Projection de » ni vieux, ni traîtres «
Catégorie : Local
Thèmes : Actions directesArchives
Vendredi 26 janvier 20h30
» Ni vieux, ni traîtres » de Pierre Carles et Georges Minangoy
Débat avec Jacques Garcin, un des intervenant du film
Salle de conférences de la MHT
(bâtiment Ateliers et chantiers
de Nantes, 2bis boulevard Léon-Bureau)
» Ni vieux, ni traîtres » n’est pas un film sur Action directe, même si Jean-Marc Rouillan et Joëlle Aubron s’y font entendre. C’est un film sur l’engagement politique : un engagement révolutionnaire par son idéologie, un engagement radical par les moyens mis en œuvre. Si la choix de la lutte armée fut très minoritaire en France, il le fut beaucoup moins en Allemagne et en Italie au cours de ce que l’on a appelé le » Mai rampant ».
» Ni vieux, ni traîtres » est aussi un film sur la vie, sur la volonté de vivre pleinement, sur l’espoir. Les personnes interviewées dans ce film n’ont aucune passion morbide pour la mort et la destruction. En Espagne, sous le franquisme, ils se mettaient en danger, risquant la prison, la torture, la mort, mais ces risques là pesaient peu face à la force de leurs convictions et leur volonté irrépressible de ne pas se résigner à une vie de soumissions et de compromissions. Ce ne sont ni des » fous sanguinaires « , ni des » enfants perdus de la révolution » : ils étaient le fruit d’une époque, politiquement, socialement, culturellement tumultueuses, une époque où l’on sentait qu’il était possible de renverser le Vieux monde.
» Ni vieux ni traîtres » est enfin un film sur la fidélité. Changer le monde n’était pas pour eux un slogan à fins électorales, mais le moteur de leur existence. Il voulait changer le monde parce que ce monde leur était insupportable. Trente ans ont donc passé, mais les raisons de se révolter n’ont pas changé. C’est le message que nous délivre ce film.
Soirée organisée par le collectif
Prop-Agôn-Da/et le SCALP/No Pasaran
Un film à la gloire d’assassins… Que l’on arrive à rendre présentables par un amalgame avec la résistance anti-franquiste… Il est vrai que pour vous, un pays qui n’est pas à vos pieds est une dictature, même lorsqu’il a démocratiquement choisi de ne pas suivre votre voie…
Pour conclure le commentaire du connard précédent : VIVE PETAIN!!!!!!!!
L’expression « démocratiquement choisi » rappelle de mauvais souvenir, Hitler l’a été. Les élections sont-elles un chèque en blanc(pas de montant) et ce à l’ordre de la classe politique.
Un fois passées, doit-on tout accepter sans moufter? Curieuse cette « Vendetta » (il signe comme ça).
PS:merci aux équipes d’indymedia à travers le monde