Le 1er février, quatre Nazairiens étaient jugés en comparution immédiate, accusés de « violences et outrages à agents » après la manifestation du 29 janvier. Deux d’entre eux sont enfermés depuis cette date à la Maison d’arrêt de Nantes. D’autres procès sont à venir, le 10 mars notamment pour quatre autres personnes, selon les mêmes chefs d’inculpation.
Aussi, après une première soirée de soutien à l’Université de Nantes (le 10 février), puis une seconde à Rennes (le 28 février), et avant la manifestation du 7 mars à Saint Nazaire, les étudiants ont voulu montrer encore une fois leur solidarité envers les Nazairiens enfermés et toutes les personnes victimes de la répression sociale et politique. Nous avons défilé jeudi 5 mars devant les murs de la prison en y marquant un temps d’arrêt. Loin d’être solennel, c’était au contraire l’occasion de sortir fumigènes, pétards et autres feux d’artifice. Face à ce raffut, les prisonniers, de leur cellule, agitaient chiffons et t-shirts. Ce moment intense a donné le ton de la manif, qui avait rarement été aussi bruyante. Nous invitons donc tous les étudiants qui occupent leurs facs à suivre de pareilles initiatives.
Les prisonniers ne seront pas les oubliés des mouvements sociaux.

PIERRE PAR PIERRE, MUR PAR MUR, NOUS DETRUIRONS TOUTES LES PRISONS !