Les meilleures blagues sont les plus courtes…
, par 
AnonymeCatégorie :
GlobalThèmes :
Antimilitarismefaux critiquesGuerreindustrie de guerreLieux :
empire Bolloré = fRancehttps://sansnom.noblogs.org/archives/25842
Les meilleures blagues sont les plus courtes…
Quand les Soulèvements de la Terre veulent préserver
les emplois industriels de l’armement, du nucléaire, etc.
Beaucoup de critiques ont déjà été faites sur les Soulèvements de la Terre : leur composition avec la gauche, leur instrumentalisation des luttes locales et des gens en général, leur façon verticale de prendre les décisions (« transversalité » dans leur jargon), etc. Un peu moins sur le fait qu’ils sont en train de réhabiliter l’écologie politique – qui nous promet un nouveau monde de merde à coups de transitions énergétiques et digitales et dont les promesses d’hier sont les cauchemars d’aujourd’hui. Rien ne peut plus nous surprendre. Et pourtant…
Fin 2024, les Soulèvements de la Terre ont ainsi cosigné un texte intitulé « La lutte contre les licenciements dans l’industrie est une lutte écologiste », avec la CGT Total Energie Grandpuits, les Amis de la Terre et Extinction Rébellion. Le communiqué évoque « les plans de licenciements massifs dans les secteurs de la chimie, de la métallurgie et le commerce », citant au passage « Vencorex, Arcelor Mittal, Michelin, Auchan, Airbus, Valeo ». Autant d’entreprises dont la nocivité tant dans l’exploitation des gens que dans leur participation aux ravages industriels est évidente.
La moins connue est Vencorex. Que produit-elle ? Dans un texte appelant à la nationalisation de Vencorex, la CGT nous en dévoile quelques pépites : « De Vencorex dépend donc un grand nombre d’entreprises et parmi elles, certaines dont l’activité est stratégique et assure la souveraineté nationale dans les domaines de la défense, de l’industrie spatiale, du nucléaire ou du sanitaire. Le sel, extrait des mines de Hauterives par Vencorex est purifié sur la plateforme de Pont de Claix qui autoconsomme et en revend à Arkema (Jarrie). Ce sel français, de pureté inégalée, sert à la production de Chlore pour Arkema et à la production de perchlorate de sodium, source unique d’approvisionnement d’ArianeGroup pour la fabrication du propergol chargé dans les boosters d’Ariane 6 et dans les missiles stratégiques M51 équipant nos forces de dissuasion nationales. Le Chlore produit sur la plateforme de Jarrie sert, entre autres à la fabrication d’éponges de Zirconium par Framatome, utilisées dans les réacteurs nucléaires civils. De l’acide chloridrique produit par Vencorex dépend la production de Chlorure Ferrique, un agent de traitement pour la potabilité de l’eau fabriqué par Feralco, acteur majeur dans le domaine puisqu’il participe à l’approvisionnement en eau potable de plus de 130 millions de personnes en Europe » [je souligne].
Le nouveau slogan des Soulèvements serait-il « Désarmer l’empire Bolloré, mais armer la France » ?
Gallery
Les appelistes, c’est-à-dire les traitres des Soulèvements de la Terre, ont encore publié un texte intitulé « La lutte contre les licenciements dans l’industrie est une lutte écologiste », cosigné par une clique d’ennemis antirévolutionaires misérables, habitués à signer n’importe quel écrit, quelle pétition.
Ce communiqué soulève une question qui ne sera cruciale que pour les personnes dépendantes ou droguées au travail capitaliste et mortifère : faut il faire des alliances avec les travaillistes, ouvrièristes, nationalistes et autres crétin.e.s du travail face aux vagues de licenciements qui frappent des secteurs industriels ou technologiques ?
Cette question fût centrale pour tout courant écologiste conséquent. Malheureusement, les réponses avancées par les traître.sses des Soulèvements & Co. sont plus qu’ambiguës, voire entrent en contradiction directe avec les principes que les authentiques écologistes et révolutionnaires défendent par ailleurs. Ceci n’est que communication et alliance politicienne ! Tout ce que tout le monde déteste, tout ce que nous détestons !
D’abord, ces Soulèvements sont des négateurs « que les travailleurs » soient « responsables ou complices de la pollution et des ravages environnementaux ». Aucune responsabilité, aucune complicité. Zéro nuance, surtout. Rien. Un véritable déni de réalité de taille, déni digne d’une autruche ayant enfouie sa tête dans le sable (bitumeux ?) .
Plume et goudron pour les faux critiques !
Apprenez à lire, les bolosses
https://lessoulevementsdelaterre.org/en-eu/blog/de-terres-en-guerres-pourquoi-les-soulevements-appellent-a-faire-la-guerre-a-la-guerre
dire l’inverse de l’inverse de l’inverse de l’inverse de ce que l’on fait avec un texte anti-daté ( du 21 juin 2025 ! ) les appelistes sont vraiment des falsificateurices !
en Novembre, iels sont pour…
en Juin, iels sont contre…
etc
cette époque c’est vraiment la mort de la pensée complexe.
“”gnnn gnnn les méchanzapéllistes””
on n’est au niveau des trolls de twitter là. et limite conspi.
ç’est tellement plus facile de décharger sa frustration sur un groupe complètement indéfini que d’interroger nos propres lacunes et nos échecs, chais pas genre, cool , on abolit le salariat ici et maintenant, oui et? on réquisitionne toutes les richesses, on redistribue et on supprime le capitalisme dans la foulée?
ça me botte mais j’ai la sensation que ça va pas ce faire dans la semaine.
t’sais quoi, les prolo.tte.s sont conscientes pour l’immense majorité de la merditude du systeme. pas sûr que leur cracher à la gueule nous aide a créer des ponts avec elleux et finir par démolir les usines pour faire des potagers collectifs a la place
en attendant les pauvres s’appauvrissent, les bourges , heu bourgeonnent, et nous on balance des pavés qui dégueulent le mepris de classe virilo (crétin.e.s, drogué.e.s du travail, bravo, très subtile.)
si la critique de l'”appellisme” doit passer par le refus des avant-gardes éclairées, ben ce commentaire est un sacré contre son camp.
Ben oui c’est pas pour dans la semaine, mais plus on renie des bases politiques pour cette raison, plus on “compose”, plus ça repousse l’échéance plutôt que la rapprocher. S’allier avec des franges de la gauche poubelle, c’est à double tranchant, et historiquement toujours au détriment de l’approfondissement des luttes.
Tout ce que la population peut y voire, c’est une forme d’inconséquence. Après tout si même des gens qui veulent se faire passer pour “révolutionnaires” le sont (inconséquent.e.s), quelle crédibilité leur accorder ainsi qu’à l’idée de la possibilité d’une rupture?
Une situation révolutionnaire ne se construit pas à la va-vite ni à coup de renoncement. C’est aussi des moments pas fun, durs, de traversée du désert. Mais dans le désert y’a des oasis d’où peuvent partir la prochaine déferlante, tant qu’elles tiennent. La lutte c’est pas qu’une joyeuse promenade de santé, tout comme l’autogestion c’est pas de la tarte.
Y’a aussi des prolo.te.s qui on un autre discours sur leur taf, comme les goodyear qui ricanaient quand un militant leur proposait d’autogérer leur usine, en répondant que qu’iels comptaient pas autogérer de la merde d’usine à pneu. Tes prolo.te.s sont pas une masse uniforme n’en déplaise aux léninistes. Ce texte pose au moins des questions intéressantes à ce sujet, même si je kif pas non plus le ton méprisant.
De toute façon c’est finalement assez drôle, vu que la cible des SDT c’est les classes moyennes et supérieures, celles qui maintenant qu’elles se sentent en danger inondent les luttes (écolos surtot) et comme à leur habitude prennent toute la place. Mais c’est aussi celles qui ont le moins d’intérêt à un changement. Par contre c’est une bonne source de thune (et défiscalisée siouplait), y’en a qui l’ont compris.
On se souvient de la “pensée complexe”, de la “subtilité ” et de l’ “invisibilité/indéfinissage” des appelos qui ont attaqué et détruit à lama faché et les chicanes !
Ce commentaire ne respectait pas la charte.