Soulèvement populaire au kirghizistan
Catégorie : Global
Thèmes : Resistances
En cela, le soulèvement au Kirghizistan est un exemple non seulement pour l’Iran pour tous les pays du monde et une telle insurrection peut très bien être lancée par une organisation ouvrière quant la situation s’y prête, et même au Kirghizistan rien n’indique que le peuple, armé, laissera passivement le nouveau gouvernement continuer la même politique anti-sociale et répressive que le précédent. En Iran, où la population affronte depuis le mois de juin les forces répressives, l’exemple du Kirghizistan apporte l’espoir. Exemple, un message parmi d’autres circulant sur Twitter : « C’était au Kirghizistan, ils ont pris la station de télé d’Etat, etc… on ne peut s’empêcher de penser que ça pourrait être l’Iran. Cela peut sûrement aussi être l’Iran ! ».
Le peuple du Kirghizistan a pris les armes on le voit très bien ici
Vidéo : images du soulèvement au Kirghizistan
http://www.youtube.com/watch?v=igghSmJZrm0
http://www.youtube.com/watch?v=mibLHLz0wus
Un soulèvement qui effraie au plus haut point les Mollahs de Téhéran
Le régime des mollahs à Téhéran est sous le choc de la tournure des événements au Kirghizistan. En trois jours, les appels au « calme intérieur » ont été remplacés par une lutte pour la liberté et un président qui disparaît comme un voleur dans la nuit. Refaisons-le !
Des milliers de manifestants affrontent la police dans des batailles rangées au Kirghizistan lors d’une insurrection qui met l’ancienne république soviétique aux portes de la révolution. Une véritable révolution grandeur réelle.
Les militants de l’opposition ont pris le bâtiment du parlement et assiégé le siège du gouvernement. Le premier ministre du pays a été pris en otage et des rapports de la police disent que le ministre de l’intérieur a été tué. La principale chaîne de télévision d’Etat a été prise et en début d’après-midi le président a déclaré l’état d’urgence.
Les rapports parlent d’environ 100 morts et de 180 blessés, bien que le nombre de morts soit difficile à établir avec les piles de cadavres dans les rues.
Les opposants au président Kurmanbek Bakiyev ont pris mercredi contrôle du Kirghizistan après une journée de violences spectaculaires qui s’est terminée par la fuite de Bakiyev de la capitale du stratégique Etat d’Asie Centrale.
Les manifestants de l’opposition ont pris l’administration présidentielle dans la nuit de mercredi et ont annoncé à la radio d’Etat qu’ils avaient formé un gouvernement provisoire avec l’ancien ministre des affaires étrangères Roza Otunbayeva à sa tête.
Un travailleur de l’aéroport international de Bichkek a déclaré que Bakiyev, âgé de 60 ans, avait fuit la capitale à bord d’un petit avion alors que ses opposants renforçaient leur contrôle sur les institutions nationales clef.
Trois heures avant, l’Iran disait soutenir le rétablissement de la paix au Kirghizistan après les protestations anti-gouvernementales qui avaient fait 40 morts dans le pays. Ramin Mehmanparast, porte-parole du ministère des affaires étrangères, disait mercredi que l’Iran « veut le rétablissement immédiat de la paix intérieure » au Kirghizistan et la prévention de l’instabilité dans cette région sensible d’Asie Centrale.
Le régime des mollahs à Téhéran est sous le choc de la tournure des événements au Kirghizistan. En trois jours, les appels au « calme intérieur » ont été remplacés par une lutte pour la liberté et un président qui disparaît comme un voleur dans la nuit. Refaisons-le !
Y-a-t-il quelque chose qui couve au Moyen-Orient ? Oui, et c’est la quête de la liberté et de la démocratie.
Photos du soulèvement kirghize sur le site iranien Revolutionary Road
http://reroad.blogspot.com/2010/04/deadly-protests-in-k….html
Plus d’infos a venir sur
Youpi un putsch populaire ! Ouais quand on kiffe la violence pour la violence, c’est frais.
Entre la quête de démocratie, et la quête pour la liberté, m’est avis qu’il faudra choisir….
Les armes ne poussent pas par magie dans les mains d’un peuple en révolte. Celles du Kirghizistan ont été fournies par la Russie qui veut voir la base américaine disparaître. En deçà de la question de la violence, le problème de la lutte armée est bien là : pour une lutte armée, il faut des armes, et pour trouver des armes, on s’ouvre à toutes les manipulations les plus politiques et les plus antipopulaires.