regle numero 2 nous tendrons a vous faire accepter l’idée de cette guerre par tout moyen, non que nous nous soucions de vos libertés et de votre émancipation mais parceque nous avons besoin de combattants.
regle numero 3 nous decreterons au jour le jour qui d’entre vous sont des amis ou des ennemis.
regle numero 4 nous vous enverrons par centaines, pourvu que vous soyez jeunes et malléables, a la mort ou a la prison, parce que nous voulons que nos fantasmes guerriers se fassent réalité, et qu’une bonne guerre a besoin de victimes.
regle numero cinq si nous ne nous soucions pas de votre sort, le notre nous importe , et nous ne reculerons devant aucune alliance si nous sommes menacés, les médias et partis adverses seront nos alliés , nous vous le rappellons, nous seuls décidons qui sont les ennemis.
règle numéro 6 nous briserons les amitiés et les réseaux parcequ’ils préservent le bon sens et nuisent au fanatisme.
règle numero 7 nous nous appellerons “nous” pour laisser a imaginer que nous sommes nombreux, que vous etes, de gré ou de force des notres et vous entrainer avec nous dans la chute.
règle numero 8 nous envahirons les plates formes, les repères, les espaces vierges, les tentatives construites pierre par pierre, car nous ne voulons pas construire, mais investir ce que vous avez construit.
règle numéro 9 nous batirons des temples au pouvoir de l’écrit, nous serons anonymes mais tellement fiers de l’etre, nous jouerons a d’autres jeux dangereux que celui de la guerre, nous balaierons toute critique, nous reconstruirons des hiérarchies chez les libertaires, du controle chez les autonomes, tout en feignant vous considerer comme nos égaux
règle numéro 1O vous connaitrez la prison..
NOUS NE SERONS TENUS POUR RESPONSABLES DE RIEN, NOUS VOUS AVIONS PREVENUS, POUR NOUS LA GUERRE N’EST QU’UN JEU.
Certes, le texte des “invisibles” auquel l’article ci-dessus se veut une réponse était peut-être (sans doute) critiquable…
Mais les accusations contenues dans cette réponse mériteraient, pour gagner en crédibilité, d’être davantage développées.
Les “invisibles” briseraient des amitiés et des réseaux parce que ceux-ci préservent le bon sens [au passage, voir ce que Roland Barthes disait du “bon sens”] et nuisent au fanatisme? Ils ne reculeraient devant AUCUNE alliance? Ils reconstruiraient des hiérarchies chez les libertaires et du contrôle chez les autonomes? Où ça ???!? Quand ça?!? Par quelles méthodes?!!?!
Au passage, ceci m’a bien fait rigoler: “nous vous enverrons par centaines, pourvu que vous soyez jeunes et malléables, a la mort ou a la prison, parce que nous voulons que nos fantasmes guerriers se fassent réalité.” …Ou comment des libertaires et/ou autonomes font feu de tout bois et, sous prétexte de critiquer le CI, reprennent à leur compte – en le caricaturant, de surcroît! – l’argument classique de la droite sur l’extrême-gauche qui manipule la jeunesse.
Je tiens à préciser, en tant que “jeune”, que je n’ai pas attendu la prose du CI pour me rendre compte que ce système était dégueulasse et lutter contre lui – avec les risques que cela peut éventuellement comporter. Pareil pour les autres “jeunes” que je fréquente. C’est (malheureusement) surestimer la portée “performative” des textes du CI (que j’apprécie, pour la plupart) que de leur attribuer un quelconque rôle dans la radicalisation d’une partie de la jeunesse!
Enfin, dans le cas où cette “réponse à une certaine propagande” ne se voulait qu’une “private joke” entre membre d’un certain “milieu parisien”, il aurait mieux valu le préciser d’emblée, pour éviter toute confusion!
“Règle numero cinq : si nous ne nous soucions pas de votre sort, le notre nous importe , et nous ne reculerons devant aucune alliance si nous sommes menacés, les médias et partis adverses seront nos alliés , nous vous le rappelons, nous seuls décidons qui sont les ennemis.”
Voilà qui résume assez bien l’essentiel de la pratique de nos bourges subversifs à deux balles : une fâcheuse tendance à vouloir manger à tout les râteliers. Mais, après tout, qu’ils en assument les conséquences. Qu’ils ne nous fassent pas le coup du double-langage, à nous aussi. Le double-langage se dédoublant lui-même à l’infini, ils vont finir par s’y perdre.
Nous avons décidé, nous, loin de toute “embrouille parisienne” stérile, qu’ils étaient des ennemis, des ennemis au sens historique du terme. Des ennemis de la révolte contre l’Etat, la Famille, la propriété privée, le droit d’héritage, des ennemis du peuple, puisqu’ils ne dédaignent pas d’être soutenus par les exploiteurs de gauche. Et, nul besoin de prendre en compte les querelles familiales de la mouvance autonome dégénérée pour se faire une idée juste sur tous ces gens, qui invitaient il y a peu, un entauleur comme Vallini pour soutenir leurs malheureux petits camarades. Que pourrions-nous partager avec des opportunistes aussi décompléxés ? Des textes ? Un lieu de vie ? Des “pratiques” ? Rien de tout cela n’est évidemment possible avec de demi-sels aussi chétifs. On attend maintenant le livre de Coupat pour rigoler un bon coup. Il a sûrement des choses extraordinaires à nous conter sur son séjour à la Santé, qui fût “excellent”. Depuis des années, l’intelligentsia parisienne avait trouvé son nouveau Debord mais n’osait le clamer ouvertement. Maintenant, c’est possible. Il en faut bien un, qui accepte de jouer ce jeu-là, à chaque époque.
C’est quoi ce truc gnangnan ? C’est nul à chier ! Même pas ludique… Vous allez continuer à prendre vos lecteurs pour des neuneux encore longtemps ?
c’est bien le probleme, que la guerre civile soit pour vous un grand jeu…
notre grand jeu de la guerre civile
regle numero 1 nous decretons la guerre civile.
regle numero 2 nous tendrons a vous faire accepter l’idée de cette guerre par tout moyen, non que nous nous soucions de vos libertés et de votre émancipation mais parceque nous avons besoin de combattants.
regle numero 3 nous decreterons au jour le jour qui d’entre vous sont des amis ou des ennemis.
regle numero 4 nous vous enverrons par centaines, pourvu que vous soyez jeunes et malléables, a la mort ou a la prison, parce que nous voulons que nos fantasmes guerriers se fassent réalité, et qu’une bonne guerre a besoin de victimes.
regle numero cinq si nous ne nous soucions pas de votre sort, le notre nous importe , et nous ne reculerons devant aucune alliance si nous sommes menacés, les médias et partis adverses seront nos alliés , nous vous le rappellons, nous seuls décidons qui sont les ennemis.
règle numéro 6 nous briserons les amitiés et les réseaux parcequ’ils préservent le bon sens et nuisent au fanatisme.
règle numero 7 nous nous appellerons “nous” pour laisser a imaginer que nous sommes nombreux, que vous etes, de gré ou de force des notres et vous entrainer avec nous dans la chute.
règle numero 8 nous envahirons les plates formes, les repères, les espaces vierges, les tentatives construites pierre par pierre, car nous ne voulons pas construire, mais investir ce que vous avez construit.
règle numéro 9 nous batirons des temples au pouvoir de l’écrit, nous serons anonymes mais tellement fiers de l’etre, nous jouerons a d’autres jeux dangereux que celui de la guerre, nous balaierons toute critique, nous reconstruirons des hiérarchies chez les libertaires, du controle chez les autonomes, tout en feignant vous considerer comme nos égaux
règle numéro 1O vous connaitrez la prison..
NOUS NE SERONS TENUS POUR RESPONSABLES DE RIEN, NOUS VOUS AVIONS PREVENUS, POUR NOUS LA GUERRE N’EST QU’UN JEU.
Certes, le texte des “invisibles” auquel l’article ci-dessus se veut une réponse était peut-être (sans doute) critiquable…
Mais les accusations contenues dans cette réponse mériteraient, pour gagner en crédibilité, d’être davantage développées.
Les “invisibles” briseraient des amitiés et des réseaux parce que ceux-ci préservent le bon sens [au passage, voir ce que Roland Barthes disait du “bon sens”] et nuisent au fanatisme? Ils ne reculeraient devant AUCUNE alliance? Ils reconstruiraient des hiérarchies chez les libertaires et du contrôle chez les autonomes? Où ça ???!? Quand ça?!? Par quelles méthodes?!!?!
Au passage, ceci m’a bien fait rigoler: “nous vous enverrons par centaines, pourvu que vous soyez jeunes et malléables, a la mort ou a la prison, parce que nous voulons que nos fantasmes guerriers se fassent réalité.” …Ou comment des libertaires et/ou autonomes font feu de tout bois et, sous prétexte de critiquer le CI, reprennent à leur compte – en le caricaturant, de surcroît! – l’argument classique de la droite sur l’extrême-gauche qui manipule la jeunesse.
Je tiens à préciser, en tant que “jeune”, que je n’ai pas attendu la prose du CI pour me rendre compte que ce système était dégueulasse et lutter contre lui – avec les risques que cela peut éventuellement comporter. Pareil pour les autres “jeunes” que je fréquente. C’est (malheureusement) surestimer la portée “performative” des textes du CI (que j’apprécie, pour la plupart) que de leur attribuer un quelconque rôle dans la radicalisation d’une partie de la jeunesse!
Enfin, dans le cas où cette “réponse à une certaine propagande” ne se voulait qu’une “private joke” entre membre d’un certain “milieu parisien”, il aurait mieux valu le préciser d’emblée, pour éviter toute confusion!
“Règle numero cinq : si nous ne nous soucions pas de votre sort, le notre nous importe , et nous ne reculerons devant aucune alliance si nous sommes menacés, les médias et partis adverses seront nos alliés , nous vous le rappelons, nous seuls décidons qui sont les ennemis.”
Voilà qui résume assez bien l’essentiel de la pratique de nos bourges subversifs à deux balles : une fâcheuse tendance à vouloir manger à tout les râteliers. Mais, après tout, qu’ils en assument les conséquences. Qu’ils ne nous fassent pas le coup du double-langage, à nous aussi. Le double-langage se dédoublant lui-même à l’infini, ils vont finir par s’y perdre.
Nous avons décidé, nous, loin de toute “embrouille parisienne” stérile, qu’ils étaient des ennemis, des ennemis au sens historique du terme. Des ennemis de la révolte contre l’Etat, la Famille, la propriété privée, le droit d’héritage, des ennemis du peuple, puisqu’ils ne dédaignent pas d’être soutenus par les exploiteurs de gauche. Et, nul besoin de prendre en compte les querelles familiales de la mouvance autonome dégénérée pour se faire une idée juste sur tous ces gens, qui invitaient il y a peu, un entauleur comme Vallini pour soutenir leurs malheureux petits camarades. Que pourrions-nous partager avec des opportunistes aussi décompléxés ? Des textes ? Un lieu de vie ? Des “pratiques” ? Rien de tout cela n’est évidemment possible avec de demi-sels aussi chétifs. On attend maintenant le livre de Coupat pour rigoler un bon coup. Il a sûrement des choses extraordinaires à nous conter sur son séjour à la Santé, qui fût “excellent”. Depuis des années, l’intelligentsia parisienne avait trouvé son nouveau Debord mais n’osait le clamer ouvertement. Maintenant, c’est possible. Il en faut bien un, qui accepte de jouer ce jeu-là, à chaque époque.