• LES INITIATEURS DE LA CAMPAGNE EN FRANCE :

• Coordination Française du Droit d’Asile – CFDA :

Née au début de l’année 2000 de la fusion de la Commission de Sauvegarde du droit d’Asile, de la Coordination Réfugiés et du Comité de liaison, qu’elle remplace, la CFDA rassemble une vingtaine d’organisations qui, en France, sont engagées dans la défense et la promotion du droit d’asile, en référence à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et à la Convention de Genève sur les réfugiés ainsi que, notamment, à la Convention Internationale sur les Droits de l’Enfant et à la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales.

Dans ce cadre, la CFDA intervient dans le débat public sur les questions relatives à l’asile, en France et en Europe, et fait connaître ses positions et le fruit de ses travaux auprès des administrations chargées de l’accueil et de la protection des demandeurs d’asile et des réfugiés.

La CFDA rassemble les organisations suivantes : ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture), Amnesty International France, Ardhis (Association pour la reconnaissance des droits des personnes homosexuelles et transsexuelles à l’immigration et au séjour), Centre Primo Levi (soins et soutien aux personnes victimes de la torture et de la violence politique), La Cimade (Service oecuménique d’entraide), Comede (Comité pour la santé des exilés), Dom’Asile, ELENA (Réseau d’avocats pour le droit d’asile), Fasti (Fédération des associations de solidarité avec tout-e-s les immigré-e-s), GAS (Groupe accueil solidarité), Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigré·e·s), JRS France (Jesuit Refugee Service), LDH (Ligue des droits de l’Homme), Médecins du Monde, MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), Secours Catholique (Caritas France)

Elle est le fruit d’un constat d’impuissance face aux dérives de la procédure Dublin, et de la généralisation de l’application de cette procédure aux demandeurs d’asile. Ces derniers sont transférés d’un Etat européen à l’autre en vertu de ce règlement, sans prise en compte de leur choix. Cette procédure, non seulement dysfonctionnelle, et expose les demandeurs à un déni du droit d’asile.

Soumis à cette procédure, les demandeurs d’asile « dublinés » font face à une insécurité qui peut avoir des conséquences physiques et psychologiques sévères. Ceux qui soutiennent les personnes dublinées sont témoins de situations de plus en plus fréquentes de détresse extrême et sont démunis face au durcissement législatifs ou institutionnels qui empêchent les dublinés d’accéder à leurs droits.