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(ce texte n’est qu’un bref aperçu de la lutte des anarchistes contre les Jeux Olympiques de 2010, écrit à l’occasion de la présence d’un cortège anarchiste lors de la manifestation contre la cérémonie d’ouverture des JO de 2010.)

Durant l’après-midi et le début de la soirée du 12 février, des milliers de gens se sont rassembléEs pour faire entendre leur opposition aux [Jeux] Olympiques de 2010 à l’occasion d’une manifestation contre l’ouverture officielle des Jeux, unis sous le slogan « No Olympics on Stolen Native Land » ou, traduit en français, « Pas d’Olympiques sur des terres volées aux autochtones ».

Parmi les contingents présents, il y avait un bloc anarchiste : une présence de gens cagoulés et habillés en noir en confrontation contre ce qui nous détruit, critiqués par les « bons citoyens », les bons esclaves de cette société, effrayéEs de tout débordement potentiel, de toute supposée « violence » qui n’est en fait qu’un retour minimal de la violence systémique, une violence libératrice contre les forces qui nous la font subir au quotidien. Ces flics qui sévissent tous les jours contre nos soeurs et nos frères du Downtown Eastside, les battant, les arrêtant, les mettant en prison, en psychiatrie, les faisant disparaître, allant même jusqu’à les tuer… et qui surveillent, contrôlent et répriment toute opposition radicale à ce système destructeur comme ils ont tenté de tuer la plupart des mouvements de lutte importants des dernières années comme la bataille soutenue du peuple Secwepemc contre Sun Peaks ainsi que contre d’autres projets de développement aussi dévastateurs dont l’expansion de l’autoroute transcanadienne.

« Les Jeux Olympiques sont utilisés comme projet pour accélérer le développement des infrastructures et de l’investissement économique. Alors que les appareils de contrôle social, tels que les caméras de surveillance et le flicage grandissant, s’implantent pour sécuriser ces investissements, l’infrastructure pave elle-même la route pour plus d’exploitation et de destruction écologique, ce qui lui permet plus d’efficacité. Les Jeux Olympiques sont une grosse machine de propagande et de publicité qui vend la Colombie-Britannique pour son développement économique. »
Cette analyse constituait le premier paragraphe d’un texte de tendance anarchiste intitulé « Hitting the Whole Olympic Target » (traduit en français par « Frapper l’entièreté de la cible olympique »). Les Jeux sont bien plus que deux semaines de compétition sportive disait aussi ce texte.

Ainsi, tout au long de l’invasion des territoires de la soi-disant Colombie-Britannique par les corporations, l’État canadien, l’État du BC, VANOC… depuis l’enchère olympique (le Bid) qui a fait de Vancouver-Whistler la ville de ces Jeux de 2010, les anarchistes ont constamment combattu entre autres en initiant ou supportant des actions directes attaquant la propriété des compagnies massacreuses de vie qui profitent des Olympiques dont la Banque royale du kkklanada (nous n’avons qu’à nous rappeler du fameux lancer des roches contre leurs fenêtres qui s’est répandu à travers le kkklanada) et Peter Kiewit & sons (la compagnie qui a détruit le Eagleridge Bluffs et est en bonne partie responsable de la mort d’Harriet Nahanee).

Les anarchistes ont aussi organisé des manifestations contre la police dont la dernière le 22 janvier dernier, intitulée « Solidarity Against Police Repression » ou, en français, « Solidarité contre la répression policière ».

Elles/ils sont très actives/actifs de tant d’autres façons également.

Dans le cas des manifestations, celles-ci servent davantage à faire passer les messages de l’opposition à ce système, les affirmations d’une population en opposition. Ces manifs ne sont pas tant des événements qui rompent les processus du capitalisme et de la colonisation.

« Pour saper le projet des Jeux Olympiques, les attaques et les interruptions doivent continuer d’aller au-delà du spectacle des Jeux. »

Au-delà de la contestation des différents événements spectaculaires des Olympiques dont ceux de la torche ou encore les Jeux eux-mêmes, les attaques contre les corporations, contre les États, la police, l’armée et toutes les autres institutions répressives devront se poursuivre. C’est un peu de cette manière que peut se lire cet extrait de texte. Ces institutions nous livrent une guerre continue à laquelle nous n’avons pas le choix de répondre si nous voulons que la vie continue à se reproduire.

« Sabotage the Systems of Social Control », comme certainEs disaient. En français, nous pourrions traduire librement par « Sabotons les systèmes de contrôle social ».

Pour plus d’information sur l’opposition des anarchistes aux Olympiques et au système qui les fonde, vous pouvez lire entre autres « Hitting the Whole Olympic Target », « Riot 2010 ? Riot now! », « Without Conclusion : Recent anarchist endeavors, on the southern pacific coast of Canada ». Tous ces textes ont aussi été traduits en français et sont disponibles dans la brochure « Contre les Jeux Olympiques de 2010 à Vancouver » disponible sur infokiosques.net ainsi que sur le site contrelesolympiquesde2010.anarkhia.org.