Résistance : pour nous, c’est de la vivacité – dans ce sens, à l’occasion du deuxième camp de l’été anarchiste en Autriche nous voulons ensemble pour une semaine vivre, aimer, rigoler, discuter, forger des plans, danser, rassembler des idées, baigner, blottir ou faire ce que nous avons envie.

Le A-Camp n’est pas de vacance proprement dit, puisque cette notion vient de la séparation de travail et loisir. Pourtant, pour la durée du camp, nous voulons créer notre vie ensemble sans contraintes, nous nous faire connaissance et remplir la théorie anarchiste avec une pratique solidaire : à la fois concernant les choses quotidiennes que les débats ou ateliers.
Nous sommes conscient que ce n’est qu’une vie sans domination relative, parce que premierement nous portons tous avec nous des méchanismes de domination, dans nos corps et cerveaux, et deuxièmement le camp anarchiste n’est qu’une îlot limité par l’éspace et du temps au sein d’une société marquée par la domination.
Mais peut-être nous réussissons pendant la durée du camp de créer un éspace libre au-delà de cette normalité sociale avec ses contrariantes quotidiennes. Dans cet éspace libre, nous ésperons ressentir, de quoi nous luttons et d’où nous voulons arriver.

Condition préalable, c’est que les discriminations et méchanismes d’oppression ne sont dans aucun cas supportées dans le camp. C’est une résponsabilité de chaqun des participants. C.v.d.: être attentif, s’interposer et de s’en parler, lorsque de tels comportements sont aperçus – chez les autres ou chez soi-même.
L’expérience d’une vie libertaire et solidaire nous donne de l’amour et du courage pour notre engagement quotidienne.

De quoi le camp peut donner et de quoi il est capable

Le terrain se répand sur plusieurs prés, il y en a des arbres, des brousses, un petit ruisseau et des lieus pour faire le feu. Il y en a assez d’éspace pour le camping. En plus, le terrain nous propose une infrastructure variable. Il y en a des locaux secs, une cuisine et, en cas de nécessité, un nombre limité des lits. On en a assez des installations sanitaires et nous avons l’occasion de nous baigner dans les alentours. En plus, nous organisons une infrastructure informatique (par example pour un bulletin du camp / des ateliers / l’Internet).
Nous cuisinions ensemble et d’une manière que chaqun peut manger quelque chose (végétaliens, des égards pour des allergies ou mères en allaitement). Lorsque nous épaulerons les travaux quotidiennes (faire des courses, cuisinier, nettoyer, ranger…) ensemble et en coopération avec tous les participants du camp, chaqun ne doit qu’investir peu de temps – par contre : lorsque tous les travaux restent dans la résponsabilité de peu nombre de gens, ça n’a rien à voir avec un comportement libertaire et solidaire.

Quant au contenu du camp, ça dépend des gens qu’y viennent, de ce qu’ils voulaient faire ou de ce qui se développe spontanémment sur place. N’attendez pas un „programme accompli” avec discours et ateliers, par contre il s’agit de s’investir, de proposer des ateliers et débats. Les camps anarchistes des dernières années ont montrés qu’ainsi on pourrait développer des points de programme multiples sur place. Dans le camp en 2006, par example, on a eu des alteliers et débats sur des sujets de post-anarchisme, anarchaféminisme, anarchoyndicalisme en Slovaquie ainsi qu’un concert, des cours d’autodéfense pour des femmes et un guignol multilangue („A-Camp en danger!”). Des autres participants ont organisées des ateliers pour jaillissement, des jeux („Anarcholympics”), des soirées de films ou une petite fête…

La variabilité des sujets et possibilités ne peut se confier que sur „l’anarchisme classique”. D’un point de vue libertaire nous voulons ensemble discuter des sujets différents : débutant avec des utopies (anarchistes) et théories sur les relations des sexes ou la critique de la „ménage a deux romantique” jusqu’à les formes de lutte, les expériences pratiques du travail politique et les modèles alternatives d’une vie commune. Le camp propose d’éspace pour une organisation multiforme – remplit avec théorie et pratique, avec des ateliers, des jeux, de la musique, des discours et débats, de la cuisine, des films, danses etc.

Ce que fait le groupe des organisateurs

Le groupe-orga épaule la préparation, organise le lieu, va fournir l’information transnationale et s’occupe de l’infrastructure – pourtant il est indispensable que les participants construisent et démontent le camp, organisent le camp et la cuisine, font des courses, vont cuisinier, ranger et s’occuper des enfants sur place. Nous sommes conscient de l’hierarchie de savoir faire qui s’installe pendant cette phase de préparation et nous essayons de distribuer les informations aussi transparents que possible dans le camp, quitte à que se construisent des autres structures d’organisation qui prennent la relève.

Pourtant il y a quelques points que nous avons déjà décidés dans la phase de préparation (en partie à cause des expériences des autres camps et du camp de l’an dernier) et nous ne voulions pas discuter ces points à nouveaux dans le camp. Nous sommes conscients que tout le monde ne devrait pas être heureux avec la restriction concernant les chiens.

· Laissez vos chiens de chez vous ! D’un côté, un bon nombre des chiens sur le terrain est difficile à gérer, de l’autre côté nous voulons faciliter la participation pour des gens avec des enfants. A cause de ces raisons et à cause des expériences dans des camps ailleurs nous avons décidé consciemment que ce camp-ci va devenir un camp sans chiens.

· Il y en a un chapiteau entièrement pour les femmes et les transsexuells/es – utilisable comme lieu de rencontre ou éspace libre ou n’importe quel genre d’utilisation.

· Nous voulons donner à des parents l’envie de venir avec leurs enfants. Sur le terrain, il y en a beaucoup d’éspace et possibilités pour se chahuter et nous voulions construire un chapiteau pour des enfants. Apportez des idées et des jouets ! Pourtant, ce n’est pas seulement la responsabilité des parents de s’en occuper des enfants – tous, nous devrons essayer de prendre l’égard à des enfants et leurs besoins.

· Pour les habitants de wagon:

On ne peut pas garer des voitures sur le terrain du A-Camp, par contre on a des possibilités de parking aux alentours. Des wagons ou caravans qui sont utilisées comme lieu de séjour peuvent être logées sur un petit pré du terrain. Pour éviter des dégâts et à cause de l’éspace fortement réduite les wagons logés doivent rester pour toute la durée sur le terrain du camp et ne peuvent pas bouger ou utilisés pour une course ou voyage – les achats au supermarché etc. peuvent être organisés ensemble et d’une autre manière. Lorsque le terrain soit comblé, les wagons et caravanes doivent également être logées aux alentours.

Ce qu’il peut devenir

Le camp anarchiste de 2007 en Autriche a pour but de rassembler des gens de differents pays/régions et avec des expériences differentes pour associer la théorie à la pratique libertaire. Des alternatives sociales sans domination ne sont pas réalisables venant de livres – ils doivent être développées, éprouvées et aussi changées dans la vie réelle. La vie commune pratique et l’agissement ensemble au camp pourrait nous fournir des expériences avec l’autogestion, qui sont également valable dans notre quotidien social et politique. D’ailleurs, la confrontation commune avec des théories anarchistes et idées libertaires va nous aider à remettre en question nos comportements et à découvrir des nouvelles possibilités de pensée.

Gérer un camp de manière commune ne veut pas dire qu’on cède de l’ésprit critique au „sentiment commun de la scène” (après tout, nous, nous sommes des bienfaiteurs !). Il est important de démontrer les contradictions et s’investir à la critique, pour que nous pouvons l’apprendre l’un de l’autre et remettre en question notre comportement. Et ça fait du bien de se disputer avec quelqu’un ! Pourtant, notre maniement parmi nous-mêmes dois être marquée par la solidarité et par le respect, inclus l’acceptance des approchements differentes.

Amour & Courage
Le groupe des organisateurs pour le A-Camp 2007 en Autriche

Quand – Ou – Comment

Inscription : Ça sera chouette si tu t’inscrit sur l’adresse mél : info [AT] a-camp.info (si possible en allemand ou anglais). Est-ce que tu peux signaler un atelier (ou n’importe quelle chose) que tu veux apporter au camp afin que nous pouvons le publier sur notre site Internet ?

Où ça va se dérouler

Le A-Camp 2007 va se dérouler au nord de l’Autriche-basse. On va publier un plan d’accès et des informations sur les correspondances régionales (rares) un mois auparavant du camp (c.v.d. à mi-juin). On ne peut pas garer des voitures sur le terrain, on a des possibilitiés de parking dans les alentours.

Ce qu’il coûte

Il n’y a pas de montant fix que tu dois payer pour la participation du camp. Pourtant, avec environ 8 € par personne et jour tu devrait être capable de couvrir les frais pour l’éspace, l’infrastructure complète et l’alimentation. Si tu n’est pas à la mésure de payer autant de fric, tu n’est naturellement pas empêché. Si tu soit solidaire et capable de payer plus, tu est prié de le faire.

Nous te prions d’apporter ta vaiselle outre que tente, sac de couchage, couverture en laine etc. Même s’il fait chaud pendant la journée, les nuits peuvent devenir très froides – vêtements chauds et couvertures de pluie sont recommandées.

http://www.a-camp.info/