L’Etat avait porté plainte contre eux pour diffamation et injure publique.

Le ministère de l’Intérieur visait des tracts diffusés le 2 avril dernier.

Dans ces tracts, la Police aux frontières (Paf) était qualifiée de « police au faciès », et de « bras armé de la xénophobie d’Etat ».

Le tribunal a considéré, notamment, que « le ton employé dans ces tracts, destiné à interpeller l’opinion, est certes polémique, voire cynique et satirique (…) mais il doit cependant être replacé dans le contexte d’une lutte militante ».

Le parquet dispose de dix jours pour faire appel.