La révolution tunisienne doit continuer
Catégorie : Global
Thèmes : -ismes en tout genres (anarch-fémin…)
L’impérialisme français est présent en Tunisie sous les formes économique et politique. La France est le troisième pays investisseur en Tunisie. Le régime tyrannique de Ben Ali a renforcé la dépendance économique de la Tunisie par une série de privatisation de grandes entreprises bénéficiant à des pays étrangers dont le Royaume-Uni et la France. Les entreprises appartenant aux investisseurs français sont surtout destiné à l’exportation, ce qui rend une partie de l’économie tunisienne très dépendante du marché mondial. Le soutien jusqu’au-boutiste de l’Etat français au régime de Ben Ali est assez compréhensible. Désormais, alors que la rue a chassé le dictateur, le chef de l’Etat se tient « avec amitié et respect aux cotés des Tunisiens et Egyptiens. »
La Tunisie a été frappée durement par la crise économique de 2008. Une partie de la population vit dans des conditions insoutenables. La révolution tunisienne n’a pas uniquement pour objectifs la démocratie, le parlementarisme et la liberté d’expression. Les travailleurs tunisiens et la jeunesse veulent aussi une élévation significative de leur niveau de vie. Mais améliorer les conditions de vie de la population remet en cause le capitalisme et requiert un approfondissement de la révolution tunisienne et son extension aux autres pays du Maghreb.
Mais l’opposition qui a largement toléré Ben Ali à l’époque ne prendra aucune mesure socialiste conséquente. Le risque est de voir la situation en Tunisie ne pas changer véritablement après cette révolution. Il faut un parti communiste pour mener la révolution tunisienne à la victoire et instaurer le socialisme.
Avis à M. Bardet :
il faut éviter de confondre Parti communiste et Parti stalinien !
Le PCOT n’ayant jamais eu de communiste et d’ouvrier que le nom, il n’existe pas en Tunisie de parti défendant les intérêts des exploités !
Les accointances de ce gang de staliniens rassis sont d’ailleurs intéressantes :
« Le PCOT est membre de la coalition du 18 octobre aux côtés du Parti démocrate progressiste, du Forum démocratique pour le travail et les libertés et de certains islamistes. » (source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_communiste_des_ouvri…nisie)
Dis-moi qui sont tes amis, je te dirais qui tu es !
« il n’existe pas en Tunisie de parti défendant les intérêts des exploités ! »
Pas plus d’ailleurs qu’en Palestine, en Egypte ou n’importe où dans le monde, et pour cause : ils n’ont jamais entendu parler du CCI et de ses analyses définitives capables d’émanciper le prolétariat mondial.
C’est pourquoi cette organisation, qui a compris que l’occupation, le colonialisme, l’apartheid et le nettoyage ethnique n’existent pas et ne sont que des chimères agitées par des contre-révolutionnaires obscurantistes, poursuit inlassablement sa mission contre toute forme de résistance à l’ordre existant.
Merci.
Le prolétariat mondial reconnaissant