Week-end tragique en bretagne 56 morts!
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La situation tragique du breton
Sur 4 millions d’habitants, les 5 départements bretons ne comptaient plus que 270 000 locuteurs bretons en 2001. Faute d’un nombre suffisant d’enfants à l’apprendre, le nombre de locuteurs chute de 10 000 par an, soit 28 par jour.
Ce lundi 23 octobre, 219 944 personnes parlent encore le breton en Bretagne. Qu’en sera-t-il demain ?
Le breton a été déclaré langue menacée d’extinction par l’UNESCO. Pourtant, le gouvernement français continue l’ethnocide. Son Ministre de l’Education, M. Gilles de Robien, est déjà condamné par tous les pédagogues dans sa volonté d’imposer la méthode syllabique et le retour au B-A-BA d’un autre âge dans l’enseignement du français.
Cela ne lui suffit pas.
Poursuivant sa quête dans les sombres chemins de l’Hisoire, M. Gilles de Robien entend bien aussi empêcher les enfants bretons d’apprendre le breton.
A Bulat-Pestivien (Côtes d’Armor) et à Languidic (Morbihan), des enfants attendent depuis plus de sept semaines l’ouverture d’une classe bilingue breton-français.
Depuis plus de 7 semaines, les sevices de l’Education Nationale, dirigés par M. Gilles de Robien refusent l’ouverture de ces classes bilingues, alors que la demande des parents est totalement conforme aux propres circulaires de l’Education Nationale concernant les classes bilingues à parité horaire dans l’enseignement public.
Continuez des soutenir les parents en signant la pétition en ligne sur le site Oui au breton : plus de 1100 signatures à ce jour. http://ouiaubreton.com/campagnes/spip.php?article51
Vous pouvez utiliser l’image de cet article pour affichage ou pour la poser sur votre site (document libre de droit) en faisant un lien vers la pétition.
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je suis breton, je ne parle pas breton. Mon grand père construisait des Doris à Port st jean sur la Rance (bourg aujourd’hui disparu)….Pour moi cela représentait en quelque sorte un forme de liberté…
Il se prénomait Mathurin…Sympa comme blazze…
Mais je suis Breton…Et je vis en Normandie, en lisière de Bretagne…Je ne suis ni FLB/ARB ni en rien natinalisto kekchoz. Juste breton, avec un sens « nerveux et beau » d’un chez moi où je n’irai peut_etre jamais…à quelques KM de là…M…. à ceux qui nous gouvernent et autant à ceux qui aspirent à le faire/
Pour une Bretagne autogérée, dans une fédération libertaire…
C’est pas trop grosmantique ça?
S.Kerfanto. http://nosotros.incontrolados.over-blog.com
Cessons de mendier pour notre langue.
Cessons la politique du bras tendu.
Notre peuple mérite mieux que la mendicité.
Nous savons certain actes plus percutant.
C’est vrai que c’est cuit, mais en breton ou en français, le projet de société mérite toujours autant d’être discuté…
Ce n’est pas vrai que c’est cuit. En tout cas, ce n’est pas une fatalité.
Un projet de société, c’est avant tout un projet qui respecte l’individu et sa culture dans sa diversité. Il n’y a pas de projet sans différences et sans respect de celles-ci.
Aucun nationalisme là-dedans. Quant aux actes « plus percutants », nous savons où cela mène. Encore une petite « avant-garde éclairée » sans doute ? Entre réformisme et révolution de grand papa avec les lendemains qui chantent, il y a sans doute pas mal de voies à explorer.
écrire des livres et jouer aux intellos ?? Se pavaner auprès des institutions et des élus : »je vous offre un cocktail, on discute après de vos postes d’enseignants…mais sachez que je suis de tout coeur avec vous »… Faire de la langue bretonne un langue d’associations… Je pense qu’il faut se sortir les doigts du cul et être clair avec ce qu’on veut.
je pense que c’est tres clair ce que vous voulez.
langue et culture, puis
nation,puis
etat,puis
armee, et peut etre
guerre
un peuple, une langue, un …..
a bientot
PS : 56 morts, WE tragique : titre a gerber
« a bientot » aussi est très clair dans le message précédent, ce qu’il veut le plus : pas de langue, pas de culture, donc pas de nation, donc pas d’état, donc pas d’armée, donc peut être pas de guerre. Mais pas de langue, pas de culture c’est soit le handicap internationaliste (tous les muets du monde unissez vous pour vous taire !), soit le handicap capitaliste (tous les sourds du monde fermez les yeux pour ne voir ni entendre les souffrances du monde !), soit le néant total, voir dans le cas de « à bientôt », le néant-derthal… tout ça par ce quelqu’un envisage que le brezhoneg, comme TOUTES les autres langues du monde, à droit au respect et à la défense de ses intérêts. Que certains prennent la peine de discuter plus ou moins habilement avec quelques visiteurs d’indymedia sur des moyens plus ou moins percutants pour réhausser le respect du au brezhoneg me paraît plutot encourageant s’il n’y avait pas sans cesse les pollutions (nocturnes ?) d’australéopithèques JeanYannistes et d’homo electronicochatus qui dénigrent tout et ne construisent rien… à trop serrer les fesses de peur de pêter, on finit par avoir la collique !
1000 peuples, 1000 langues, 1000 nations, 1 planète et 1 héritage commun.
betek an trec’h (jusqu’à la victoire)
Goustan,
je ne te connais pas
tu ne me connais pas
alors comment peux-tu dire que je ne construis rien.
c’est sans doute l’extralucidité druidique.
A ta question je vois que tu te considères donc comme un australéopithèque jeanyanniste ou un homo electronicochatus …
Quel ecoeurement à lire le commentaire de » a bientot »(sic)! Alors sous couvert de parler ma langue chaque jour avec mes amis et ma famille je serai en train de préparer la guerre (contre qui?)! Comment expliquer à mes enfants qu’ils seront sans doute un jour confrontés à de telles réactions d’intolérance crasse, comment leur expliquer qu’il faut malgrè tout « vivre ensemble » et tenter de faire comprendre à ces zombis partisans du « un Etat, une Capitale, une Langue » (programme d’histoire de l’école primaire) que ce n’est pas parce que l’on parle une autre langue ou que l’on pratique une autre religion que l’on est une menace pour eux, à part peut-être pour leur conception étriquée du droit à la différence.