Lors de la fermeture de la Rencontre Internationale du Janvier Autonomecélébré à Roca Negra, Buenos Aires, Argentine, où se sont réunis des dirigeants de mouvements d’autogestion antiglobalisation du monde entier, il a été décidé d’aider trois cas, considérés comme urgents : 1) L’Union des travailleurs sans emploi (UTD) de Gral Mosconi, à Salta, qui compte 1O de ses militants les plus emblématiques détenus sans aucune preuve ; 2) Les Ava Guaranies de la communauté El Tabacal qui ont été réprimés et expulsés de la terre de leurs ancêtres qui maintenant est occupée par la sucrière San Martin, appartenant à la multinationale Seabord Corporation ; 3) la communauté mapuche du sud de l’Argentine et du Chili en raison du risque d’expulsion de la communauté Pillán Mahuiza, qui a aussi récupéré la terre de ses ancêtre au Chubut, à cent kms de Corcovado. La situation des mapuches qui vivent au Chilie est encore pire vu que 40 d’entre eux sont détenus, accusés d’association illicite et de terrorisme, pour avoir réclamé leurs droits.
Ainsi un consensus fut adopté pour développer une campagne internationale de dénonciation et d’information sur les entreprises pétrolières de Mosconi et la sucrière El Tabacal. Egalement d’initier une campagne de pression politique internationale pour obtenir la libération des mapuches du Chili et des détenus à Tartagal, Salta.
Comme conséquence d’une telle décision, se rendra cette semaine à Tartagal une délégation composée de dirigeants autonomistes argentins et de journalistes étrangers pour donner un commencement à cette campagne de dénonciation des compagnies pétrolières et de leur influence sur les gouvernements et le pouvoir judiciaire.
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