Ce 25 janvier un appel national a mobilisé pas mal de féministes pour des collages massifs un peu partout.

Bien entendu, à Rennes, on a pas pu y résister et on s’est mobilisé.es. Certain.es en affinitaire, d’autres de manière plus accessible.

Nous on a fait le choix de la 2eme option, car on pense que c’est assez compliqué de trouver une porte d’entrée dans le militantisme et de gagner la confiance des camarades. Alors même si on est pas des pros, on s’est formé.es mutuellement, on a causé, on s’est mis.es d’accord sur la stratégie.

Finalement c’est un bilan vraiment positif, nos 2 équipes se sont pas fait pécho, on a été efficaces, et tout le monde a pu s’impliquer comme iel le souhaitait (enfin c’est jamais parfait mais c’était mieux que d’habitude).

Par rapport aux mots d’ordre, on a fait le choix d’axer pas mal sur le soutient aux Palestinien.nes et à leur résistance. Bien entendu c’est loin d’être les seul.es qu’on soutient, des civils morts y’en a tous les jours et dans plein d’endroit, mais le contexte politique et génocidaire fait que c’est là qu’on est le plus apte de causer, notamment parce que sans les pays occidentaux il se passerait pas tout ça. Sans le racisme et toutes ses formes (ordinaire, colonial, systémique, étatique…), Israel ne serait pas dirigés par des petits fachos.Un point de vigilence qu’on a eu c’est d’absolument pas faire de distinction entre les hommes et les femmes Palestien.nes, car c’est pas le sujet.

Egalement, un autres des mots d’ordre a été le bolossage des fémonationalistes, des TERFS et abolos (=SWERF). Tu sais, ces tocardes de meufs blanches qui pensent que les violeurs c’est pas la classe des hommes mais bien les arabes et les noirs. Ou alors que bon ok le patriarcat ca existe mais que les trans et travailleureuses du sexe font partie de la classe dominante. Ouais c’est pété ouais, et c’est bien ce qu’on appelle une instrumentalisation du féminisme…

Mais on est pas dupes, on sait que le patriarcat n’oppresse pas que les femmes, il est surtout à la racine du fascisme !

Bref plein de termes           qui font peur mais globalement ce qu’il faut retenir c’est qu’on trouve ça stérile de faire du féminisme sans prendre le sujet à la racine, sans vouloir niquer la gueule à la théorie du genre, sans militer sur de l’antiraciscme politique, sans lutte des classes, sans les enfant.es…

Le féminisme ne s’arrêtera jamais aux femmes, il doit combattre toutes les oppressions.

Voilà, on espère que la prochaine fois tu nous rejoindras ! A+