Thierry f. et le point : le « parasite » publie un « droit d
Catégorie : Global
Thèmes : Archives
Le 1er octobre 2006, AC ! publiait sur son <a href="http://www.ac-reseau.org/] un article intitulé :
»
. [(voir sur indymédia » class= »spip »>site
Cet article répondait à un
de
, chômeur anonyme de Roanne que Le Point n’hésitait pas à traiter de
.
Cette semaine, l’hebdo
publie un étonnant
à notre article.
Etonnant car ce droit de réponse ne nous est pas adressé.
Etonnant encore car il ne concerne pas les personnes que nous avons mises en cause.
Pas de demande de droit de réponse de François Pinault, le propriétaire du
dont nous évoquions l’amende de 475 millions d’euros payée par les contribuables et les 9 millions d’indemnités de licenciement versées à son ami Blayau, pas de demande de droit de réponse encore de la rédaction du
que nous accusons de mensonges et de manipulations quant à ses allégations entre autres sur le RMI et qui, en associant des chômeurs à des « parasites » (à quand les « cancrelas » ?) appelle à leur éradication. Enfin, aucune demande de « droit de réponse » du rédacteur de l’article, Ono-Dit-Biot, dont nous dénoncions au mieux le manque de rigueur professionnelle, au pire la malhonnêteté intellectuelle.
En revanche, l’inénarrable Ono-Dit-Biot aurait vu un
»
d’AC ! -au point d’approximation où en est l’inénarrable, confondre un
avec un site public ne ternira pas plus sa réputation-,
comportant des
que Thierry F. aurait souhaité
sur le site … du
!
En guise de réfutation, Thierry F. confirme point par point … l’imposture du
!
L’ASS, c’est bien 14,25 euros par jour maximum (entre 427,50 et 441,75€ par mois), reconnaît Thierry F.
.
Mais
n’écrivait pas qu’il percevait 600 euros d’allocations.
écrivait qu’il percevait 600 euros d’ASS. Et l’allocation logement en plus :
. Ou comme il dit, lui, en remerciant la France,
. 600 euros par mois, versés par les Assedic. (…) Sans compter l’allocation logement (…)»
.
L’allocation logement, indépendante de l’ASS, est versée par la CAF.
Sur cette allocation logement, Thierry F. confirme encore nos informations : En tant que propriétaire, s’il la perçoit, c’est parce qu’il rembourse un crédit, ce que
avait omis d’indiquer.
Comme l’ineffable avait omis d’indiquer que Thierry F. avait payé l’an dernier une taxe foncière de 177 euros.
Des
? Là encore, Thierry F. confirme toujours nos informations. La CMU lui a remboursé 110 euros.
L’ASS versée
selon
? Pas tout à fait, selon le témoin qui subit tous les 6 mois un contrôle des ressources et un contrôle de la recherche d’emplois (réponses des employeurs sollicités) et qui a fréquenté les ateliers occupationnels aux titres alléchants comme
et
pendant lesquels les demandeurs d’emploi apprennent à se vendre à défaut de trouver un employeur, quand bien même le souhaiteraient-ils.
, écrivait l’inénarrable. Là encore, l’intéressé dément :
. En outre, les conditions d’admission à l’ASS ont été durcies en janvier 1997 et nombre d’allocataires qui avaient eu la mauvaise idée d’accepter un emploi précaire après cette date ont eu la surprise de perdre leurs droits et de se retrouver au mieux au RMI, souvent sans aucune allocation.
Quoiqu’il en soit, le combat douteux du
pour que l’Etat extirpe les pauvres de leurs {« trappes à inactivité »} pour les jeter dans les galères des travailleurs pauvres est largement dépassé : le SMP ({« suivi mensuel personnalisé »}) que les chômeurs comme les agentEs de l’ANPE (voir notre rubrique <a href="http://www.ac-reseau.org/-Les-revolteEs-de-l-ANPE-]) nomment le {« contrôle »} voire le {« flicage »} mensuel auquel tous les chômeurs seront bientôt assujettis, vise à les obliger à accepter un retour au régime salarial du XIXème siècle voire même, sous couvert {« d'insertion »}, à travailler gratuitement dans le cadre de stages et d'EMT ([
» » class= »spip »>
), 80 heures que l’ANPE paie … au patron !
Et ceci sous menaces permanentes de radiation.
Si les lecteurs du
tiennent à connaître la réalité des contrôles de l’Etat et du patronat sur la main d’œuvre au chômage et les façons de la plier à la précarité forcée, qu’ils lisent {« Chômage, des secrets bien gardés »} de Fabienne Brutus, employée de l’ANPE [[chez J.-C. Gawsewitch]].
AC !
ac.orne@free.fr
Commentaires
Les commentaires sont modérés a priori.Laisser un commentaire