1-Il y aurait tout d’abord plusieurs « manières d’être blanc ». Être blanc et méditerranéen n’est en effet pas la même chose qu’être blanc du nord de la France (3′).

 

2-« Le fait d’être blanc va déterminer une partie de la culture d’un blanc (…), un certain nombre d’habitudes, de réflexes conditionnés » (7′).

 

3-« C’est chez les noirs et chez les arabes que les femmes ont le plus droits, parce que quand elles ont un enfant, il y a toute la famille qui est autour d’elles pour d’en occuper ». Le fait de mettre un enfant à la crèche fabrique des personnes « malades socialement ». (13′)

 

4-La spécificité des danses occidentales, c’est qu’on ne bouge pas les hanches. Et quand on ne bouge pas les hanches, on ne fait pas circuler l’énergie (24′). Piolat ajoutera plus loin que puisque l’énergie ne circule pas, ce n’est pas de la danse, « c’est du bouger » (28′) !

 

5-« Un Polonais ou un Macédonien peut devenir blanc, si tant est qu’il n’est pas trop mat au départ ». (24’20)

 

6-Pour en revenir à la danse, l’absence de mouvement des hanches signifie que « nous avons perdu d’autres manières d’être au monde qui nous rapprochent beaucoup plus de tous les peuples » non colonisés (26’46).

 

7-L’origine de cette perte du lien avec la nature : « la création des enclosures (l’habité colonial) » et « la chasse aux sorcières qui est la chasse à toute une série de savoirs théoriques et pratiques (…) en lien avec la terre » (27’30).

 

Conclusion : infinie supériorité des peuples qui ont été colonisés mais qui ont su conserver une vraie culture : lien avec la nature, savoirs ancestraux, accueil des nouveaux-nés, respect des anciens, rapport au corps grâce à la danse…

 

On notera à quel point, malgré la volonté de lutter contre le colonialisme et le racisme, Piolat reprend les stéréotypes sexistes et racistes qu’il entend combattre.