Rendre l ‘ individu ingouvernable
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L ‘ individu devra devenir INGOUVERNABLE et faire sienne la maxime de feu Johann Caspar Schmidt dit MAX STIRNER ( 1806-1856) le théoricien de l ‘ anarchisme individualiste , ” IL N ‘ EST POUR MOI , RIEN , AU DESSUS DE MOI . ” Et surtout , chaque individu dans son idiosyncrasie d ‘ UNIQUE devrait se dire qu ‘ il n ‘ a NI INFERIEUR NI SUPERIEUR . Et cela dit , malgré les dictatures qui tendent à vouloir faire via les éducastrations nationales , des collections de semblables , partout sur la planète , comme l ‘ écrivait jadis le biologiste feu Jean Rostand ( 1894-1977) . Et le clonage est bien plus CULTUREL que génétique , contrairement à ce que la science , qui est aux mains des multinationales et de la tyrannie , voudrait nous faire croire , avec les INFORMACONS et le STORYTELLING ( faux attentat contre Berlusconi , ect … ) comme avec cette notion acquise de ” libre arbitre ” qui est monstrueusement INEXACTE et REPUGNANTE , car nous ne sommes que les produits de notre espace temps socioculturel !la notion de ” libre arbitre ” JUSTIFIE toutes les dictatures et toutes les inégalités . Voilà pourquoi les fractions rivales de la bourgeoisie tiennent BEAUCOUP à ce concept … Recevez mon salut libertaire non encarté . PAT DIT L ‘ INVITE www.hiway.fr LIEN : www.hiway.fr
C’est comme le Père Noël, faudrait pas y croire toute sa vie.
Ce que le bourgeois et l’anarchiste ont en commun, c’est l’individu. C’est en son nom, pour lui que n’importe quoi est permis et ce de manière à interdire qu’un commun s’invente.
Les adicts à Stirner pourraient tenter un écart, par exemple en lisant une critique de la notion d’individu comme ce :
Simondon, Individu et collectivité. Pour une philosophie du transindividuel, Muriel Combes
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4433
De toute façon, s’en remettre à l’individu est devenu une méthode de gouvernement depuis l’ordolibéralisme allemand des années 20. Au sujet de droit (gouverné) s’adjoint, sur un autre plan, le sujet économique, celui qui poursuit son intérêt. L’individu, c’est comme la “société civile” (voir foucault, territoires, sécurité population) une résultante de la gouvernementalité libérale, voir par exemple
Le gouvernement des individus.
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4023
Pour terminer Foucault , il faut remarquer que le lecteur doutera peut-être qu ‘ il vaille la haine , et qu ‘ il soit nécessaire d ‘ écraser de son mépris ce qui , malgré tous ses efforts pour s ‘ encanailler , restera toujours une ganache bien pensante . Je préciserai donc pour me justifier sur ce seul point que je n ‘ ai lu aucun livre de ce monsieur , non plus qu ‘ en général de ses collègues , mais qu ‘ enfin feuilletant distraitement le dernier en date ( surveiller et punir ) dans une librairie , et alors que l ‘ ennui commençait à m ‘ endormir . Et on ne peut donc me reprocher d ‘ accorder trop de considération à cette nullité , car enfin , marcher par hasard sur un immondice en sortant de chez soi , ce n ‘ est pas comme d ‘ aller délibérément donner un coup de pied dedans . JAIME SEMPRUN ( Précis de récupération ) illustré de nombreux exemples tirés de l ‘ histoire récente , aux éditions champ libre en 1976 , avec l ‘ index des Récupérateurs et autres agents ou officines du spectacle dont : Attali , Castoriadis , Deleuze , Foucault , Franklin ,Guattari , Glucksmann , Guégan , Lyotard , Ratgeb , et le plus MINUS de tous : Bernard Henri Lévy .Déjà à cette époque les intellectuels d ‘ élevage rivalisaient de révisionnisme historique , ils sont toujours là , à sévir , et ils ont toute une nouvelle volaille qui les suit …
Par exemple par ce petit texte de Foucault
L’Anti-Oedipe : Une introduction à la vie non fasciste
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4790
Et bien , cela a bien MORDU . Un poisson ” prout “, un poisson intégriste , un poisson ” anus ” que l ‘ on suppose ” Stirnérien ” , un poisson Foucaldien , et un poisson anti-industriel tendance de ” l ‘ encyclopédie des nuisances ” . Je vais voir ce que je peux cuisiner avec tout cela … pour en venir à la profonde inimitié entre Méssieurs Semprun et Foucault , il faut se reporter aux analyses diamétralement opposées , que faisaient de Lacenaire le fameux poète bandit , et Foucault et Semprun . Résumant SUCCINCTEMENT Jaime Semprun ” Et on ne s ‘ étonnera pas que la pente de ce marxisme à la sauce stalino-universitaire , exclusivement réservé d ‘ ailleurs à de tels détails gênants , l ‘ amène finalement à avancer , dans la meilleure tradition du genre , que Lacenaire était de mèche avec la police . ” A propos d ‘ Indymédia Nantes , c ‘ est le SEUL média généraliste alternatif , sans le REGNE partout ailleurs présent , des censeurs et censeuses , puisque même les articles ” refusés ” sont consultables à la rubrique ” articles refusés ” justement … il faut en PROFITER ! recevez mon salut libertaire non encarté O poissons divers et mystérieux … PAT DIT L ‘ INVITE www.hiway.fr LIEN : www.hiway.fr
pour étayer le propos de l’Invité, petit texte
On est une fois de plus le premier septembre. Pour beaucoup, c’est le début d’une année éreintante et chiante derrière les bancs de l’école. La joie d’une libération temporaire, le temps des vacances, s’achève à nouveau, et réapparaît le jeu de l’obéissance et de la punition.
Voici ce que nous avons pensé : que l’on nous rabâche en permanence les côtés « positifs » des institutions scolaires. La dite scolarité est décrite comme un privilège (alors qu’en fait, il s’agit d’un enseignement obligatoire), qui se soucierait de « l’avenir » des jeunes. Mais dans le monde réel, les écoles sont les lieux où l’on nous prépare à marcher comme des esclaves salariés au rythme de notre chère société capitaliste. On nous y apprend à accepter les ordres, à obéir ; on y est disciplinés et habitués au rythme de 9 à 5 » dans lequel nous devons perdre notre vie. L’épanouissement personnel est soumis aux besoins du marché du travail et de la vomissure républicaine. Aucune marge de manœuvre pour apprendre ce que, nous, nous trouvons important et intéressant. Au lieu de cela, on nous apprend à nous prostituer dans un bureau d’intérim ou pour des patrons. Derrière les bancs de l’école, pendant 15 ans, on nous forme à devenir les marionnettes dont ont besoin les patrons pour maintenir leurs usines, leurs firmes, leurs entreprises. Et donc à garantir l’existence du (encore lui) système capitalo-étatiste.
On encourage la compétition entre les élèves et le contrôle social est récompensé. De sorte que les élèves se dénoncent entre eux et oublient que le véritable ennemi siège face à la classe.
Voici ce que nous avons pensé : que les écoles sont les lieux où la rébellion est punie ou étiquetée comme une caractéristique de la puberté, niant en cela que la rébellion est une pure conséquence de l’instinct individuel de liberté. Un instinct qu’on s’efforce aussi vite que possible de contenir. Nous avons la permission d’émettre des « critiques » limitées sur la société mais pas d’en remettre l’existence en question. Les écoles sont les lieux par excellence où l’on apprend à être critique sans trop faire trembler les fondements. C’est l’un des piliers de la démocratie libérale.
« Démocratie » qui use, dans le consensus politique et intellectuel le plus général, de ses institutions scolaires pour nous enfoncer dans le crâne ses valeurs et ses normes, comme autant de petits pains préalablement sucrés pour dissimuler leurs goût de chiasse; pour nous bâtir des prisons mentales, des cathédrales de lieux-communs et de médiocrité, tout cela pour nous faire suivre le droit chemin. C’est une société qui réprime la différence, enferme et déporte des gens parce qu’ils n’ont pas de papiers, exclut les plus faibles socialement et économiquement ou les étouffe dans ses filets soi-disant sociaux. Cette société détermine les limites dans lesquelles nos vies peuvent pourrir.
Et, comme si ce n’était pas encore suffisant, elle nous harcèle avec tous les moyens de contrôle dont elle dispose (caméras à chaque coin de rue, flics, syndicats lycéens et autres excréments humanistes … ) et, pour les gens qui osent encore en attaquer les bases, il y a toujours les camps de punitions comme les institutions pour jeunes, les centres fermés et autres prisons. A l’école, on nous apprend à nous contenter d’une « vie » normale ; une vie pleine de rêves et de désirs mutilés. Une vie où les « rêves » consistent à faire carrière, à consommer à en crever, à se réveiller 30 ans plus tard, et à se faire sauter le caisson après avoir évalué l’ampleur du Néant quotidien.
Voici ce que nous avons pensé : qu’il conviendrait de se sortir juste une toute petite seconde la tête du cul, juste pour voir. Histoire de montrer que nous ne laisserons pas nos rêves et nos désirs à l’état de projet, et que nous avons décidé pour nous-mêmes et en toute conscience de ne plus nous laisser faire la leçon !
Pas question d’attendre la Révolution (vous savez, celle avec un grand « R » dans les manuels), à bas l’Etat, les ptis chefs et tout ce que ce monde de merde contient de plus gluand !
Pense par toi-même, apprends par toi-même, fous le boxon dans ta classe et dans la rue !