Le 19 avril, après une semaine d’expulsion d’habitats sur la zad, l’équipe médicale tient une conférence de presse à Nantes sur les dizaines de blessés par des grenades. Au même moment, des milliers de capsules de grenade collectées sur le terrain sont ramenées avec un tracteur et une remorque et déposées symboliquement sur les marches de la préfecture.

Peu de temps après, sur la route du retour, les deux personnes présentes avec le tracteur font l’objet d’un contrôle d’identité. Le tracteur et la remorque sont alors mis en fourrière. Plus de deux moi et demi, nous n’avons aucune informations sur ce qu’ils sont devenus.

Il y a 10 jours le paysan propriétaire du véhicule, qui n’était pas présent sur les lieux le 19 avril, a été entendu. Une procédure serait en cours suite au dépôt des capsules devant la Préfecture.Mais le procureur n’a pas pu confirmé si des poursuites se concrétiseraient ou pas. Le propriétaire a donné tous les papiers qui lui étaient demandés concernant le véhicule et fait diverses démarches pour savoir quand le tracteur et la remorque lui seraient rendus. Malgré cela, le procureur a refusé jusqu’à présent de lui donner de quelconques informations à ce sujet. Privé de son outil de travail, le paysan concerné ne peut actuellement continuer de s’occuper de sa ferme que grâce à l’entraide et au soutien de ses voisins. Cette situation ne peut plus durer. Son tracteur doit lui être restitué au plus vite.

L’assemblée des mouvement appelle à un rassemblement et pique-nique à ce sujet, ce vendredi à 11h devant le tribunal à Nantes.