La paysannerie a été éradiquée au nom de l’idéologie du développement, avec des conséquences sociétales, écologiques, et sociales dramatiques. Plus que jamais il apparaît qu’aucune  transformation sociale ne pourra avoir lieu sans une remise en question radicale de la conception d’un progrès fondé sur l’industrie et la technique et sans redonner une place centrale à la paysannerie.

Silvia Pérez-Vitoria

Socio-économiste, documentariste, enseigne à l’Université internationale d’Andalousie dans le master –doctorat d’agroécologie. Elle a écrit, entre autres, « Les paysans sont de retour » (Actes Sud, 2005), « La riposte des paysans » (Actes Sud, 2010), « Manifeste pour un XXIème siècle paysan » (Actes Sud, 2015). Elle est co-auteur de « La bio entre business et projet de société » (Agone, 2012).Elle collabore aux revues L’Ecologiste et Nature et Progrès. En Italie, son ouvrage Les paysans sont de retour a reçu le prix Farmers’ friend 2008 et le prix Nonino 2009. Il est également traduit en allemand et en espagnol. Aujourd’hui considérée comme l’une des meilleures journalistes spécialisées dans les mouvements paysans alternatifs du monde entier, elle collabore notamment à L’Ecologiste et au Monde Diplomatique. Elle a réalisé des documentaires sur les questions agricoles et paysannes aux Etats-Unis, Espagne, Italie, France, Mexique, Roumanie, Nicaragua…Elle est membre de l’association La ligne d’horizon-les amis de François Partant.

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Quelques références sur l’œuvre de Silvia :

 

Fiche Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Silvia_P%C3%A9rez-Vitoria

Interviews France culture https://www.franceculture.fr/personne-silvia-perez-vitoria.html

Chroniques dans la presse de son ouvrage « la riposte des paysans » https://www.lemonde.fr/livres/article/2010/02/22/terre-nourriciere-par-silvia-perez-vitoria_1309493_3260.html & https://www.monde-diplomatique.fr/2010/04/DUBOCHET/19032

 

Enregistrements audio de conférences

https://www.youtube.com/watch?v=M9F88GChTBA

https://www.dailymotion.com/video/x1bvlk4

 

Participations à des conférences

https://tice.agroparistech.fr/coursenligne/courses/INTROAGROECOLOGIE/document/uvae_agroecologie_intro/res/Retranscription_SPerezVitoria.pdf

https://www.acteursduparisdurable.fr/fr/evenements/conference-avec-silvia-perez-vitoria

https://www.sosfaim.lu/conference-debat-avec-silvia-vitoria-perez-lagroecologie-un-outil-de-transformation-sociale/

http://www.paysans-artisans.be:8069/page/silvia-perez-vitoria-manifeste-pour-un-xxi-siecle-

https://terredeliens.org/conference-de-silvia-perez-vitoria.html

 

Ouvrages

https://www.actes-sud.fr/contributeurs/perez-vitoria-silvia

https://www.babelio.com/auteur/Silvia-Perez-Vitoria/116822

https://livre.fnac.com/a2743696/Silvia-Perez-Vitoria-La-riposte-des-paysans

https://www.lalignedhorizon.net/silvia_perez_vitoria.html

https://www.laprocure.com/manifeste-pour-xxie-siecle-paysan-essai-silvia-perez-vitoria/9782330056308.html

https://www.furet.com/livres/les-paysans-sont-de-retour-silvia-perez-vitoria-9782742757473.html

 

Documentaire « Du Danube au Guadalquivir »  http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/42067_1

« Chaque année environ 20 000 saisonniers roumains, en majorité des femmes, se rendent en Andalousie, dans la région de Huelva, pour ramasser des fraises, dans des conditions de travail souvent très pénibles. En février 2008, une délégation, composée de membres de la Confédération paysanne et du SOC (Syndicat d’ouvriers agricoles d’Andalousie), s’est rendue en Roumanie pour rencontrer ces saisonniers, comprendre les raisons de leurs migrations et les informer de leurs droits. Ce documentaire retrace ces rencontres qui marquent la prise en main par les mouvements paysans de leurs propres problèmes. » 

 

Sujet de thèse : Développement agricole et résistances des économies paysannes http://www.theses.fr/2008PA082953

« La première partie, partant des théories de l’après-développement et de l’agroécologie, analyse le développement agricole en tant que processus de destruction : élimination des paysanneries, considérables dégâts environnementaux, incapacité à nourrir l’humanité. La deuxième partie étudie les caractéristiques des économies paysannes qui ont trait à l’usage de la terre, le travail familial, l’autoconsommation, la gratuité, l’entraide, les savoirs locaux et la rationalité paysanne. Ces spécificités leur ont permis de développer des stratégies de résistance et de luttes qu’elles ont développé pour survivre, pour garder le contrôle des ressources, pour se maintenir en tant que paysans, voire pour reconstituer des communautés paysannes. La troisième partie resitue la problématique paysanne dans le contexte de la mondialisation. Celle-ci a accentué les processus destructeurs du développement agricole. Mais de nouveaux mouvements paysans sont apparus porteurs d’alternatives au domaine dominant avec des propositions touchant à ,la souveraineté alimentaire, la biodiversité, la relocalisation de la production et de la commercialisation, des pratiques culturales nouvelles, une récupération des savoirs paysans. En conclusion cette recherche estime que pour rendre compatible équilibres écologiques et alimentation de l’ensemble de la population du monde, répondre aux risques environnementaux et sanitaires induits par le système industriel, réduire le chômage, les migrations et l’asphyxie des mégalopoles, il faudra s’appuyer sur une paysannerie nombreuse et diversifiée et que les conditions existent actuellement pour le faire. »