Saisies, gazages, violences, actions d’intimidations individuelles ou collectives, depuis quelques semaines tout y passe.

Rappel:

Dimanche 30 octobre, la free party de Commana (29), qui rassemblait 4.000 personnes, s’était achevée par des échauffourées à l’arrivée des gendarmes venus saisir du matériel sur le site, alors que le son était coupé en fin d’après-midi. Samedi 12 novembre, à Plouaret (22), les gendarmes sont intervenus pour couper le son d’une rave party non autorisée, une heure avant la fin annoncée par les teufeurs. L’intervention a viré à l’échauffourée. Un des organisateurs a été interpellé et trois personnes ont été blessées, dont un gendarme. Rebelote le week-end du 20 novembre. Dans la nuit de samedi à dimanche, les gendarmes ont délogé une rave-party qui s’installait dans des entrepôts désaffectés, zone de Mescoden, à Ploudaniel (29). A La Dominelais (35), un des sound-systems de la soirée a été saisi.

Outre cette répression, ce sont aussi les propos de Jean-Daniel Montet-Jourdran, chef de cabinet du Préfet qui ne passent toujours pas. Le chef de cabinet du Préfet avait déclaré après le rassemblement à Commana que « sur ce genre de soirée, on est systématiquement en présence d’un ramassis d’alcooliques et d’individus sous l’emprise de stupéfiants. »