Arrestation d’un militant

Nous rentrions chez nous, lorsqu’à proximité de la faculté des tanneurs de Tours, nous avons aperçu un groupe de jeunes au niveau de l’esplanade qui tentait de débloquer la fac. Nous en avons reconnu un certain nombre (vu en A.G.), dont le président de l’UNI. N’ayant pas réussit à débloquer celle-ci, ils ont commencé à la recouvrir d’affiches.

Nous les avons interpelés, le ton est monté. C’est alors que le président
de l’UNI a sorti sa matraque télescopique. D’autres membres de l’UNI ont
accouru. Nous leur avons pris leurs affiches, s’en est suivit une
bousculade lors de laquelle un des membres de l’UNI a été mis à terre.

Ils ont voulu appeler la police, mais celle-ci, certainement à proximité
et déjà au courant de ce qui se passait, est arrivée avant même que l’un
d’eux n’est pu téléphoner. Sur place, la police a procédé à un relevé
d’identité de toutes les personnes présentes. Trois matraques
télescopiques et un couteau à cran d’arrêt ont été trouvés sur des membres
de l’UNI.
Le président de l’UNI université, le président de l’UNI lycée et un
membre, déjà connu de nos luttes, ont été emmenés au commissariat.

Ils ont également interpelé celui de nous quatre qui avais mis l’un membre
de l’UNI à terre.

Pour l’instant, nous ne savons pas si notre camarade est en garde à vue ou
en contrôle d’identité. Nous n’avons pas plus d’informations sur la
qualification des faits juridiques qui lui sont reprochés.

Face à des personnes qui collent des affiches avec matraques et cran
d’arrêt, nous ne tolérons pas et ne tolèrerons plus leur présence sur nos
lieux de luttes.

Pas de fachos, ni de blattes dans les facs et les lycées.
Le fascisme, on l’élimine ou on en crève.

A Tours, Le 04 Mars 2009
contact 06 34 19 64 98

Dernière minute : notre camarade a été libéré en fin d’après midi après 16 heures de garde à vue. Une procédure doit être mise en oeuvre contre les militants de l’UNI ayant des matraques et un couteau. Notre camarade doit attendre la décision du magistrat pour savoir si il y aura des suites judiciaires le concernant.