Lucie, une militante antifasciste et communiste de l’OCFR a été violée par un fasciste un soir d’août 2013, alors qu’elle était à une soirée.

Pour la préserver, son vrai nom et le lieu où ce sont déroulés ces faits restent tus.

Il lui a dit, pendant qu’il la violait, « salope de gauchiste, pute d’antifa ». C’était une attaque ciblée contre une militante antifasciste. Ce fasciste avait pour objectif de démoraliser notre camarade afin d’empêcher le développement de l’antifascisme dans sa ville. Son acte était aussi un message adressé à l’ensemble des militant-e-s antifascistes de l’Etat français : « vos copines, je les prends si je veux, elles ne sont pas en sécurité, nulle part ». Notre camarade n’a jamais cessé de se battre, la répression fasciste ne l’a pas brisée. Les violences subies par les femmes sont insupportables. Violences sexistes, violences policières, violences racistes, fascistes, violence de l’exploitation au travail, violence d’Etat. Que tous les agresseurs comprennent que les femmes ne sont pas des victimes, mais des combattantes, qu’unies et solidaires, elles sont capables de riposter. Les femmes voilées sont exclues de l’espace public par des lois islamophobes et sexistes, victimes d’agressions policières, racistes, fascistes, d’arrachages de voile. Les femmes noires, asiatiques et arabes sont victimes du racisme d’Etat. Les fascistes et racistes agressent ces femmes et les couples mixtes car ils les considèrent comme coupable du « métissage de la race blanche ». La peur doit changer de camp. Nous saluons la détermination politique de Lucie, son courage de parler et de continuer à se battre.