Pour la troisième année, l’AFPS44 organise avec ses partenaires (voir liste en fin d’annonce) et avec le soutien de la plateforme 44 des ONG pour la Palestine, la semaine du film palestinien, La Palestine, au delà des images.

Cet événement se déroule du 8 au 15 janvier 2019, dans 18 cinémas du département.

C’est un évènement permettant de regarder la Palestine d’une autre façon à travers sa culture, et particulièrement son cinéma. Car la Palestine, c’est avant tout un peuple avec son histoire et sa culture.

Le cinéma palestinien exprime la vitalité d’un peuple dont la tragique condition n’empêche pas la joie de vivre. Et à travers les fictions et documentaires qu’il nous propose, nous entrons dans ses douleurs, ses espoirs et sa mémoire de 70 ans de conflit sans oublier son humour, voire son sens de l’autodérision…

L’événement reste centré sur la production cinématographique des réalisateurs trices palestiniens qui occupent aujourd’hui une vraie place sur la scéne artistique internationale (pavillon palestinien au dernier festival de Cannes, présence de film palestiniens dans les sélections des grands festivals comme Cannes, nomination aux oscars, …). Cette production est en plein essor malgré les nombreuses difficultés rencontrées : difficultés voire interdiction de tournage, circulation dificile de matériel, d’acteurs, financements contrariés (nombreues contributions financières internationales).

11 des 13 films présentés sont réalisés par des palestiniens et les autres par des gens ayant vécu en là-bas ou assistés de dialoguiste palestiniens.

Les films programmés nous mettent en prise directe avec un peuple plein de vitalité et de résilience, un peuple fort qui ne se laisse pas abattre.

Les thématiques sont diverses et représentent bien les difficultés rencontrés par les palestiniens : choix difficile pour les jeunes entre rester ou émigrer, question des réfugiés en Palestine ou dans les pays limitrophes (Liban, Syrie), situation de blocus à Gaza, amours impossibles entre palestiniens et israéliens, et puis dans les documentaires l’histoire et la transmission de la mémoire.

Chaque séance sera suivie d’un débat et on attend la présence de 4 réalisateur-trices palestinien(nes)

–       Norma Marcos qui participera à 3 séances de son film documentaire « Un long été brûlant en Palestine » (Pornic, Rezé et Vallet)

–       Maryse Gargour qui présentera son documentaire  « La terre parle arabe » en compagnie de l’historienne nantaise (d’origine palestinienne) Sandrine Mansour qui a collaboré au film

–       Dima Abu Gush présentera 2 fois son documentaire Emwas des souvenirs en reconstruction

–       Wissam Alhaj, journaliste indépendant gazaoui et dialoguiste sur le film « Samouni road » sera présent le 10 janvier à Bouguenais et le 11 au Pouliguen pour présenter ce film. Une parole rare sur Gaza vu de l’intérieur…

En marge de cette semaine, plusieurs séances pour les scolaires pour le film d’animation « Wardi » présenté en avant-première durant notre semaine

Innovation cette année : une soirée court-métrages au Cinématographe.

3 séances « avant-premières » : The report on Sarah and Saleem (le 8 janvier pour l’ouverture au Concorde à Nantes), Wardi (le 13 janvier à Bouguenais et le 14 au Concorde à Nantes)

La liste des partenaires  

–       La Cimade

–       CCFD-Terre solidaire

–       Les amis d’Abu Dis Solidarité Palestine de Rezé

–       L’ABJC de Bouguenais

–       Le CSPRN de St Nazaire

–       Le Comité Palestine du pays de Chateaubriant

–       Femmes solidaires de St Joachim

–       2 groupes locaux d’Amnesty International (Nantes centre et Chateaubriant)

 avec le soutien de la plateforme 44 des ONG pour la Palestine