement, on punit le peuple. » Quel peuple ? Le peuple palestinien est puni depuis 60 ans, il n’a plus rien à perdre, et c’est lui qui demande le boycott de l’occupant.
Quant aux Israéliens, ceux qui refusent leur gouvernement fasciste, ils sont aussi du côté des Palestiniens, et participent au boycott de leur propre pays. En face, il n’y a que les habituels soutiens de l’Etat occupant et ses collaborateurs.
tous les israéliens pro-pal ne sont pas pour le boycott, comme Uri Avneyr, qu’on ne peut soupçonner de collaboration avec le gouvernement :
“Je ne suis pas d’accord avec l’appel au boycott mondial d’Israël.Entre le régime raciste d’Afrique du Sud et Israël, il y a d’énormes différences. ” …
http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/528566/co….html
et même un appel anti-boycott, disant, entre autres :
“La paix ne se fera pas sans les Palestiniens. Mais elle ne se fera pas non plus sans les Israéliens. Et moins encore sans les intellectuels et les hommes et femmes de culture qui, quels que soient leur pays d’origine ou leur parti pris politique, travaillent à rapprocher les peuples. Céder à l’appel du boycott, rendre impossibles les échanges, infliger aux chercheurs israéliens, par exemple, ou aux écrivains on ne sait quelle punition collective, c’est abandonner toute perspective de solution politique au conflit et signifier que la négociation n’est plus dans le champ du possible.”
il ne faudrait pas que les pro-boycott croient détenir seuls LA vérité. Il n’y a pas que la seule solution du boycott pour faire flancher le gouvernement israélien. Ce n’est pas en assimilant le peuple israélien à son gouvernement, qu’on arrivera à promouvoir la paix. Au contraire, le mettre à l’index, serait le renforcer dans l’idée “seul contre tous”. Il vaut mieux aider les pacifistes et les anti-gouvernementaux, tous les anti-racistes sur place.
Le gouvernement israélien n’est pas le seul raciste sur terre. Pourquoi ne s’en prendre qu’à lui ? que cache cet acharnement ? faire oublier les autres ?
Uri Avnery a mal vieilli. Ça arrive à des tas de gens très bien, et c’est pas à lui qu’on va jeter la pierre. Mais les sionistes ont tort de se réjouir, il n’a rien à voir non plus avec les collabos de La Paix maintenant qui aimeraient bien le récupérer.
Les véritables antiracistes/antisionistes, quant à eux, ont d’autres références, par exemple Ilan Pappé, qui sait très bien qu’on ne fait pas changer un Etat raciste avec de belles paroles, mais avec le boycott et les sanctions.
« Ceux d’entre nous qui sont des militants vétérans du combat pour la paix et la justice en Palestine ont très souvent été frustrés par leur incapacité à galvaniser suffisamment de soutien au sein des establishments politique et médiatique occidentaux contre l’occupation brutale de la Cisjordanie et contre l’étranglement de la bande de Gaza. Nous pensions que l’évidence claire comme du cristal de roche de l’oppression et que les politiques criminelles crevant les yeux qui se sont déchaînées depuis 1967 auraient dû à tout le moins entraîner une réaction mondiale similaire à celle à laquelle nous assistons aujourd’hui à propos de la Libye, voire à une réaction encore plus importante.
Mais nous connaissons tous les raisons qui font que cela ne s’est pas produit et que cela n’arrivera pas. Et pourtant, nous avons peut-être négligé une raison particulière, à savoir l’action particulièrement réussie déployée par le camp de la paix israélien, qui semble avoir réussi à tuer dans l’œuf tout effort allant dans ce sens. Les sionistes libéraux croient dur comme fer à l’existence de deux entité distinctes, l’une étant Israël, tandis que l’autre, se trouvant de l’autre côté de la Ligne verte de 1967, n’aurait pratiquement rien en commun avec la première. L’acceptation de cette doxa comme s’il s’agissait d’un fait avéré est le principal prétexte généralement invoqué par l’ Occident pour ne pas agir contre Israël (un prétexte également invoqué par certains des meilleurs amis de la Palestine, ainsi, bien entendu, que par l’Autorité palestinienne). La ligne ainsi tracée n’est pas simplement une frontière politique ; c’est essentiellement une frontière morale. Tout ce qui advient dans le monde occupé est diamétralement opposé à la vie dans l’Israël démocratique. De là découle l’argument selon lequel si vous traitez Israël en Etat paria, vous porterez du même coup atteinte à la « bonne » entité, à savoir l’Etat [israélien] antérieur à [la guerre de juin] 1967. C’est aussi le fondement de la continuation du soutien à la « solution à deux Etats » fondant la paix sur la [très hypothétique] capacité d’Israël à se réinventer, dans une nouvelle version morale, à l’intérieur des frontières antérieures à 1967.
J’espérais que cette distinction aurait au moins disparu du vocabulaire et du dictionnaire du mouvement occidental de solidarité avec la Palestine (où l’on peut encore l’entendre employer par loyauté envers le camp de la paix en Israël, l’Autorité palestinienne et le thaumaturge invisible de la realpolitik). La fausseté de ce distinguo a été démontrée une fois encore cette semaine (précisément le 20 mars) avec l’adoption d’une énième loi d’apartheid en Israël. Cette nouvelle loi permet aux colonies juives construites sur des terres d’Etat à l’intérieur d’Israël de ne pas admettre de citoyens palestiniens titulaires de la nationalité israélienne en tant que résidents et légalise la possibilité, pour ces nouveaux colons, de ne pas vendre de terres aux citoyens palestiniens de l’Etat [d’Israël]. Ce n’est qu’une loi parmi bien d’autres à avoir été adoptées récemment (le serment de loyauté faisant légalement des citoyens de deuxième classe des Palestiniens d’Israël et une autre loi ne les autorisant pas à vivre avec leurs conjoints palestiniens originaires de territoires occupés sont deux des exemples les plus célèbres des lois d’apartheid adoptées récemment). La nouvelle loi, à l’instar des précédentes, institutionnalise l’Etat d’Apartheid Israélien, l’ASOI (Apartheid State of Israel).
L’ASOI est désormais un des pires régimes ségrégationnistes au monde. Il contrôle la quasi-totalité de la Palestine (à l’exception de Gaza, qu’il emprisonne hermétiquement depuis 2005). En valeur absolue, Israël détient le plus grand nombre de prisonniers politiques (il a été indiqué récemment que la Chine en détient moins de mille et que l’Iran en détient quelques milliers) : près de dix mille. Israël a le plus grand nombre de lois et de règlements ségrégationnistes au monde, si l’on excepte les régimes arabes en cours d’effondrement et des Etats voyous comme la Birmanie et la Corée du Nord. Il détient le record d’imposition de lois et règlement d’exception (état d’urgence) qui privent les citoyens de leurs droits humains et civiques les plus élémentaires. Sa politique à l’encontre de la population indigène discriminée, qui constitue aujourd’hui près de la moitié de la population totale de l’ASOI, comporte des atrocités telles que celle consistant à empêcher les gens d’utiliser leurs sources, de cultiver leurs champs, de construire de nouvelles maisons, de se rendre à leur travail, dans leurs écoles ou leurs universités, leur interdisant de commémorer leur histoire de manière générale, et en particulier la Nakbah [défaite] de 1948.
L’ASOI est protégé par des philosophes de gauche, juifs pour la plupart, mais pas seulement, aux Etats-Unis et en Occident, ainsi que par les nouveaux pays membres de l’Union européenne dont le comportement lamentable à l’époque de l’Holocauste explique sans doute leur soutien inconditionnel à l’ASOI. Celui-ci jouit du soutien inconditionnel de nombreuses communautés juives de par le monde, des chrétiens sionistes et de firmes cyniques bénéficiant de la prédilection de l’élite militaire de l’ASOI pour l’usage d’armes mortelle ad libitum, ainsi que du système bancaire progressiste de l’Etat israélien et de son savoir-faire en matière de hautes-technologies.
L’ASOI pourrait devenir la République Libre d’Israël & Palestine (Free Republic of Israel and Palestine – FRISP), ou quelque chose du même genre, où tous les habitants pourraient jouir des même droits pour lesquels on se bat, aujourd’hui, partout dans le monde arabe et que l’Occident prétend répandre et protéger dans le monde entier. Si l’ASOI ne devient pas la FRISP, toute action telle que celle aujourd’hui entreprise par l’Occident en Libye serait à juste titre considérée avec suspicion, en raison de son caractère cynique et malhonnête.
Le lien [entre Israël proprement dit et territoires occupés, ndt] a perdu de son attrait depuis qu’il a été utilisé à mauvais escient par Saddam Hussein en 1991. Mais le temps est venu de le remettre au goût du jour. Il est temps de prendre conscience du fait qu’il n’y aura pas de Nouveau Moyen-Orient – de fait, il n’y aura pas de paix mondiale – tant que l’ASOI continuera à jouir de l’impunité et tant qu’il ne sera pas maîtrisé, arrêté dans ses menées et, un jour – espérons-le – remplacé par la réellement démocratique FRISP.
Ilan Pappé enseigne au College of Social Sciences and International Studies de l’Université d’Exeter, au Royaume-Uni. Il est le directeur du European Center for Palestine Studies de cette même université et il codirige l’Exeter Center for Ethno-Political Studies, tout en militant sur le plan politique. Il est notamment l’auteur de l’ouvrage A Modern History of Palestine.
http://www.palestine-solidarite.org/analyses.Ilan_Pappe…1.htm
Ça suffit d’avoir à le dire tout le temps. Faites des commentaires argumentés politiquement, en faisant des efforts pour écouter ce que les autres participant-e-s à la discussion disent plutôt que de poster des tartines de textes écris par d’autres gens. Se jeter des autorités à la figure, ça ne fait pas des bonnes discussions. Par exemple, ces derniers jours, des gens ont pris le temps de causer réellement concernant l’intervention en Libye plutôt que d’accumuler des citations. Faites ça, s’il vous plait.
Un commentaire jouant au grand jeu “untel est négationniste” a gagné: il a été supprimé. Accuser quelqu’un d’être un rejeton de Satan, ça suffit.
Si cet article d’Ilan Pappé a été mis en commentaire, c’est pour ne pas surcharger le fil des infos globales, où il aurait pourtant eu toute sa place, et ne pas être accusé de monopoliser l’info sur un sujet, bien que ce ne soit pourtant pas le cas en ce moment, où l’actualité au Maghreb fait oublier qu’Israël continue à tuer tous les jours impunément à Gaza.
Cet article démontre qu’Israël, avec ses lois raciales, est devenu l’Etat le plus raciste de la planète. Je n’ai pas dit des lois racistes, comme tous les Etats en font, en tête la France, mais des lois RACIALES, qui font une distinction institutionnelle entre les habitants d’un pays en fonction de leur ethnie, clairement énoncée.
Mariages mixtes soumis à une infinité de contraintes et de vexations, routes et tramway réservés aux seuls juifs, exclusion de certaines professions pour les citoyens israéliens non juifs, circulation libre pour les uns, interdite pour les autres… On comprend que le constat accablant d’Ilan Pappé le fasse traiter de « négationniste » par certains.
En effet, pour justifier de défendre un tel Etat raciste contre toute forme de sanction et de boycott, il faut trouver un prétexte extrêmement grave, au moins le négationnisme ou l’antisémitisme, un pas que certains franchissent allégrement.
La ronde infinie des accusations foireuses, ouste ! Quant à la chasse aux vilain-e-s négationnistes, allez la faire ailleurs aussi. Personne ne nie le génocide des juif/ves ici, tout simplement, et ça s’arrête là.
les lois raciales ne concernent pas qu’Israël, n’en déplaise à stop apartheid !
Faut-il lui rappeler les lois italiennes de berlu et l’appel de 2009 ?
http://blogs.mediapart.fr/blog/annav/120709/contre-le-r…talie
ce sont des lois raciales, contre les immigrés, et pas racistes.
On pourrait citer les lois de certains pays africains, comme l’esclavage en Mauritanie toujours en cours, les castes en Inde les Indiens n’ayant pas tous les mêmes droits, les populations indigènes d’amérique du sud qui n’ont aucun droit sur leurs terres et qui sont expropriés pour causes de mines ou de barrages etc
Dans certains pays arabes, les non musulmans n’ont pas les mêmes droits. C’est racial ou religieux ou c’est pareil ?
En France, déchoir quelqu’un de sa nationalité est racial et non pas raciste, puisqu’un français d’origine immigrée n’a pas les mêmes droits qu’un français “de souche”.
etc etc etc Donc continuer à parler de l’Etat israélien comme étant le seul état aux lois discriminantes visant des “races” tourne vraiment à l’anti-juivisme, puisqu’Israël est le seul état juif de la planète.
Adidas sponsorise le Marathon de Jérusalem, boycottons Adidas !
Une action BDS au magasin Adidas Oxford Street à Londres :
http://www.bdsfrance.org/index.php?option=com_content&v…id=31
Voir aussi
Pete Seeger rejoint officiellement le boycott contre Israël
http://nantes.indymedia.org/article/23162
Adidas : l’Apartheid n’est pas fair play
http://paris.indymedia.org/spip.php?article6075
Je croyais que les modos s’étaient déjà prononcés sur la stratégie du « pas qu’en », systématiquement employée par certaines personnes pour pourrir les commentaires. Il est devenu automatique maintenant dès qu’on parle de la Palestine ou d’Israël d’avoir les mêmes commentaires nous demandant d’aller voir ce qui se passe AILLEURS.
pas qu’en Israël = ne parlons surtout pas d’Israël !
L’acharnement des sionistes à défendre l’Etat colonial et raciste israélien en spammant toute critique en dit long sur leurs intentions réelles.
Un(e) « anti raciste » véritable ne chercherait pas à justifier des lois raciales en cherchant désespérément des comparaisons qui ne tiennent pas la route une seconde pour un esprit honnête.
Je ne connais aucune soi-disant « démocratie » qui empêche les mariages mixtes ou qui construit des routes et des moyens de transport réservés à une seule ethnie. Même en France ou en Italie !
Mais le plus beau est encore la conclusion : critiquer Israël, c’est de « l’anti-juivisme, puisqu’Israël est le seul état juif de la planète ». Bravo ! Belle démonstration digne de figurer dans un média alternatif !
Que ce soit validé pour qu’on puisse voir le niveau de discussion de certains, très bien, mais au moins qu’on puisse répondre !
Une pétition internationale appelle l’ENS à respecter ” une longue tradition d’expression politique “.
Plus de 150 univesitaires des plus connus sont intervenus dans une polémique à propos de l’interdiction d’un débat sur la question israélo- palestinienne, dans une université française, au nom de la liberté d’expression.
Des professeurs et des intellectuels de Grande Bretagne, des Etats-Unis et du Canada, parmi eux Noam Chomsky, ont signé une pétition appellant l’Ecole Normale Supérieure à respecter “une longue tradition de liberté de parole et d’expression politique”.
La polémique a éclaté après qu’un groupe d’étudiants du collectif ENS Palestine a invité l’auteur d’un bestseller Stéphane Hessel, 93 ans, à débattre au sujet de la criminalisation des partisans du boycott d’Israël en janvier.
Hessel est l’auteur d'”Indignez vous !”, un ouvrage dans lequel il exprime sa foi dans les droits universels et critique le traitement fait aux Palestiniens par Israël.
En même temps que S.Hessel, le comité Palestine avait invité un ancien ministre français de la justice, deux pacifistes israéliens et la représentante pour la Palestine en Europe.
Moins de quinze jours avant l’évènement, la Directrice de l’Université, Monique Canto- Sperber a retiré son agrément pour le débat. Quelques semaines plus tard elle a refusé que se tienne une conférence pendant la “Semaine Israel Apartheid”. Lorsque sa décision fut applaudie par un groupe d’organisations juives, le Collectif Palestine – un groupe de 15 étudiants et professeurs – l’a accusée de se soumettre à des pressions.
Une Cour de Justice de Paris a annulé sa décision, mais une Cour supérieure l’a fait respecter, arguant du fait que l’enseignement supérieur doit être ” indépendant de toute influence politique, économique, religieuse ou idéologique”.
http://www.guardian.co.uk/world/2011/mar/21/ecole-norma…=SRCH