1936 – 2006 : il était une fois la révolution
Catégorie : Local
Thèmes : Archives
Samedi 9 décembre
à partir de 16 H à B 17
17 rue Paul Bellamy Nantes,
tram 2 arrêt cour des 50 otages
16 H – 19 H débat avec les giménologues
Bruno Salvadori, alias Antoine Gimenez, est un jeune révolté italien, adepte de l’illégalisme, plusieurs fois condamné pour ses idées… et les moyens dont ils usent pour les promouvoir. Travaillant sur une exploitation agricole près de Lérida en 1936, il est happé par la ferveur révolutionnaire qui éclate dès l’annonce du coup d’Etat militaire. Il rejoint alors la Colonne Durutti et son Groupe International. Il s’y battra contre le fascisme et pour le communisme libertaire.
Parmi la pléthore d’ouvrages publiés sur la Guerre civile d’Espagne, celui d’Antoine Gimenez, » Les Fils de la nuit – Souvenirs de la guerre d’Espagne » est appelé à tenir une place à part pour deux raisons : étranger comme Malraux ( » L’Espoir « ) et Orwell ( » Hommage à la Catalogne « ), Antoine Gimenez n’est pas, à la différence d’eux, un intellectuel et un écrivain ; anarchiste et internationaliste, Antoine Gimenez n’est pas un idéologue ou un doctrinaire. Il fait partie de cette cohorte de militants révolutionnaires, marxistes ou libertaires, antifascistes, venus de toute l’Europe se battre contre la » bête immonde » et pour la » Révolution « . Et de cette cohorte, bien peu ont pris le temps, ont eu l’envie de noircir le papier de leur expérience. » Les fils de la nuit » nous offre ainsi un témoignage profondément humain, et parfois intime, de ce que fut cette » épopée rouge et noire » belle et tragique à la fois.
La singularité de ce livre tient également au fait qu’il est publié accompagné d’un appareil critique de grande qualité permettant aux lecteurs de mieux comprendre les événements et l’évolution du conflit dans toutes ses dimensions (politiques, économiques et sociales, internationales). Se mêlent ainsi Histoire et Mémoire…
19 H – apéro-bouffe
21 H 30 – Projection d’une vidéo sur le camp
de réfugiés du Vernet en Ariège
« A l’issue du repas, vous pourrez visionner un documentaire sur le camp du Vernet d’Ariège. Là-bas, des centaines d’étrangers, réfugiés politiques « indésirables » ou « dangereux » (Espagnols de toute obédience, antifascistes allemands…) furent retenus par les autorités françaises à partir de la fin des années 1930. »
Co-organisé par le collectif Prop-Agôn-Da et le scalp/No Pasaran
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