En vendée, racistes, fascistes, traditionnalistes et royalistes.
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Themes: Racisme
Le fascisme en Vendée sonne depuis longtemps comme un euphémisme de ph de Villiers et de son groupuscule le mpf. Récemment, il y a eu une focalisation médiatique-politicienne autour de “l’affaire B.Fleury”. Après les inscriptions racistes et fascistes dans les campagnes vendéennes ( europe blanche et chrétienne; non à l’art nègre; non à l’art dégénéré…) cela s’est encore confirmé, et sont apparus dans le chef lieu (la roche sur yon) des tags idéologiquement similaires.
Des croix celtiques, des croix nazis, des distributions de tracts et de brochures devant les universités privés (catholiques – ices, ist icam) ou les lycées privés (catholiques eux aussi). Il n’est plus permis de penser que ce phénomène n’est du qu’ a l’afflux nationale d’étudiant-e-s dans les poles d’enseignements privés et catholiques. Des lieux et des réseaux de catholiques intégristes investissent la roche sur Yon ( par exemple derrière la gare) et se perçoivent comme des croisé-e-s modernes. En juin dernier, ont ainsi défilé les plus présentable des catholiques traditionalistes de la place de la vendée à la place Napoléon, en traversant la rue G Clémenceau (artère principale déserte un dimanche); alors que d’autres suivent à chaques vacances scolaires des camps para-militaires dans les campagnes, dans les manoirs des familles nobles (et royaliste) ou bourgeoises (et aristocratiques) qui sont acquis à leur cause malgré leur rancune et leur mépris réciproque.
Seul le médiatique président de l’UNI vendée, Gonzague de Chantérac (Gonzague 2 deux) semble être identifié comme figure présentable de cette frange brunâtre. Les antifascistes officiels de no pasaran/scalp et scalp/reflex n’ont que peu de renseignement sur europe-christ , sur jeunes royaliste et royaliste de combat, sur les groupes “régicide et génocide”, sur l’union royaliste (URBVM) et sur les groupes “insurrection de foi”…
Pour nous comme l’indiquions dans notre tract en réaction à des agressions homophobes du printemps 2009, la police ( qui comporte des éléments homophobes) comme les partis politiques sont tous situés à notre extrême droite. La différence n’est que de de nuance entre républicain-e-s. Même les partis dits d’extrême gauche et les gauchistes de toutes les chapelles sont à notre extrême droite. Précisons encore, les polices, syndicats, partis politques et institutions socio-culturelles sont fascistes comme le sont par nature tous les états de la planète.
Je suis parfaitement en accord avec ce texte et partage pleinement le fait que tous les Etats, qu”ils soient libéraux, keynésiens ou autoritaires (brun comme rouge) sont l’expression du capitalisme dans toute sa puissance et de l’impérialisme dans toutes ses conséquences.
La démocratie est comme “Janus” le pendant sournois du fascisme.
Adhérer aux valeurs de la démocratie bourgeoise et ce de l’extrême gauche à l’extrême droite du Capital, c’est participer à une partie ou une autre du Capital et devenir ainsi un agent direct ou indirect des puissances autoritaires de l’argent-roi.
Electoralisme, syndicats, partis politiques inhérents au système sont à abattre comme tous les Etats car tous sont des ennemis de classe !
La révolution communiste mondiale auto-organisée en conseils anti-autoritaires aura pour devoir d’annihiler toutes les formes de la bourgeoisie et du capitalisme et de ce fait tous les Etats, leurs bureaucraties, leurs frontières, leurs drapeaux nationaux, leurs hymnes patriotiques, leurs flics, leurs justices, prisons, armées, etc.
Lire ici “Fascisme et démocratie deux expressions de la dictature du capital” : http://fr.internationalism.org/node/2773
Avant de raconter n’importe quoi sur le CCI qui n’est aucunement stal ou gauchiste (trotskiste, mao, etc.) mais issu des Gauches communistes germano-hollandaise et italienne voici ses positions officielles anti-autoritaires publiées sur son site et en 4ème de couverture de sa presse mensuelle et trimestrielle depuis 1975 :
* Depuis la Première Guerre mondiale, le capitalisme est un système social en décadence. Il a plongé à deux reprises l’humanité dans un cycle barbare de crise, guerre mondiale, reconstruction, nouvelle crise. Avec les années 80, il est entré dans la phase ultime de cette décadence, celle de sa décomposition. Il n’y a qu’une seule alternative devant ce déclin historique irréversible : socialisme ou barbarie, révolution communiste mondiale ou destruction de l’humanité.
* La Commune de Paris de 1871 fut la première tentative du prolétariat pour mener à bien cette révolution, à une époque où les conditions n’étaient pas encore mûres. Avec la situation donnée par l’entrée du capitalisme dans sa période de décadence, la révolution d’Octobre 1917 en Russie fut le premier pas d’une authentique révolution communiste mondiale dans une vague révolutionnaire internationale qui mit fin à la guerre impérialiste et se prolongea plusieurs années. L’échec de cette vague révolutionnaire, en particulier en Allemagne en 1919-23, condamna la révolution en Russie à l’isolement et à une rapide dégénérescence. Le stalinisme ne fut pas le produit de la révolution russe, mais son fossoyeur.
* Les régimes étatisés qui, sous le nom de «socialistes» ou «communistes», ont vu le jour en URSS, dans les pays de l’est de l’Europe, en Chine, à Cuba, etc., n’ont été que des formes particulièrement brutales d’une tendance universelle au capitalisme d’Etat, propre à la période de décadence.
* Depuis le début du XXe siècle, toutes les guerres sont des guerres impérialistes, dans la lutte à mort entre Etats, petits ou grands, pour conquérir ou garder une place dans l’arène internationale. Ces guerres n’apportent à l’humanité que la mort et la destruction à une échelle toujours plus vaste. La classe ouvrière ne peut y répondre que par sa solidarité internationale et la lutte contre la bourgeoisie dans tous les pays.
* Toutes les idéologies nationalistes, d’«indépendance nationale», de «droit des peuples à disposer d’eux-mêmes», quel que soit leur prétexte, ethnique, historique, religieux, etc., sont un véritable poison pour les ouvriers. En visant à leur faire prendre parti pour une fraction ou une autre de la bourgeoisie, elles les mènent à se dresser les uns contre les autres et à s’entre-massacrer derrière les ambitions et les guerres de leurs exploiteurs.
* Dans le capitalisme décadent, le parlement et les élections sont une mascarade. Tout appel à participer au cirque parlementaire ne fait que renforcer le mensonge présentant ces élections comme un véritable choix pour les exploités. La «démocratie», forme particulièrement hypocrite de la domination de la bourgeoisie, ne diffère pas, sur le fond, des autres formes de la dictature capitaliste que sont le stalinisme et le fascisme.
* Toutes les fractions de la bourgeoisie sont également réactionnaires. Tous les soi-disant partis «ouvriers», «socialistes», «communiste» (les ex-«communistes» aujourd’hui), les organisations gauchistes (trotskistes, maoïstes et ex-maoïstes, anarchistes officiels), constituent la gauche de l’appareil politique du capital. Toutes les tactiques de «front populaire», «front anti-fasciste» ou «front unique», mêlant les intérêts du prolétariat à ceux d’une fraction de la bourgeoisie, ne servent qu’à contenir et détourner la lutte du prolétariat.
* Avec la décadence du capitalisme, les syndicats se sont partout transformés en organes de l’ordre capitaliste au sein du prolétariat. Les formes d’organisation syndicales, «officielles» ou «de base», ne servent qu’à encadrer la classe ouvrière et à saboter ses luttes.
* Pour son combat, la classe ouvrière doit unifier ses luttes, en prenant elle-même en charge leur extension et leur organisation, par les assemblées générales souveraines et les comités de délégués, élus et révocables à tout instant par ces assemblées.
* Le terrorisme n’est en rien un moyen de lutte de la classe ouvrière. Expression des couches sociales sans avenir historique et de la décomposition de la petite-bourgeoisie, quand il n’est pas directement l’émanation de la guerre que se livrent en permanence les Etats, il constitue toujours un terrain privilégié de manipulation de la bourgeoisie. Prônant l’action secrète de petites minorités, il se situe en complète opposition à la violence de classe qui relève de l’action de masse consciente et organisée du prolétariat.
* La classe ouvrière est la seule classe capable de mener à bien la révolution communiste. La lutte révolutionnaire conduit nécessairement la classe ouvrière à une confrontation avec l’Etat capitaliste. Pour détruire le capitalisme, la classe ouvrière devra renverser tous les Etats et établir la dictature du prolétariat à l’échelle mondiale : le pouvoir international des conseils ouvriers, regroupant l’ensemble du prolétariat.
* La transformation communiste de la société par les conseils ouvriers ne signifie ni «autogestion», ni «nationalisation» de l’économie. Le communisme nécessite l’abolition consciente par la classe ouvrière des rapports sociaux capitalistes : le travail salarié, la production de marchandises, les frontières nationales. Il exige la création d’une communauté mondiale dont toute l’activité est orientée vers la pleine satisfaction des besoins humains.
* L’organisation politique révolutionnaire constitue l’avant-garde du prolétariat, facteur actif du processus de généralisation de la conscience de classe au sein du prolétariat. Son rôle n’est ni d’«organiser la classe ouvrière», ni de «prendre le pouvoir» en son nom, mais de participer activement à l’unification des luttes, à leur prise en charge par les ouvriers eux-mêmes, et de tracer l’orientation politique révolutionnaire du combat du prolétariat.
NOTRE ACTIVITE
• La clarification théorique et politique des buts et des moyens de la lutte du prolétariat, des conditions historiques et immédiates de celle-ci.
• L’intervention organisée, unie et centralisée au niveau international, pour contribuer au processus qui mène à l’action révolutionnaire de la classe ouvrière.
• Le regroupement des révolutionnaires en vue de la constitution d’un véritable parti communiste mondial, indispensable au prolétariat pour le renversement de la domination capitaliste et pour sa marche vers la société communiste.
NOTRE FILIATION
Les positions des organisations révolutionnaires et leur activité sont le produit des expériences passées de la classe ouvrière et des leçons qu’en ont tirées tout au long de l’histoire ses organisations politiques. Le CCI se réclame ainsi des apports successifs de la Ligue des Communistes de Marx et Engels (1847-52), des trois Internationales (l’Association Internationale des Travailleurs, 1864-72, l’Internationale Socialiste, 1884-1914, l’Internationale Communiste, 1919-28), des fractions de gauche qui se sont se sont dégagées dans les années 1920-30 de la IIIe Internationale lors de sa dégénérescence, en particulier les gauches allemande, hollandaise et italienne.
Tous les soi-disant (…) «communiste(s)» consti tuent la gauche de l’appareil politique du capital.
cela inclut le C.C.I
et la gauche germano hollandaise
ainsi que l’autonomie italienne (marxiste autonome)
Le CCI serait donc lié à la gôche du Capital comme les Gauches communistes germano-holandaise et italienne ? On aura tout lu mister “A” (sic).
En quoi ce simplisme est une réalité et pourrais-tu développer un peu tes arguments.
Si la Gauche communiste germano-holandaise fut à la gôche du Capital alors il faudra que tu m’expliques pourquoi les membres anarchistes allemands de la FAUD furent aussi des militants du KAPD (Gauche communiste); idem avec le KAPN en Hollande ?
Erich Müsham, figure anarchiste majeure, était donc lui aussi un petit-bourgeois de gôche puisqu’il milita avec les spartakistes au sein de la République des Conseils de Bavière et continua, y compris en prison via les liens de sa femme Zenzl, à oeuvrer avec la Gauche communiste ?
Les anarchistes allemands et hollandais étaient aussi des agents du Capital en combattant aux côtés du KAPN puis de la GIK (Gauche communiste) dans les années 20 et 30 ?
Révise ton histoire car j’attends tes arguments qui je n’en doute pas seront éclairant…
on ne discute pas
et
on n’ argumente pas
–
on ressent , on sait et l’histoire NOUS enseigne que le CCI est à notre extrême droite.
« On ne discute pas et on n’argumente pas »
« On ressent, on sait »
C’est intéressant, n’importe quel croyant de n’importe quelle secte raconte la même chose !
Quant à « l’histoire nous enseigne », ce que j’ai à demander, c’est de quelle histoire il s’agit !
Je pense qu’il est par ailleurs inutile de « vous » demander ce que « vous » avez à proposer, à l’encontre du CCI, parce qu’on attendra très longtemps une réponse…
C’est bien de rigoler de temps en temps, mais il y a AUSSI un temps pour être sérieux…
Je vais quand même rajouter quelque chose sur le texte lui-même :
– sur quoi repose votre caractérisation de « fasciste » des partis politiques, des syndicats et du reste, et quelle est votre définition du fascisme ? Vu que le fascisme est un phénomène HISTORIQUE, il vaudrait mieux ne pas confondre fascisme et dictature bourgeoise, ça n’est pas la même chose.
– Le fait que vous placiez tout le monde à votre « extrême-droite » indique bien que vous vous placez DE FAIT dans la lignée de tous ceux que vous dénoncez ! Je ne me place pas à l’extrême-Gauche de quoi que ce soit, je suis juste en opposition totale sur tous les points avec la bourgeoisie
– Je terminerai en ajoutant que, non seulement parler de « fascisme » EN VENDÉE est complètement ridicule (la Vendée serait donc un état fasciste ?…), mais qu’il y a un grand absent dans votre dénonciation : c’est l’État capitaliste…
Est-ce que vous « sentez » et « savez » maintenant que c’est bien d’être révolté, mais qu’être révolutionnaire, c’est tout autre chose ?…
Mister “a” ne risque pas d’argumenter car il n’a rien à dire si ce n’est des inepties petites-bourgeoises par son comportement et sa vision niaiseuse du politique.
Avec “a”, c’est l’argumantaire incantatoire par le vide et le sectarisme de type religieux par excellence. Peut-on même parler d’anarchiste avec “a”, car je suppose que celui-ci s’en revendique sans pour autant y connaître quoi que ce soit…
Est-il communiste libertaire ? Certainement pas car il saurait au moins de quoi il parle !
Est-il anarchosyndicaliste ? La réponse est idem !
Anarchiste individualiste se revendiquant de Stirner ? Si oui qu’il nous parle un peu de Stirner nous allons rigoler.
Anar officiel (aile gauchiste du Capital) et de salon alors ? Certainement le cas ?!
Examinez si vous le souhaitez , l’énième contribution de la chapelle cci proposée sur indymédia nantes sous le titre intéressant ” Le formatage scolaire c’est la démocratie bourgeoise… ” . http://nantes.indymedia.org/article/19311
partant ou surfant d’un fait de l’actualité (bourgeoise) -suppression d’une matière (bourgeoise) du programme (bourgeois) de l’ éducation nationale française (donc pas internationaliste ), le cci prend la défense corporatiste des fonctionnaires de l’ état bourgeois contre l’ état bourgeois en dénonçant le corporatisme et le citoyennisme.
pas de critique de l’état comme organisation !
Une critique révolutionnaire est juste esquissée dans le contenu et le rôle de l’école avant d’être noyée dans le flot politicien auquel le cci se livre habituellement face à des concurrents politiques (ici les autres gauches et surtout le P.S )
la croyance en une vérité historique objective et objectivable est énoncé par la croyante signant pour le cci (une analyse claire etc )
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qui le veut verra à l’œuvre une énième blablaterie post hégélienne de gôôôôôôôôôche.
prétention, persuadé de détenir la vérité….
triste cci
triste mort
vouloir imposer : “La révolution communiste mondiale auto-organisée en conseils anti-autoritaires”
est un programme autoritaire, dogmatique et utopie porteuse d’espoir pour les croyant-e-s du C.C.I.
Il faut reconnaître que la critique de « l’alphabet commence par a » est un peu plus cohérente que celle de ses précédents commentaires.
Ceci dit, elle est basée sur des présupposés qui sont essentiellement de la mauvaise foi !
1) Le CCI ne fait pas DANS CET ARTICLE dont parle notre commentateur alphabétisé (http://nantes.indymedia.org/article/19311) une critique de l’État en tant que tel parce que ce n’est pas le sujet de l’article. Ceci dit, il apparaîtra à n’importe qui de bonne foi que la logique qui anime ce texte et le fait que l’État est un instrument de la classe dominante y sont extrêmement clairs. Pour une explication plus aboutie de ce que le CCI pense de l’État, je renvoie à http://fr.internationalism.org/brochure/pdt-intro, ou plus simplement à ce que Marx a écrit sur la Commune de Paris et Lénine sur L’État et la Révolution.
2) Le commentaire de notre alphabétiseur est bien contraint de reconnaître que l’article contient une « critique révolutionnaire sur le contenu et le rôle de l’école ». C’était le but de l’article, je pense…
3) En quoi le CCI aurait des « concurrents politiques », c’est ce sur quoi nous pouvons attendre plus de clarté. Je crois que le CCI a toujours dénoncé les élections et la course aux places qui caractérisent tous les partis bourgeois, dont l’idéologie est clairement un soutien à l’État capitaliste. La concurrence n’existe pas pour les communistes, c’est juste antinomique. Le CCI n’a pas de « concurrents », il DÉNONCE les partis bourgeois pour ce qu’ils sont. Il y a donc rupture irréconciliable entre les deux…
4) J’adorerais discuter avec quelqu’un qui n’est pas « persuadé de détenir la vérité », mais malheureusement personne n’a de convictions en étant certain qu’elles sont fausses… C’est donc là typiquement l’argument de quelqu’un qui n’a RIEN à opposer à ses détracteurs.
5) La lettre D a affirmé dans son commentaire de 04h46 que le CCI est « autoritaire » ; outre qu’il s’agit là d’une phraséologie renvoyant à des mythes anarchistes, il serait bon d’expliquer en quoi le CCI serait « autoritaire »…
5) Moi aussi j’ai posé quelques questions dans un commentaire précédent, et si je ne suis pas embêté pour répondre à celles qu’on me pose, je constate qu’on répond rarement aux miennes… par exemple, qu’est-ce que le fascisme ? Ou bien : y a-t-il un danger fasciste aujourd’hui ?…
6) Il serait très intéressant de voir ce que « l’alphabet commence par a » a à proposer en termes de luttes, parce que lutter contre le « fascisme en Vendée » apparaît un poil étriqué et ridicule…