En effet, ces jeunes se maintiennent dans leur chambre le temps de leur recours administratif car ne possède aucune autre solution d’hébergement. Beaucoup d’entre eux sont scolarisés au sein de différents établissements nantais.
L’hôtel dit vouloir fermer pour « travaux », ce que nous pensons être une tentative dissimulée d’expulsion de ces jeunes.

Ces jeunes, parmi tant d’autres, sont sujets à l’harcèlement quotidien des hôteliers afin qu’ils quittent leur chambre.
Pour aller où ? Personne ne sait.

Il y a quelques semaines, la gendarmerie intervenait dans ce même hôtel, suite à l’appel du tenancier et perquisitionnait hors cadre légal les chambres de ces jeunes. Interpellant un jeune pour, au départ vol de vélos (donnés par les associations) puis pour recel de téléphone (portable donné par les assos). Ce jeune a passé 2 jours en garde à vue et une nuit en détention provisoire pour…rien. Passé en comparution immédiate, il a été relaxé pour vice de procédure.

Soyons nombreux et nombreuses à les soutenir ce lundi pour qu’ils ne finissent pas à la rue et dénoncer le harcèlement des hôtels !