Nous, étudiants de Tolbiac, mais aussi d’autres universités, accompagnés par des troubadours, des malotrus, des terroristes, bref des délinquants en tout genre, avons décidé spontanément d’occuper notre université.

Cette décision prise et votée durant l’AG n’est que le résultat d’une envie de se réapproprier nos lieux de vie, de passage, de rencontre, de reproduction et quelques fois d’études.

Nous occupons ce lieu, vide la nuit, avec détermination pour créer un espace où se libérer des rapports utilitariste du quotidien de cette société capitaliste.

En Italie, une vingtaine d’universités sont occupées. En Grèce, des manifestations sauvages non déposées, ont lieu tous les jours.

En Guadeloupe et Martinique, depuis deux semaines, la grève est générale.

Tous les soirs, les îles sont en feu : des barricades naissent à tous les coins de rues.

Manifester une fois par semaine ne sert à rien. C’est pourquoi, ce soir nous tentons, de donner une autre forme à notre mouvement.