[iran] 20 juin heurts violents dans les quartiers la fac de téhéran et a machhad
Catégorie : Global
Thèmes : Répression
heurts à Téhéran et en province au cours desquelles 12 manifestants ont été blessés un grand nombre arrêté.
un groupe de manifestants se sont rassemblés pour protester contre le régime devant la porte principale de l’Ecole des Beaux-arts de la rue Mossadegh pour crier « Mort à Khamenei », « Khamenei honte à toi, quitte notre pays » et « Nous sommes Iraniens, nous ne capitulerons jamais ». ou encore « Ahmadneja tes jours sont comptés » Les manifestants se sont heurtés aux forces répressives et aux Nopos les forces anti émeutes a moto. Au moins deux personnes ont été blessées dans l’assaut des nopos.
A 14h30, des centaines de jeunes ont protesté à l’Université Polytechnique aux cris de « Mort au dictateur », aboutissant à des accrochages avec les forces du régime.
Vers 15:30 locale environ des centaines d’agents de renseignement (bureau de la protection sur le campus) épaulés par les miliciens bassidj’is en civil ont encerclé la zone en face de la porte principale de l’Université de Téhéran, empêchant d’entrer sur le campus. A 16h00 locale, des agents de renseignement et des bassidj’s en civil ont agressé trois jeunes femmes sur la place Ferdoussi avant de les arrêter et de les transférer vers un lieu inconnu dans une Peugeot. Et d’autres voitures du régime
Vers 15h00 heures locale au cimetière de Behecht-e-Zahra et dans les rue avoisinantes, au moins 5 personnes ont été blessées lors d’affrontements violents avec les forces répressives et les nopos. Vers midi, 150 manifestants se sont rassemblés sous le pont Hafez de Téhéran. Ils scandaient « mort au dictateur » tandis que les forces de sécurité de l’Etat et les nopos a moto les chargeaient.
Les rues et les avenues autour de la rue Karegar Chomali, où Neda Agha Soltan avait été tuée, ont été complètement bloquées par les agents du Renseignement et les forces répressives. Les agents vérifiaient les papiers des passants et procédaient à des arrestations. Dans l’après-midi, les forces anti-émeutes sont venues en renfort des autres forces répressives.
Malgré les mesures de répression sévères et d’un quadrillage très serré des forces de sécurité dès les premières heures du jour au centre de la capitale, les Téhéranais ont laissé éclater leur rejet du régime du guide suprême dans sa totalité dans plusieurs points de la métropole.
D’autres reports et recoupements nous indiquent que A 18h00 locale, à l’université de Téhéran, des étudiants mais pas seulement se sont mis à manifester aux cris de « Mort à Khamenei ». Des accrochages ont éclaté avec des agents de renseignements et des miliciens du Bassidj à l’intérieur de l’université. On entendait leurs slogans jusqu’au croisement Mossadegh, la rue Karegar et la place Enghelab.
A 18h20, des affrontements violents ont éclaté ici et là entre d’un côté des étudiants des Beaux-arts et des manifestants et de l’autre des agents, devant et à l’Intérieur des Beaux-arts. Les protestataires se sont accrochés avec les forces répressives aux cris de « Mort au dictateur » dans les rues Balavar, Nikou’i et Saba. A 18h00 également, des centaines de personnes manifestaient dans la rue Djomhouri près de Navab aux cris de « N’ayez pas peur, n’ayez pas peur, nous sommes tous ensemble » ils ont également chanté le chant révolutionnaire de 1979 « le maitre d’école » et « La détermination des Iraniens renversera la dictature ». Les agents postés près de la station de métro Navab-Safavi ont chargé la foule et un affrontement a éclaté.
Des centaines de manifestants ont criés « Mort au dictateur », et « Honte à tes complots Khamenei » dans la rue Niloufar (près d’Apadana).
A 19h00, à la cité universitaire, autour du lieu où est décédée Neda Agha-Soltan, des manifestants criaient « Mort à Khamenei », « Nous sommes Sohrab, nous sommes Neda, nous sommes tous une seule voix », « Notre Neda n’est pas morte, c’est la tutelle du guide suprême qui est morte ».
Vers 19h30, sur la place Sadeghieh et la place Vali-Asr, des jeunes courageux criaient toujours « Mort au dictateur » « mort a Khamenei ».
D’autres affrontements on eus lieu dans d’autres villes d’iran mais du fait que le régime a ralenti le débit de l’internet a l’intérieur du pays les nouvelles nous parviennent très difficilement
A Machad dans le nord-est, vers 14h00 locale sur la place Chohada, des centaines de personnes ont organisé une manifestation aux cris de « Mort à Khamenei » et « O Hojjat-e ibn al-Hassan, déracine l’injustice ».
Les forces répressives ont brutalement attaqué les manifestants, faisant au moins cinq blessés. Dans la rue Tabarsi, près de 300 personnes ont scandé « mort à Khamenei » et ont été attaquées par des agents en civil et les forces de sécurité de l’Etat.
On sait que le numéro un de la police iranienne le criminel et boucher AHMADI-MOGHADDAM avait déclaré prétentieusement avoir le controle total militarisé de la ville
On voit qu’il n’en est rien rt que malgré une ville sous état de siége les jeunes les étudiants on courageusement repris la rue ne fut-ce que quelques heures
A bas le dictateur Ahmadinejad
Menaces sur l’internet libre iranien
L’Iran va créer sa police d’Internet, selon le chef de la sécurité Esmaïl Ahmadi Moghadam, samedi, 19 juin 2010
16 juin : L’Iran est en passe de créer une nouvelle « police d’Internet », a déclaré le chef des forces de sécurité du pays, selon l’agence de presse semi-officielle Fars. La force va « identifier les menaces et les supprimer », a dit le général Esmaïl Ahmadi Moghadam (c’est le chef numéro un de la police iranienne qui vaut bien Ahmad Reza Radan le boucher de Kharizak).
Des militants hostiles au gouvernement ont recouru à des sites comme Twitter et YouTube pour diffuser des informations lors des manifestations de l’an dernier contre la réélection du président ultra conservateur Mahmoud Ahmadinejad.
La police d’Internet devrait être opérationnelle « au cours des prochains mois », a déclaré le chef de la sécurité.
Il a dit que cette force était nécessaire parce qu’ « Internet c’est relativement nouveau et si largement utilisé », que « les usagers et la société ressentent des menaces uniques et sérieuses ». Identifier ces menaces, les éliminer et promulguer de nouvelle tout ça grâce à qui ? Grâce à Nokia et Siemens bien sûr !
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