Projet de loi contre les « occupations sauvages » une amende de 1000 euros pour les bloqueurs dans les facs et les universités

En plein mouvements sociaux , alors qu’on s’enfonce dans un crise sans précédent dont nous ne sommes pas responsable, en plein mouvement des étudiants, pas si « minoritaire » que ça quoiqu’en disent les médias pro gouvernementaux ; les provocations de l’état réactionnaire Sarkozyste continuent a se multiplier, le peuple c’est-à-dire vous et moi et tout un chacun, tend pour ces canailles, a devenir une classe dangereuse dans son ensemble, a chaque jour qui passe les bandes de réacs de l’Ump nous pondent des lois, chaque fois un peu plus restrictives, un peu plus sécuritaires, un peu plus étouffantes, un peu plus liberticides

Plus fort plus réac que le pitbull Frederic Lefebvre le député UMP Damien Meslot, le Fn ou de Villiers le consanguin vendéen , en rêvaient l’Ump va une fois de plus , encore au delà de leurs espérances

Damien Meslot, député UMP du Territoire de Belfort, va sous peu déposer une proposition de loi contre les « occupations sauvages » (SIC) des universités par des groupes « minoritaires ».

Interview trouvé sur le site d’ultra- extreme droite Le Cri du contribuable : appartenant à la mouvance des sites et autres « think tanks » ultralibèraux de la bande de Madelin, tels que stoplagreve.com, libertecherie.com, démocratie libérale etc. etc.

Et ce propos ou sont la « gauche » parlementaire, les « syndicats » et les orgas étudiantes quand on s’apprête a pondre une telle loi inique

Lire ci-dessous cette interview pas piquée des hannetons de notre réac de choc , de la haine de castes et de classe puissance Dix, chez ce député et « élu » du peuple de l’Ump

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Que contiendra votre loi ?

Damien Meslot -Je travaille à une proposition de loi qui imposerait, avant tout mouvement de grève dans une faculté, un vote à bulletins secrets, avec une participation minimum. Les refus seraient sanctionnés par une forte amende. Il ne faut plus que des groupuscules minoritaires puissent continuer à perturber une majorité d’étudiants qui ne souhaitent que travailler.

Que les gens se mettent en grève, s’ils n’engagent qu’eux-mêmes, ce n’est pas un souci. Mais il est choquant qu’on puisse occuper une faculté. Il faut que ce type d’occupation devienne un délit.

Je souhaite par ailleurs que quand une fac est occupée, le préfet puisse avoir recours aux forces de l’ordre. Force doit rester à la loi, et il nous faut préserver l’image internationale de nos facultés. Pour le moment l’arsenal législatif n’est pas suffisant pour réprimer ces trublions. Quant au droit de grève des étudiants, on peut se poser la question de savoir s’ils l’ont ou pas.

Qu’en pensent vos collègues députés ? Votre proposition a-t-elle de bonnes chances d’aboutir ?

Damien Meslot -Je crois qu’elle va être cosignée par plusieurs dizaines de mes collègues de la majorité. Tant parmi les députés que parmi les étudiants ou les professeurs, il commence à y avoir une certaine lassitude vis-à-vis des excès de ces groupuscules d’agitateurs.

Que vous inspire la situation des universités ?

Damien Meslot -C’est un grand gâchis ! Cela fait des années que la situation se dégrade. Dans les classements internationaux, nos établissements sont de moins en moins cotés.

Pour la première fois depuis vingt ans, un gouvernement a décidé de faire une réforme, en mettant de l’argent sur la table : on a dégagé 5 milliards d’euros supplémentaires. C’est la loi relative aux universités (LRU), votée en 2007, qui donne l’autonomie aux universités. Les présidents d’universités pourront vraiment gérer leurs universités, et pourront en outre faire appel à des fonds privés. Cette loi faisait partie du programme électoral de Nicolas Sarkozy.

On ne peut pas laisser les agitateurs professionnels empêcher l’application d’une loi.

En tout cas je veux rendre hommage à Valérie Pécresse, qui s’est battue avec courage et détermination. Sa loi est un vrai tournant dans l’université française.

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Non monsieur Damien Meslot ce n’est ni la faute au Npa ni de sud si les étudiants mobilisent

-et ce Damien Meslot de nous ressortir le « danger » Besancenot

Le mythe du « complot » d’extrême gauche et des « pauvres étudiants manipulés » par celle-ci décidément la dent dure chez ces réacs de combat

Des réacs qui n’ont pas d’autres joker a nous sortir que de nous brandir la « manipulation » de Besancenot et du Npa, comme à chaque fois que ca bouge et que ca conteste dans les boites, les facs ou les lycées

Décidément ce Damien Meslot devrait d’ailleurs se renseigner chez ses petits copains des ex Rg alias la nouvelle Dcri de Levallois, pour savoir que les étudiants, les salariéEs des boites qu’on ferme, ou les licenciés par charrettes entières, n’ont jamais attendu comme il le dis, le Npa Sud ou d’autres orgas pour se mobiliser et faire exploser leur colères, contre les saloperies réactionnaires quotidiennes, de son gouvernement

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suite de l’interwiew de ce Damien Meslot

Les opposants sont-ils sincères, ou veulent-ils uniquement mettre le bazar ?

Damien Meslot -Il y a un peu des deux. Dans certains endroits, les opposants ne sont pas des étudiants, ils viennent de l’extérieur, du NPA, de SUD, utilisant l’université pour infliger un échec au gouvernement et tenter de le renverser.

Une partie d’entre eux, de même que certains milieux intellectuels, n’a jamais accepté que Nicolas Sarkozy ait été élu il y a deux ans. Ils se moquent de l’université comme de l’an 40 ! Il n’y a que les gogos qui croient que ce mouvement est spontané.

Le gouvernement en est-il conscient ? Il appelle au dialogue… Peut-on dialoguer avec les casseurs ?

Damien Meslot – J’ai eu l’occasion d’en parler avec le président de la République. Il veut bien discuter avec ceux qui pensent sincèrement que la réforme n’est pas bonne, et qui veulent des aménagements.

En revanche avec les casseurs il n’est pas question de discuter. Il faut porter plainte, les assigner devant les tribunaux et les condamner. Nous ne céderons pas !

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( Et la prochaine étape c’est quoi pour ce Damien Meslot, tirer dans le tas, nous foutre dans des camps de « rééducation » Sarkozyste)

Quoiqu’il en soit il va falloir pour les étudiants, mais aussi pour tout le mouvement social dans son ensemble, sacrément se mobiliser, contre ce nouveau projet de loi liberticide et carrément fascsisant, car on le sait les réacs de l’Ump ne s’arréteront pas en si mauvais chemins , ce nouveau projet de loi pas besoin d’être devin ,pour savoir qu’il servira de prétexte -et de nouveau hors d’œuvre aux canailles réactionnaires de l’Ump, pour nous pondre de nouvelles lois, une nouvelle fois ne visant qu’a criminaliser un peu plus a chaque fois toutes formes de contestations sociales, associatives ou syndicale

Car criminaliser les occupations de facs, c’est aussi criminaliser toutes les formes d’actions de luttes qui sont les notres, c’est criminaliser les occupations par les associations de précaires et chômeurs des Anpe et autres « pole emploi », c’est criminaliser les occupations et blocages de routes, les occupations d’usine, ou de locaux publics par des salarariéEs , et a terme c’est même criminaliser le droit de grève et de manifester si nous n’y prenons pas garde

Comitès 1 sur G

le 7 mai 2009