Des camarades visés et c’est tout le mouvement qui est attaqué !

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Lundi 7 avril, trois camarades étudiants ont reçu un mail « urgent » pour une « demande de rencontre mercredi » dans les locaux de la présidence, sans plus de précisions. Celle-ci considère probablement que des étudiants peuvent se mettre à sa disposition, deux jours avant la date butoir, sans aucun élément de contexte qui justifierait une pareille demande.
Pour autant, il paraît très clair qu’il s’agit d’un coup de pression de l’administration contre des camarades prenant part au mouvement social nantais. Il ne s’agit pas d’une simple procédure disciplinaire classique, mais bien d’une attaque contre l’ensemble du mouvement.
En plus de ces mails, mardi 8 avril au matin, un de ces camarades a reçu par lettre recommandée un arrêté visant à son « exclusion temporaire » de l’université. Cette décision est motivée par de séléments aussi graves que :
– le fait de ne pas avoir réservé de salle ou le hall du bâtiment pour des assemblées générales,
– le fait d’avoir utilisé « du mobilier de l’établissement à des fins de prosélytisme. »
Nous affirmons qu’une personne prenant part aux assemblées de luttes, comme des centaines de personnes de l’université ou d’ailleurs, ne peut pas être tenue pour responsable de celles-ci. Aucun élément n’appuie cette décision d’exclusion temporaire. La seule motivation de cette exclusion et démarche de répression administrative est politique.
Mais que la présidente de l’université ne se fasse pas de soucis : il continuera à y avoir des assemblées et des luttes sur le campus.
Elle souhaite une université aseptisée, dans la continuité des logiques politiques à l’œuvre depuis des années sur les campus. Cette ambition n’est ni possible ni désirable, d’autant plus qu’avec de moins en moins de moyens cela va forcement être laborieux.
Elle choisit la voie de la simplicité : individualiser les sanctions en visant des camarades exposés, sans pour autant que cela repose sur des éléments crédibles. Nous prenons donc avec sérénité ce qui n’est qu’un aveu de faiblesse de sa part.
Parce qu’une attaque contre l’un ou l’une d’entre nous est une attaque contre l’ensemble du mouvement, nous nous défendrons par tous les moyens possibles et sur tous les terrains, y compris devant les tribunaux.
Nous dénonçons cette mesure d’exclusion sur laquelle la présidence doit faire marche arrière, et dont nous refusons et refuserons la mise en application.
D’où que vienne la répression, nous nous défendrons ensemble !
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