Sud-samu complice et vendu au patron!
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Bien traître et lâche mais pas surprenant: déjà SUD par la voix de ses délégués juste avant les élections DP parlaient ouvertement dans les assemblées de « nos partenaires sociaux » pour dire patron, un euphémisme -une [i]novelangue[/i] comme prédisait Orwell- pour parler de conciliation des intérêts historiquement antagonistes et de se mettre à la botte misérable de l’entreprise…
La fonction de base même du syndicat, de trade-unionisme, d’associationnisme ouvrier on l’a perdu il y a longtemps et personne ne semble se rendre compte. La preuve qu’à la tête de notre liste des nouvelles élections DP en deuxième place (en fait, par pudeur il est nommé un précaire en premier choix…) apparaît une outsider qui n’a jamais assistée aux réunions, une assistante sociale qui se pressente volontaire et débonnaire et gracile et mignonne comme tout mais ayant un programme poussé par son amour à l humanité (?). De ces déclarations d intentions on peut déduire que les syndicats actuels se sont parfaitement intégrés à la gestion sociale et à la petite réforme pour mieux consolider et l Etat et l exploitation capitalistes!
Donc c’est parfait un travailleur sociale à la tête d’une section syndicale en tant que gérant de l’assistanat sociale, c.-à-d., prises de rdv, carte orange, rmi, ASSEDIC, carte vitale, stages, aide à rédiger des demandes… d’aides à rédiger des CV! et tous les baumes et vaselines sociales pour faire encore supportables nos vies dans une situation de plus en plus critique, et dans un pays où les successives administrations tant à gauche comme à droite ont tout fait pour mettre en ceinture et sous contrôle (policier et militaire parfois, remember novembre 2005…) à tout ce qui bouge pas dans la bonne direction et… pour remettre en questions tous les avantages courageusement conquises par les travailleurs et ses luttes dans le passé. D’ailleurs, ces avantages se sont rétrécis comme une peaux de chagrin depuis 20 ans, toujours les syndicats aidant.
SUD SAMU ne défende pas ses syndiqués, il défend sa place dans la société de nantis et des ouvriers aristocrates!
Un exemple est qu’il donne priorité à ses revendications à lui (c’était marqué comme premier point sur ses feuilles vertes d’appel à s’inscrire): bientôt la voiture de fonction, locaux, dépenses et heures pour traiter, nous nous imaginons, de façon correcte nos dossiers et nos affaires… Bravo le confort … mais bonjours les dégâts. Et ses délégués se vexent si on les interroge, justement pour se convaincre du bien fondée du discours syndicale, pour ensuite y adhérer…!
SUD SAMU annonce fièrement dans les très rares assemblées qu’il a convoqué qu’il défendait « tous les salariés face au patron », mais en réalité il ne défend qu’un nanti contre un précaire rebelle à sa condition, ou un directeur parce que ça donne du prestige. Bien sûr la notion de travailleur ou de salarié lui permet de ratisser large car le mot permet d’englober aussi les cadres et la majorité des directeurs, des patrons, etc., il faudrait demander à ce syndicat comme à d’autres si, justement, ce n’est pas ça aujourd’hui le but des syndicats : défendre tous ceux qui sont au-dessus des travailleurs, reproduisant de cette façon la forme pyramidale de notre société divisée en classes.
Par exemple, il défend un infirmier qui s’en fout complètement du monde qui l’entoure (il est «zeeen!»…) parce qu’il a été disons « malmené verbalement » par un de deux salariés syndiqués en question, mais ce dernier a été harcelé, plusieurs fois devant ses yeux, pendants deux années et demi (SUD a reçu plusieurs mails qui en parlent mais qui son resté sans réponse de sa part), diffamé de façon perverse dans sa vie privée et ses affaires privés jetés à la place publique, sa nourriture jeté à la poubelle, ses affaires révisés par le personnel (entre autres par ce même infirmier!) avec de fins mystérieux ou inavouables, d’entendre des flics qui appellent du commissariat pour demander à une infirmière déterminée, et qu’en suite cette infirmière, qui le harcelait jour et nuit, lui sort des histoires personnelles qu’elle ne devait pas connaître, un salarié qui a risqué sa peau pendant son service la nuit sans être épaulé par personne ni autorité (souvent le susdit infirmier y était en qualité de chef), qui a été frappé et insulté par d’autres salariés de façon inexpliqué, mis à pied (que le syndicat aurait du contester) et privé de salaires et des revenus pour payer ses dettes aux risque d’être expulsé de son logement, comme c’est son cas actuellement. Ce salarié a donné de son temps libre pour faire son travail auquel il postulait dans son CV : développer l’animation culturelle à Ridder. Aujourd’hui on voit impuissants son licenciement pour des raisons de maladresses complètement ordinaires et secondaires, voire fausses.
Et le syndicat n’a même pas a eu l’initiative de voir ou demander qu’est qui c’était passé ? Bien sûr, le salarié licencié cotisant appelle son syndicat de la classe ouvrière… Réponse? On connaît la chanson : « allô, allô, allô? J’entends rien je suis dans un tunnel! » bip, bip, biiiip! Et hop! La bureaucratie syndicale a encore de l’avenir…
SUD-Syndicat jaune ne défend pas l’autre collègue (qui a voté SUD, le syndicat du nouveau syndicalisme) qui lui paye de sa poche leurs gestions inexistantes! -donc le syndicat ne bouge pas mais il continue à prendre les cotisations! Remboursez alors! …En réalité les syndicats aujourd’hui s’en foutent des petites pièces de ses adhérents, ils doivent leurs existences à d’autres choses beaucoup plus importantes mais beaucoup moins bien vu par les ouvriers de base. On va y revenir…
Comme on avait dit dans une feuille faussement confidentielle, l’année dernière: notre collègue ne travaillait pas dans des bonnes conditions, voire même hostiles, sauf les dernières mois où la tension physique a baissée grâce à la très réclamée diminution du numéro des hébergés à Ridder. Chose qui au contraire a été vue par la direction comme l’occasion pour nous soumettre à la pression du chômage technique, et dans le cas de notre collègue la justification parfaite pour carrément la mettre à la porte, et au chômage. Fait qui s’était avéré à la fin de son soi-disant contrat en CDD (de trois ans, et elle en avait déjà fait 2 = 6 ans!). Elle a été virée!
Notre collègue virée (la direction parle de non-renouvellement de contrat : la sémantique au service du patron…) cotisait depuis environs 8 mois au SUD-SAMU et son cas cette fois-ci n’a pas été une banale histoire de sorcellerie (drame hystérique ou « choc de civilisations » pour quelques uns l’année dernière), car on peut pas mettre dehors à quelqu’un qui travaille depuis 6 ans en contrat à durée déterminée (CDD) pour des raisons de baisse d’activité tel qui affirme la direction, alors qu’il s’agissait plutôt de mettre dans la légalité sanitaire l’établissement qui accueillait 80 usagers, et rendre possible l’activité devenue moins stressante et qui a permit d’augmenter la qualité du service et en conséquences que les bagarres et violences -trop fréquentes entre les s.d.f- aient diminuées. En tout cas, la direction pouvait bien la placer dans un autre centre, plus accord à son adresse… point à la ligne, et l’utile à l’agréable!
Pire, si la direction déclare après que son contrat simplement n’a pas été renouvelé, qu’on lui reproche de trucs pour devoir ne plus la reprendre, alors pourquoi pendant 6 ans on avait rien remarqué, ni vu les trucs en question? Donc c’est de la plus pure mauvaise fois, autrement dit « si tu veux tuer ton chien, tu dit qu’il a la rage! » L’année dernière elle a été harcelé et désarçonnée pour ultérieurement justifier son licenciement, c’est clair.
On insiste, et on remarque: un CDD de trois ans dans la forme n’est qu’un CDI dans le fond. En plus, le comble des abus c’est que dans le cas d’un CDD il y a toujours une prime (la fameuse prime de précarité) à la fin du contrat qui prescrit la loi… (voir encadré) mais que SAMU n’entend pas donner à personne! SAMU et ses plumitifs professionnels de l’entorse et la pirouette juridique, jouent avec les nerfs de ses exploités, et jouent avec la loi car elle est en générale faite en bénéfice du patronat. Donc ils font n’importe quoi, mais c’est vox populi qu’ils sont protégés directement par le gouvernement actuel…
Il se sont cantonnés sur l’existence des contrats en GIP, on veut bien mais pas encore en détriment des conditions de vie et de travail du salarié précaire! Voilà SAMU et l’origine de sa puissance et de son arrogance face aux faibles et face à ses salariés précaires et moins rémunérés, les ouvriers de base dans sa grand majorité. La loi (syndicats aidant) n’est sert qu’aux forts et aux puissants et ses valets, ces derniers dont la fonction principale (les infirmiers par exemple veulent créer l’Ordre des Infirmiers! pffft!) est de nous corrompre, ils sont assez nombreux aujourd’hui pour ne pas éviter de les combattre et les haïr!
Le salaire de la peur
D’ailleurs, à Ridder la direction a instauré le salaire au mérite (succédané du salaire à la tache, à la pièce) mais le « salaire au mérite » isole le travailleur et divise les travailleurs, il a été conçu à cette finalité. Il instaure un climat et une culture de la rumeur, qui pousse à la suspicion, à monnayer avec le patron l’information qui touche à nos collègues, à cacher de façon obsédée notre feuille de salaire, à créer une société de la méfiance, du secret, du mensonge, en somme, de l’individualisme.
A-bas les illusions (qui ne tiennent pas la route)! : les lois sont faites par les riches, par la classe dominante, c’est une preuve que les syndicats, en étant achetés, sont ses valets et c’est pourquoi ils ne défendent pas les travailleurs et encore moins les précaires qui, d’ailleurs, ne peuvent donner leurs voix aux syndicats qu’au bout d’un an… et quand on est invité à la donner c’est pour nous taire, nous ballonner et de ballonner nos opinions, d’organiser à l’avance la censure dans les réunions…
SAMU-Social a déjà été dénoncé par l’utilisation abusive des CDD. Entre temps, SUD fait un simulacre de bouger et accorde avec la direction pour en discuter… après les élections. Mais ce syndicat ne se distingue de la plus part des structures de défense économique des salariés qui existent aujourd’hui en France. Alors SUD n’est qu’à la botte du patron et du bourgeois qui veut que son service (mettre hors de sa vue les gueux!) ne lui coûte plus cher…
Voilà pourquoi notre sacré et prochain ministre de la Santé, monsieur Emmanuelli, chef historique et concepteur de SAMU-Social, après l’agitation autour d’une fausse grève (dont on parlera ci-dessous) dans une lettre nous faisait la remarque (ou le chantage) du caractère «humanitaire» de notre fonction, alors qu’une bonne partie du personnel n’est peut pas vivre correctement avec le salaire que SAMU permet les accorder, aux risque sûr de passer de façon progressive et inévitable «de l’autre coté de la barrière» pour peut-être avoir accès à l’aide!
A bénir l’humanitaire? A en vomir plutôt!
L’humanitaire (service d’après-vente des guerres et des catastrophes capitalistes) « avec quelque 10 milliards de dollars dépensés en moyenne par an (…) constitue l’un des rares secteurs dans le domaine de l’aide internationale qui ait connu une expansion aussi forte : les chiffres ont été multipliés par six en une décennie. (…) ». (c.f. : http://cemoti.revues.org/document715.html). Si à la place de «l’aide internationale» on met simplement «économie mondiale», on comprend encore mieux les vrais enjeux de ce secteur florissant du capitalisme…
Bref, l’humanitaire tapageur (ou pas…) ne profite à ses demandeurs, mais à la longue liste de ses promoteurs, qui va dès musiciens, des actrices, des acteurs connus, aux grands patrons et firmes internationales -un alibi pour l’évasion d’impôts-, aux grands politiciens et candidats à ministre ou présidents -rien de mieux qu’une photo avec un s.d.f bras dessus-dessous pour la promotion de personnalités en perte de popularité!
Origine de finances des syndicats en France
En revenant aux problèmes de défense de nos vies et de nos déjà misérables salaires, et les structures que nous nous donnons, c-à-d. le syndicat, aujourd’hui l’origine de leurs finances pose un problème aux prolétaires, car aucun des syndicats vivent des cotisations de ses adhérents mais des subventions du patron ou de l’Etat pour fonctionner, mais toujours selon la qualité des services rendus pas aux salariés mais à l’entreprise qui fait ce qu’elle veut, couverte légalement par nos propres structures de défense de nos pauvres salaires.
Prime de précarité, aumône sociale et alibi syndical
Et on va pas sortir de l’enfer de l’exploitation capitaliste avec un syndicat vendu au patron comme n’importe quel syndicat jaune, y compris SUD et son opportunisme syndicale. C’est le cas de la prime de précarité à la fin du contrat c’est à dire un arrangement favorable aux travailleurs, ou que les CDD soient convertis d’office en CDI (donc pas de quoi tuer un chat) : SUD en a fait son cheval de bataille pour gagner les élections, sachant que si bien SAMU viole la loi, la loi est là pour rappeler à SAMU les limites de l’exploitation, bien sûr, encore et toujours plus poussée vers le haut à la belle époque actuelle!
Alors est-ce que c’est sur de fausses revendications que SUD veut nous convaincre de sa lutte réelle et syndicale, de sa hargne face au patron? D’ailleurs, les CDD de trois ans nous annonçait avant l’heure les CNE que tous les syndicats ont laissé passer ce printemps, grâce à l’euphorie rapide des étudiants à cause du retrait du CPE mais encore au collaborationisme de toutes les directions syndicales françaises, SUD comprise.
Grève programmée par SUD dont le but était de se donner prestige de syndicat en lutte… juste avant les élections!
Quelques semaines avant les élections du 23 mars, SUD avait appelé à une grève -fausse grève comme on l’a déjà dit-, mais sans rien organiser, ni rassembler à ses adhérents, ni appeler de renforce chez ses militants au niveau locale ou régionale. L’agitation commençait à prendre la bonne route car le mécontentement se disséminait à Ridder comme dans d’autres centres, au service du 115 notamment… pour tout de suite négocier avec la direction de SAMU! C’est normale négocier, c’est un échelon dans nos buts de classe, mais avec de promesses qui tiennent la route et des vraies négociations face à la majeur quantité de travailleurs, en transparence!: le mensonge et le secret ces sont de qualités qui n’appartient qu’à la bourgeoisie!
Donc pour le syndicat il s’agissait plutôt de faire retomber l’agitation avec une fausse soupape à dissoudre momentanément la pression et du coup ne rien obtenir. Donc l’agitation moussé par SUD avait été dégonflée par SUD!
Donc qu’est-ce qu’avait fait SUD de la prime de précarité? De la prime de précarité SUD avait fait une espèce de simulacre de lutte et l’a mise comme priorité dans la liste de futures demandes à la direction de SAMU, rien que pour gagner les élections. Un comble, alors qu’il s’agit de dénoncer devant les plus hautes instances, voire à Bruxelles! (… mais plutôt dans la rue!) le grave problème qui signifie pour les travailleurs le délabrement du code du travail, dont le CDD de trois ans est son Chant du Cygne! Et le CNE son Phénix! Salut!
SUD entre-temps annonce qu’il s’est promis de reprendre l’appel à la grève après les élections. SUD n’a plus jamais repris l’appel à la grève. Bref, cet appel à la grève contre SAMU a été faux, sans fondements et hors de ligne d’attaque, car SUD sait bien combien l’ambiance dans sa tendance générale y est morose et pas du tout pressente ou prête à l’appel suprême des ouvriers: les grèves ne s’annoncent jamais de cette pompeuse façon et SUD doit le savoir si en vérité comme il affirme, il est pour les syndicats de classe.
Mais de quelle classe ou catégorie sociale parle SUD? Alors ça… l’infirmier «abusé par de gros mots» doit le savoir car dans un sursaut morale du genre «m’as tu vu?» il a voté SUD aux élections!
Par l’anecdote de l’atmosphère feutré et sinistrement sectaire du SUD-syndicat: le pauvre militant tabassé sauvagement par la police pendant les manifs anti-CPE et qui avait en suite tombé dans le coma : ce militant, notre militant activiste et courageux, a été défendu trop mollement par la direction syndicale; triste mais SUD donnait l’impression de décharger sur ce militant la faute de son coma… SUD attend un ouvrier mythique, grand et fort de conduite irréprochable… pour le patron. Une chose explique l’autre : SUD est un syndicat de l’aristocratie et pour l’aristocratie ouvrière!
On va devoir se bouger et s’organiser syndicalement autrement, et de prendre nos intérêts en main.
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Qu’est-ce que ce qui dit la loi de cette prime de (mais pas contre la…) precarité?
L indemnité de précarité est désormais fixée à 10 % de la rémunération brute totale perçue par le salarié, qu il soit titulaire d un CDD ou qu il effectue d une mission de travail temporaire. Cette disposition s applique aux contrats conclus à compter du 20/01/2002. Loi n°2002-73 du 17 janvier 2002, Journal Officiel du 18 janvier 2002 p.1008
Le recours à un CDD n est admis que pour faire face à certaines situations bien précises et temporaires. (Samu Social en a environ 200 salariés dans ces conditions, NdR)
Commentaires :
C est qui est marqué en gras caractères montre déjà que, par exemple, le salaire au mérite instauré par la direction de SAMU peut bien aller dans le sens de ne pas respecter ce principe d égalité de rémunération.
On peut voir aussi que les deux tendances dans l’esprit de la loi sont: celle d’améliorer les CDD, et de les transformer en CDI, voire à les faire disparaître, et celle où, les travailleurs se pliant aux conditions précaires et incertaines, leurs CDD doivent même d’être mieux rémunérés et mieux considérés. Et bien, SAMU qui en plus reçoit de subventions de tout genre, dut notamment à sa fonction sociale-humanitaire, mette de coté l’esprit de la loi pour mieux s’en servir contre les travailleurs précaires. SAMU utilise les lois pour rendre précaire la vie du précaire!
Supposons que les contrats en GIP, dont celle de SAMU, appartient selon la loi à la fonction territoriale, pourquoi au moins on en a pas les mêmes avantages? On doit informer que le numéro d’ établissement qui en abusent, selon les statistiques a doublé dans l’espace de 10 ans, et qui doivent leurs existences et formalisation grâce à la révérence syndicale envers le patron.
Les murs parlent:
«Le Syndicat? Ici à Ridder? Ça fait longtemps qu’on les voit pas passer…»
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