Mort d’un réfugié assassiné par la police grecque
Catégorie : Global
Thèmes : Répression
après avoir été torturé le 3 Avril 2009 par les flics de laa marine au port dʼ Igoumenitsa, en Grèce, il était arrivè a l’hopital en état de coma.
Arivan Osmane Habdulah avait été agressé violemment par la police de la marine du port cité ci-dessus, un port au Nord-Ouest de la Grèce continentale qui, avec celui de Patras, sont les passages principaux pour lʼItalie.
Ses tortionnaires, après lʼavoir arrêté, lui ont cogné la tête contre le sol cimenté du débarcadère, en lui provoquant une hémorragie cérébrale, la raison pour laquelle il a sejourné à lʼHopital Papanikolaou de Thessalonique jusquʼ à hier, Lundi 26 Juillet, date de son décés.
Ce qui est plus scandaleux encore et inacceptable, cʼest la justification officielle de lʼévénement par le ministère de la marine, qui parle dʼun homme épileptique qui sʼest blessé lui-même (!), malgré les temoignages de sa famille qui étaient juste à côté, temoignages qui ont même été publiés dans le journal local “Kerkyra News”.
Après de nombreuses initiatives de solidarité prises pendant les jours suivants, ainsi quʼ à la publicité conséquente, lʼenquête a été finallement ordonné, mais rien ne peut assurer la punition des assassins étatiques.
Dʼailleurs, les examples dʼassassinats et de tortures non punis au détriment des immigrés et des réfugiés en Grèce, deviennent de plus en plus nombreux, au niveau quʼil est vain de les citer.
On dirait que pour
le gouvernement grec, la solution du probleme dʼimmigration commence par lʼinexistance dʼ offre dʼasile (*), continue par des poursuites mortelles dʼ immigrants par les flics, surtout aux frontieres greques-turques et aux centres urbains, et termine par la destruction de leurs infrastructures occasionelles (**). Tout cela demontre un gouvernement raciste et inhumain, à la dérive dʼune extreme droite qui augmente, et rend imperatif le besoin dʼ échelonner la resistance et lʼ action solidaire.
(*) seulement le 0.04% des admissions dʼasyle ont été acceptées, les dernieres années (depuis 2002).
(**) p.e. recement, la mise en feu du campement dʼenviron mille réfugiés pres du port de Patras par des employés de lʼEtat
Traduction d’aprés
http://patras.indymedia.org/front.php3?lang=el&article_…=5709
lʼevacuation des batiments abandonnés, ou les réfugiés trouve un refuge ephemere, etc.
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